Dimanche 23 Octobre 2011
<b>I. BRÉVIAIRE ROMAIN (1568-1960)</b>
<b>DIX-NEUVIÈME DIMANCHE APRÈS LA PENTECÔTE
(QUATRIÈME D’OCTOBRE)</b>
<b><i>Premier Nocturne</i></b>
Commencement du second livre des Maccabées (ch. I)
Leçon i
(vv. 1-6) Aux frères d’Égypte, joie et grande paix de la part des frères de Jérusalem et du pays de Judée. Que Dieu vous fasse du bien, qu’il se souvienne de son alliance en faveur d’Abraham, Isaac et Jacob, ses serviteurs fidèles. Qu’il vous rende tous capables de l’adorer et de faire sa volonté avec un cœur généreux et une âme résolue. Qu’il ouvre votre cœur à sa loi et à ses commandements, et qu’il vous donne la paix. Qu’il écoute vos prières, qu’il se réconcilie avec vous, qu’il ne vous abandonne pas à l’heure de la détresse. En ce moment, ici même, nous sommes en prière pour vous.
Leçon ii
(vv. 18-19) Comme nous allons célébrer le vingt-cinq Kisleu la purification du Temple, nous avons jugé bon de vous en informer afin que vous célébriez, vous aussi, la fête des Tabernacles et du feu manifesté lorsque Néhémie, ayant construit le Temple et l’autel, offrit des sacrifices. Lorsque nos pères, en effet, furent emmenés en Perse, les prêtres pieux d’alors, ayant pris du feu de l’autel, le cachèrent secrètement au fond d’un puits qui était à sec et ils l’y mirent si bien en sûreté, que l’endroit demeura ignoré de tous.
Leçon iii
(vv. 20-22) Nombre d’années s’étant écoulées, lorsque tel fut le bon plaisir de Dieu, Néhémie, renvoyé par le roi de Perse, fit rechercher le feu par les descendants des prêtres qui l’avaient caché. Mais comme ils nous expliquèrent qu’ils avaient trouvé non pas le feu mais un liquide épais, il leur ordonna d’en puiser et de le rapporter. Quand on eut disposé ce qui était nécessaire aux sacrifices, Néhémie commanda aux prêtres de répandre ce liquide sur les bois et sur ce qu’on avait placé dessus. Cet ordre une fois exécuté et le moment venu où le soleil, d’abord obscurci par les nuages, se mit à briller, un grand brasier s’alluma, ce qui suscita l’admiration de tout le monde.
Deuxième Nocturne</b>
Du traité de saint Jean Chrysostome sur le psaume 43
(1. Texte grec: PG 55, 167-168)
Leçon iv
«O Dieu, nous avons entendu de nos oreilles, nos pères nous ont raconté l’œuvre que tu fis de leurs jours.» Ce psaume, c’est bien le prophète qui le dit, pas en son nom, mais au nom des Maccabées; il raconte et prédit ce qui devait arriver de leur temps. Tels sont bien les prophètes: ils parcourent tous les temps, passé, présent et avenir. Qui sont donc les Maccabées, qu’ont-ils souffert, qu’ont-ils fait? Il faut le dire d’abord afin de rendre plus clair le sens du psaume. C’était au temps d’Antiochus, surnommé Épiphane: ayant envahi la Judée et tout dévasté, il avait contraint beaucoup de Juifs d’alors à profaner les institutions ancestrales. Or, les Maccabées demeurèrent inébranlés par ces épreuves.
Leçon v
Lorsque sévissait une guerre violente où ils se voyaient impuissants à faire davantage, ils se cachaient – et cela, les Apôtres l’ont fait aussi. Ils ne se produisaient pas toujours pour se jeter au milieu du danger, mais parfois ils se retiraient en fuyant et en se cachant. Après avoir repris un peu souffle, pareils à de jeunes lions courageux bondissant de leurs cavernes et surgissant de leurs refuges, ils décidèrent que le salut n’était plus pour eux seuls, mais aussi pour tous, autant que possible. Parcourant la ville et toute la région, ils rassemblèrent tous les hommes et tous ceux qu’ils trouvaient bien disposés, ils les ramenèrent à leur ancienne fidélité, les persuadant de revenir à la loi de leurs pères.
