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17 Octobre: Ste Marguerite-M. (Bréviaire)
par Alexandre 2011-10-16 18:23:21
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Sainte Marguerite-Marie

Le 17 Octobre


<b>SAINTE MARGUERITE-MARIE ALACOQUE (1647-1690),

VIERGE</b>


<b>I. Bréviaire Romain (1929-1960)</b>

<i><b>Premier Nocturne</i></b>

Lectures de l’Écriture occurrente (Propre du Temps)


<i><b>Deuxième Nocturne</i></b>

Leçon iv
(Vie de la sainte)

Marguerite-Marie Alacoque, née d’honnête famille dans un bourg du diocèse d’Autun (1647), donna dès ses tendres années des indices de sa sainteté future. Brûlant d’amour pour la Vierge Mère de Dieu, et pour l’auguste sacrement de l’Eucharistie, elle voua à Dieu, toute jeune, sa virginité (1652), avec l’unique désir d’ordonner sa vie conformément aux vertus chrétiennes. Elle trouvait ses délices dans les prières prolongées, dans la contemplation des choses célestes, dans le mépris de soi-même, dans la patience au milieu des épreuves, dans la mortification du corps, dans la charité envers le prochain et particulièrement envers les indigents, et elle s’efforçait avec un soin extrême de reproduire, selon ses forces, les exemples très saints du divin Rédempteur.

Leçon v
Entrée dans l’ordre de la Visitation (1671), elle commença aussitôt à briller du resplendissement de la vie religieuse. Dieu la gratifia d’un don supérieur d’oraison et d’autres faveurs spirituelles, ainsi que de fréquentes visions. La plus célèbre de toutes fut celle-ci: Jésus s’offrit lui-même à ses regards, pendant qu’elle priait devant le Saint-Sacrement exposé, lui montra, dans sa poitrine ouverte, son divin Cœur tout enflammé et entouré d’épines, et lui prescrivit, par égard pour son immense amour et pour expier les injures des hommes ingrats, de s’appliquer à faire établir un culte public à son Cœur, lui promettant en retour les abondantes largesses du trésor divin (1675). Comme son humilité la rendait hésitante et qu’elle s’avouait incapable d’une si grande œuvre, le Sauveur très aimant la réconforta et lui désigna en même temps Claude de la Colombière, homme d’une sainteté éminente, pour être son guide et son soutien (1675). Puis il l’encouragea par l’espérance de la souveraine utilité que l’Église a retirée dans la suite, en effet, du culte du divin Cœur.

Leçon vi
Marguerite s’efforça, avec tout son zèle, de réaliser les ordres du divin Rédempteur. Et cependant les épreuves nombreuses ne lui manquèrent pas, ni les âpres critiques de ceux qui répétaient qu’elle était victime d’une vaine imagination. Elle supporta tout cela avec égalité d’âme; bien plus, elle le regardait comme un gain, estimant que par les opprobres et les souffrances, elle serait une hostie agréable à Dieu et en retirerait de plus grands secours pour accomplir son œuvre. Toute florissante de perfection religieuse et, par la contemplation des vérités éternelles, chaque jour plus unie au céleste époux, elle s’envola vers lui, âgée de quarante-trois ans, l’an de la Rédemption 1690. Des miracles la rendirent célèbre; Benoît XV l’inscrivit au nombre des Saints (1920), et le Pape Pie XI étendit sa fête à l’Église universelle (1929).



