Le 21 Octobre
S. HILARION († vers 371),
ABBÉ
«Memoria S. Hilarionis († in Cypro anno circiter 371), saeculo XIII in Calendario romano ascripta, Calendariis particularibus relinquitur, quia non agitur de Sancto “momentum universale revera præ se ferente” [SC 211] (La mémoire de saint Hilarion († à Chypre vers 371), inscrite au Calendrier romain au XIII ° s., est laissée aux Calendriers particuliers parce que ce Saint n’a pas “un véritable rayonnement universel” [SC 211])» Calendarium Romanum, Variationes in Calendarium romanum inductae, 1969, p. 143).
BRÉVIAIRE ROMAIN (1568-1960)
(Le Bréviaire Romain de 1961 ne fait mémoire de saint Hilarion qu’à Laudes)
Leçon iii
Hilarion, né de parents infidèles, à Tabathe, en Palestine, fut envoyé à Alexandrie pour ses études et s’y distingua par sa vertu et ses talents. Ayant embrassé la religion chrétienne, il fit de merveilleux progrès dans la foi et la charité. Il se rendait fréquemment à l’église, jeûnait et priait assidûment, méprisait tous les attraits de la volupté et les désirs des biens terrestres. Le nom de saint Antoine étant très célèbre en Égypte, Hilarion se dirigea vers le désert afin de le voir, et pendant les deux mois qu’il passa auprès de lui, il étudia tout son genre de vie. Revenant en sa demeure, ses parents étaient décédés et il distribua ses biens aux pauvres. Sans avoir encore achevé sa quinzième année, il retourna dans la solitude, où il se bâtit une étroite cabane, qui pouvait à peine le contenir; là, le sol lui servait de couche. Quant au sac dont il se couvrit, jamais il ne voulut le laver ou le changer, disant qu’il était superflu de chercher la propreté dans un cilice. Il donnait beaucoup de temps à la lecture et à la méditation des saintes Lettres. Il vivait de quelques figues et du suc des herbes, et il les prenait seulement après le coucher du soleil. Sa chasteté était parfaite, son humilité extraordinaire. Par ces vertus et d’autres encore, il surmonta diverses tentations horribles du diable, et chassa les démons du corps d’une infinité de personnes en différentes contrées du monde. Après avoir bâti plusieurs monastères et s’être illustré par beaucoup de miracles, il tomba malade, âgé de quatre-vingts ans. La violence du mal l’ayant réduit à l’extrémité, il disait : «Sors, que crains-tu? sors, ô mon âme, pourquoi hésiter? tu as servi le Christ près de soixante-dix ans et tu crains la mort?» Ces mots prononcés, il expira.
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