Leçon vi
Dieu, leur disaient-ils, est ami des hommes, il ne refuse jamais le salut qui naît du repentir. Par de tels propos, ils constituèrent une armée d’homme courageux: en effet, ce n’était plus pour leurs femmes, leurs enfants, leurs serviteurs, ni à cause de la déportation et de l’esclavage de leur patrie qu’ils combattaient, mais pour la loi et les institutions ancestrales. Leur chef, c’était Dieu lui-même. Quand donc ils se rangeaient en bataille et prodiguaient leurs vies, ils mettaient les ennemis en déroute. Ce n’était pas dans les armes qu’ils plaçaient leur confiance, mais, au lieu de n’importe quelle armure, ils pensaient que suffirait la cause même pour laquelle ils luttaient. En marchant au combat, ils ne s’excitaient pas par des cris et des chants de guerre, ainsi que le font certains, ils ne s’entouraient pas de joueurs de flûte comme dans les autres camps; mais ils invoquaient le Ciel pour que Dieu les assiste, combatte avec eux et leur prête main forte, car c’est à cause de lui qu’ils faisaient la guerre, puisqu’ils se battaient pour sa gloire.
<b>Troisième Nocturne</b>
Lecture du saint Évangile selon saint Matthieu
(22, 1-14;
traduction du <i>Lectionnaire français</i> de 1964-65)
Leçon vii
En ce temps-là,
Jésus dit aux chefs des prêtres et aux pharisiens
cette parabole:
«Le Royaume des Cieux est comparable à un roi
qui célébra les noces de son fils.
Il envoya ses serviteurs convier aux noces les invités,
mais ils ne voulaient pas venir.
Il envoya encore d’autres serviteurs, en disant:
“Dites aux invités:<i>Voici que j’ai préparé mon festin,
mes bœufs et mes volailles sont tués, tout est prêt: venez aux noces.</i>”
Mais ils n’en tinrent pas compte,
et ils s’en allèrent l’un à son champ,
l’autre à son commerce;
quant aux derniers, ils empoignèrent les serviteurs,
les maltraitèrent et les tuèrent.
En l’apprenant, le roi se mit en colère;
il envoya ses troupes, fit périr les meurtriers,
et brûla leur ville.
Alors il dit aux serviteurs:
“La noce est prête, mais les invités n’étaient pas dignes.
Allez donc aux croisées des routes,
et tous ceux que vous trouverez, invitez-les aux noces.”
Les serviteurs s’en allèrent sur les routes,
ils rassemblèrent tous ceux qu’ils trouvèrent, mauvais et bons,
et la salle des noces fut remplie de convives.
Or, le roi entra pour voir les convives;
il vit là un homme qui ne portait pas le vêtement de noces,
et il lui dit: “Mon ami, comment es-tu entré ici
sans avoir le vêtement de noces?”
L’autre resta muet.
Alors le roi dit aux serviteurs:
“Liez-lui les pieds et les mains
et jetez-le dans les ténèbres extérieures:
là, seront les pleurs et les grincements de dents.”
Car beaucoup sont appelés mais peu sont élus.»
Homélie de saint Grégoire, Pape
(Homélies sur les Évangiles 38, 2-3.
Texte latin et autre traduction française: SC 522, 454-459)
Je me souviens de vous avoir déjà dit souvent que, dans le saint Évangile, sous le nom de royaume des cieux, c’est, la plupart du temps, l’Église présente qui est désignée. L’assemblée des justes, en effet, est appelée royaume des cieux; car le Seigneur a dit par un Prophète: «Le ciel est mon trône» (Is 66, 1); Salomon assure que l’âme du juste est le siège de la sagesse (cf.Sg 7, 27-28); et saint Paul s’exprime ainsi: «Le Christ est la vet tu de Dieu et la sagesse de Dieu» (1 Co 1, 24). Si Dieu est la sagesse, et l’âme du juste le trône de la sagesse, comme d’autre part, le ciel est le trône de Dieu, nous devons évidemment en conclure que l’âme du juste est un ciel. De là cette parole du Psalmiste, appliquée aux saints prédicateurs: «Les cieux racontent la gloire de Dieu» (Ps 18, 1).