<img src="http://i17.servimg.com/u/f17/09/04/27/32/dessin10.jpg">
Image du Sacré-Cœur de Jésus diffusée par sainte Marguerite-Marie

<i><b>Troisième Nocturne</i></b>

<b>Lecture du saint Évangile selon saint Matthieu</b>
(ch. XI, 25-30; tr. du Lectionnaire de 1964-65)

Leçon vii
En ce temps-là,
Jésus prit la parole et dit:
«Je te rends grâce, ô Père, Seigneur du ciel et de la terre,
d’avoir caché cela aux sages et aux savants,
et de l’avoir révélé aux tout-petits.
Oui, Père, telle a été ta volonté.
Tout m’a été confié par mon Père;
et personne ne connaît le Fils, sinon le Père,
comme personne ne connaît le Père, sinon le Fils,
et celui à qui le Fils voudra le révéler.
Venez à moi, vous tous qui peinez et portez le fardeau,
et moi, je vous donnerai le repos.
Prenez sur vous mon joug et faites-vous mes disciples,
parce que je suis doux et humble de cœur,
et vous trouverez le repos pour vos âmes;
car mon joug est facile et mon fardeau, léger.»


<b>Homélie de saint François de Sales, évêque</b>
(<i>Sermon</i> 23, <i>pour le Lundi de la Pentecôte</i>: [original français] <i>Œuvres complètes</i> 10, 424-425)

Il n’y a point de vraye science que celle du Saint-Esprit, laquelle il ne depart qu’aux cœurs humbles. N’avons-nous pas aussi veu plusieurs grans theologiens qui ont dit merveille des vertus, non pour les exercer,comme au contraire il y a eu tant de saintes femmes qui ne sçavoyent pas parler des vertus, lesquelles néanmoins en sçavoyent tres bien l’exercice? La presence du Saint-Esprit les rendoit sçavantes, parce qu’elles avoyent la crainte, la pieté et l’humilité.

Leçon viii
(<i>Fragment du Sermon</i> 16, <i>pour le 3° dimanche après la Pentecôte</i>: [original français] <i>Œuvres complètes</i> 7, 185)
Nostre Seigneur, grand et excellent Medecin de toutes nos infirmités, avant qu’arriver en ce monde, fait entendre partout tantost par ses Prophetes: «Ce qui sera blessé, je le panserai, et ce qui sera faible, je le fortifierai» (<i>Ez</i> 34, 16). Tantost par sa propre bouche: «Venez a moi, vous tous qui êtes fatigués et qui ployez sous le fardeau, et je vous soulagerai.» Quelle merveille donques si nous le voyons environné de malades, pecheurs et publicains? N’est-ce pas l’honneur au medecin d’estre recherché des malades?

Leçon ix
(<i>Fragment du Sermon</i> 10, <i>pour le Lundi de Pâques</i>: [original latin] <i>Œuvres complètes</i> 7, 170-171)
Il porte nos misères et les ennoblit, il place notre misère sur son Cœur et nous montre son côté. Mais nous devons l’aimer en retour; autrement, celui qui nous montre ses plaies par amour, nous les montrera un jour par colère et indignation. Faites, ô bon Jésus, que nous recevions la paix que vous nous offrez, et que nous voyions vos plaies, de telle sorte que tant que durent, sur cette terre, la foi, l’espérance et la charité, «enracinés dans la foi» (<i>Ép</i> 3, 17), «joyeux dans l’espérance et fervents dans la charité» (<i>Rm</i> 12, 10-12), nous attendions l’objet de «la bienheureuse espérance avec votre avènement!» (<i>Tite</i> 2, 13); et qu’alors, placés à votre droite, nous voyions en vous un Agneau, et non point un lion comme ceux de votre gauche. Puissions-nous avoir alors, au lieu de la foi, la vision; au lieu de l’espérance, la possession; et au lieu de la charité imparfaite, la charité parfaite, en laquelle nous nous réjouirons dans les siècles des siècles. Amen.