Leçon viii
Ainsi, le royaume des cieux, c’est l’Église des justes. Comme leurs c’eurs n’aspirent à rien de terrestre et comme ils soupirent vers les choses d’en haut, le Seigneur règne déjà en eux comme dans les cieux. Lors donc que l’Évangile nous dit: «Le royaume des cieux est semblable à un roi qui fit les noces de son fils» (Mt 22, 1); votre charité comprend quel est ce roi, père d’un fils également roi; le méme, sans aucnn doute, à qui s’adresse le Psalmiste: «Dieu, donnez votre jugement au roi, et votre justice au fils du roi» (Ps 71, 1). «Il fit les noces de son fils.» Effectivement Dieu le Père a fait les noces de Dieu son Fils, lorsqu’il l’unissait à la nature humaine dans le sein de la Vierge, quand il voulait que ce Fils, Dieu avant les siècles, se fit homme au cours des siècles.
Leçon ix
Mais de ce que l’union conjugale ordinaire requiert deux personnes, n’allons pas nous imaginer que la personnalité de Jésus-Christ, notre Rédempteur, Dieu et homme tout ensemble, résulte de l’union de deux personnes. Nous affirmons, il est vrai, qu’il est de deux natures et subsiste en deux natures; mais le croire composé de deux personnes, nous en repoussons la pensée comme un blasphème. Il est donc plus clair et plus sûr de dire que le Père a lait les noces du roi son Fils, lorsqu’au moyen du mystère de l’Incarnation, il lui a uni la sainte Église. Le sein de la Vierge-Mère fut le lit nuptial de cet époux. Aussi bien David chante encore: «Il a placé sa tente dens le soleil; et lui-même est comme un époux qui sort de sa chambre nuptiale» (Ps 18, 6).
<b>II. BRÉVIAIRE ROMAIN (1961-1969)</b>
<b>DIX-NEUVIÈME DIMANCHE APRÈS LA PENTECÔTE
(QUATRIÈME D’OCTOBRE)</b>
<i><b>Au Nocturne</i></b>
Commencement du second livre des Maccabées (ch. I)
Leçon i
(vv. 1-6) Aux frères d’Égypte, joie et grande paix de la part des frères de Jérusalem et du pays de Judée. Que Dieu vous fasse du bien, qu’il se souvienne de son alliance en faveur d’Abraham, Isaac et Jacob, ses serviteurs fidèles. Qu’il vous rende tous capables de l’adorer et de faire sa volonté avec un cœur généreux et une âme résolue. Qu’il ouvre votre cœur à sa loi et à ses commandements, et qu’il vous donne la paix. Qu’il écoute vos prières, qu’il se réconcilie avec vous, qu’il ne vous abandonne pas à l’heure de la détresse. En ce moment, ici même, nous sommes en prière pour vous.
Leçon ii
(vv. 18-22) Comme nous allons célébrer le vingt-cinq Kisleu la purification du Temple, nous avons jugé bon de vous en informer afin que vous célébriez, vous aussi, la fête des Tabernacles et du feu manifesté lorsque Néhémie, ayant construit le Temple et l’autel, offrit des sacrifices. Lorsque nos pères, en effet, furent emmenés en Perse, les prêtres pieux d’alors, ayant pris du feu de l’autel, le cachèrent secrètement au fond d’un puits qui était à sec et ils l’y mirent si bien en sûreté, que l’endroit demeura ignoré de tous. Nombre d’années s’étant écoulées, lorsque tel fut le bon plaisir de Dieu, Néhémie, renvoyé par le roi de Perse, fit rechercher le feu par les descendants des prêtres qui l’avaient caché. Mais comme ils nous expliquèrent qu’ils avaient trouvé non pas le feu mais un liquide épais, il leur ordonna d’en puiser et de le rapporter. Quand on eut disposé ce qui était nécessaire aux sacrifices, Néhémie commanda aux prêtres de répandre ce liquide sur les bois et sur ce qu’on avait placé dessus. Cet ordre une fois exécuté et le moment venu où le soleil, d’abord obscurci par les nuages, se mit à briller, un grand brasier s’alluma, ce qui suscita l’admiration de tout le monde.
Lecture du saint Évangile selon saint Matthieu
(22, 1-14.
Traduction du <i>Lectionnaire français</i> de 1964-65)
Leçon iii
En ce temps-là,
Jésus dit aux chefs des prêtres et aux pharisiens
cette parabole:
«Le Royaume des Cieux est comparable à un roi
qui célébra les noces de son fils.
Il envoya ses serviteurs convier aux noces les invités,
mais ils ne voulaient pas venir.
Il envoya encore d’autres serviteurs, en disant:
“Dites aux invités:<i>Voici que j’ai préparé mon festin,
mes bœufs et mes volailles sont tués, tout est prêt: venez aux noces.</i>”
Mais ils n’en tinrent pas compte,
et ils s’en allèrent l’un à son champ,
l’autre à son commerce;
quant aux derniers, ils empoignèrent les serviteurs,
les maltraitèrent et les tuèrent.
En l’apprenant, le roi se mit en colère;
il envoya ses troupes, fit périr les meurtriers,
et brûla leur ville.
Alors il dit aux serviteurs:
“La noce est prête, mais les invités n’étaient pas dignes.
Allez donc aux croisées des routes,
et tous ceux que vous trouverez, invitez-les aux noces.”
Les serviteurs s’en allèrent sur les routes,
ils rassemblèrent tous ceux qu’ils trouvèrent, mauvais et bons,
et la salle des noces fut remplie de convives.
Or, le roi entra pour voir les convives;
il vit là un homme qui ne portait pas le vêtement de noces,
et il lui dit: “Mon ami, comment es-tu entré ici
sans avoir le vêtement de noces?”
L’autre resta muet.
Alors le roi dit aux serviteurs:
“Liez-lui les pieds et les mains
et jetez-le dans les ténèbres extérieures:
là, seront les pleurs et les grincements de dents.”
Car beaucoup sont appelés mais peu sont élus.»
Homélie de saint Grégoire, Pape
(Homélies sur les Évangiles 38, 2-3.
Texte latin et autre traduction française: SC 522, 454-459)
Je me souviens de vous avoir déjà dit souvent que, dans le saint Évangile, sous le nom de royaume des cieux, c’est, la plupart du temps, l’Église présente qui est désignée. L’assemblée des justes, en effet, est appelée royaume des cieux; car le Seigneur a dit par un Prophète: «Le ciel est mon trône» (Is 66, 1); Salomon assure que l’âme du juste est le siège de la sagesse (cf.Sg 7, 27-28); et saint Paul s’exprime ainsi: «Le Christ est la vet tu de Dieu et la sagesse de Dieu» (1 Co 1, 24). Si Dieu est la sagesse, et l’âme du juste le trône de la sagesse, comme d’autre part, le ciel est le trône de Dieu, nous devons évidemment en conclure que l’âme du juste est un ciel. De là cette parole du Psalmiste, appliquée aux saints prédicateurs: «Les cieux racontent la gloire de Dieu» (Ps 18, 1).
<b>II. COMMENTAIRE PATRISTIQUE DE L’ÉVANGILE DU MISSEL DE 1970-2002</b>
La <i>Liturgia Horarum</i>, c’est-à-dire le nouveau bréviaire romain, ne donne pas de commentaire de l’évangile de chaque dimanche, contrairement à la tradition. On a donc donné ci-après le commentaire que le <i>Bréviaire Romain</i> en vigueur jusqu’en 1960 donne pour l’évangile de la messe du XVII° dimanche après la Pentecôte: <i>Mt</i> 22, 34-46.
Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu
(22, 34-40; tr. liturgique)
Les pharisiens,
apprenant que Jésus avait fermé la bouche aux sadducéens,
se réunirent, et l’un d’entre eux, un docteur de la Loi,
lui posa une question pour le mettre à l’épreuve:
«Maître, dans la Loi, quel est le grand commandement?»
Jésus lui répondit: «<i>Tu aimeras le Seigneur ton Dieu
de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit</i>.
Voilà le grand, le premier commandement.
Et voici le second, qui lui est semblable:
<i>Tu aimeras ton prochain comme toi-même</i>.
Tout ce qu’il y a dans l’Écriture
– dans la Loi et les Prophètes –
dépend de ces deux commandements.»
Homélie de saint Jean Chrysostome
(Homélies sur Matthieu 72.
Texte grec : PG 58, 661-662)
Les sadducéens acculés au silence, les pharisiens reviennent à la charge. Ils auraient dû pourtant se tenir tranquilles. Les voici qui continuent la lutte des premiers et poussent en avant le docteur de la loi. Ils n’ont nullement l’intention de s’instruire, mais ils s’affairent à tendre un piège. Ils demandent: «Quel est le premier commandement?» Comme le premier commandement était celui-ci: «Tu aimeras le Seigneur ton Dieu», ils proposent la question dans l’espoir que Jésus leur donnera prise en corrigeant ce commandement pour démontrer qu’il est Dieu. Que fait donc le Christ? Il veut démasquer le motif de leur conduite: ils n’ont aucune charité, ils se rongent d’envie, ils sont captifs de la jalousie. Alors il dit: «Tu aimeras le Seigneur ton Dieu. C’est là le premier, le grand commandement et le second lui est semblable: Tu aimeras ton prochain comme toi-même.»
Pourquoi «il lui est semblable» ? Parce que l’un introduit à l’autre qui en reçoit sa structure à son tour. «En effet, tous ceux qui font le mal haïssent la lumière et ne viennent pas à la lumière» (Jn 3, 20). Et encore: «L’insensé a dit en son cœur:Non, plus de Dieu!«(Ps 13, 1). Et quelle est la conséquence? «Corrompues et abominables leurs actions!» (Ibidem). Et encore: «La racine de tous les maux, c’est l’amour de l’argent, et certains pour s’y être laissé prendre, se sont égarés loin de la foi» (1 Tim 6, 10), et «Celui qui m’aime gardera mes commandements», ses commandements et leur chef de file: «Tu aimeras le Seigneur ton Dieu et ton prochain comme toi-même.»
Pourtant si aimer Dieu, c’est aimer le prochain, («Si tu m’aimes, Pierre, dit-il, conduis mes brebis» [Jn 21, 15]) et si aimer le prochain réalise l’observance des commandements, il dit à bon droit: «De ceux-ci dépendent toute la Loi et les Prophètes.» Certes, il agit ici aussi comme il l’avait fait précédemment. Interrogé alors sur la modalité de la résurrection, il a enseigné aussi la résurrection, les initiant à plus qu’ils n’en demandaient. Ici encore, interrogé sur le premier commandement, il exprime aussi le second qui ne s’en écarte guère, puisque le second lui est semblable, leur insinuant qu’à l’origine de leur question, il y avait de la haine, car «la charité n’est pas jalouse» (1 Co 13, 4).
<b>Oraison</b>
(=<i>MR</i> 1962: 13° dim. après la Pentecôte)
Omnípotens sempitérne Deus,
da nobis fídei, spei et caritátis augméntum,
et, ut mereámur ássequi quod promíttis,
fac nos amáre quod prǽcipis.
Traduction de D. Gaspar Lefebvre
Dieu tout-puissant et éternel,
augmentez en nous la foi, l’espérance et la charité;
et, pour que nous méritions
d’obtenir ce que vous promettez,
faites-nous aimer
ce que vous commandez.