<b>II. Bréviaire Romain (1961-1970)</b>

<i><b>Au Nocturne</i></b>

Lectures i et ii de l’Écriture occurrente (Temporal)

Leçon iii
(<i>Vie de la sainte</i>)
Marguerite-Marie Alacoque, née d’honnête famille dans un bourg du diocèse d’Autun (1647), donna dès ses tendres années des indices de sa sainteté future. Brûlant d’amour pour la Vierge Mère de Dieu et pour l’auguste sacrement de l’Eucharistie, elle voua, toute jeune, sa virginité à Dieu (1652). Entrée dans l’Ordre de la Visitation (1671), elle commença aussitôt à briller du resplendissement de la vie religieuse. Dieu la gratifia d’un don supérieur d’oraison et d’autres faveurs spirituelles, ainsi que de fréquentes visions. La plus célèbre de toutes fut celle-ci: Jésus s’offrit lui-même à ses regards, pendant qu’elle priait devant le Saint-Sacrement exposé, lui montra, dans sa poitrine ouverte, son divin Cœur tout enflammé et entouré d’épines, et lui prescrivit, par égard pour son immense amour et pour expier les injures des hommes ingrats, de s’appliquer à faire établir un culte public à son Cœur, promettant en retour les abondantes largesses du trésor divin (1675). Toute florissante de perfection religieuse et, par la contemplation des vérités éternelles, chaque jour plus unie au céleste époux, elle s’envola vers lui, âgée de quarante-trois ans, l’an de la Rédemption 1690. Des miracles la rendirent célèbre; Benoît XV l’inscrivit au nombre des Saints (1920) et le Pape Pie XI étendit sa fête à l’Église universelle (1929).

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<b>III. Liturgie des Heures (1971)</b>


<b>De la <i>Correspondance</i> de sainte Marguerite-Marie Alacoque</b>
(in Gauthey, <i>Vie et Œuvres de Sainte Marguerite-Marie</i>, 2, 321.335.493.554)

Il me semble que le grand désir que Notre Seigneur a que son Sacré Cœur soit honoré par quelque hommage particulier, est afin de renouveler dans les âmes les effets de la Rédemption. Car son Sacré Cœur est une source inépuisable qui ne cherche qu’à se répandre dans les cœurs humbles, vides, et qui ne tiennent à rien, pour être toujours prêts à se sacrifier à son bon plaisir.

Ce divin Cœur est une source intarissable, où il y a trois canaux qui coulent sans cesse: premièrement, de miséricorde pour les pécheurs, sur lesquels découle l’esprit de contrition et de pénitence. Le second est de charité, qui s’étend pour le secours de tous les misérables qui sont en quelque nécessité, et particulièrement pour ceux qui tendent à la perfection; ils y trouveront de quoi vaincre les obstacles. Du troisième découlent l’amour et la lumière pour les parfaits amis qu’il veut unir à lui, pour leur communiquer sa science et ses maximes, afin qu’ils se consacrent entièrement à lui procurer de la gloire, chacun en sa manière.

Ce divin Cœur est un abîme de bien, où les pauvres doivent abîmer leurs nécessités; un abîme de joie, où il faut abîmer toutes nos tristesses; un abîme d’humiliation pour notre orgueil, un abîme de miséricorde pour les misérables, et un abîme d’amour, où il nous faut abîmer toutes nos misères.

Il faut vous unir, en tout ce que vous ferez, au Sacré Cœur de Notre Seigneur Jésus Christ, au commencement pour vous servir de dispositions, et à la fin pour satisfaction. Comme par exemple: vous ne pouvez rien faire à l’oraison? Contentez-vous d’offrir celle que ce divin Sauveur fait pour nous au très saint Sacrement de l’autel, offrant ses ardeurs pour réparer toutes vos tiédeurs. Et dites dans chacune de vos actions: «Mon Dieu, je vais faire ou souffrir cela dans le Sacré Cœur de votre divin Fils, et selon ses saintes intentions que je vous offre pour réparer tout ce qu’il y a d’impur ou d’imparfait dans les miennes.» Et ainsi de tout le reste. Et lorsqu’il vous arrivera quelque peine, affliction ou mortification, dites-vous à vous-mêmes: «Prends ce que le Sacré Cœur de Jésus Christ t’envoie pour t’unir à lui.»

Et tâchez surtout de conserver la paix du cœur, qui vaut plus que tous les trésors imaginables. Le moyen de la conserver, c’est de ne plus avoir de volonté, mais mettre celle de ce divin Cœur en place de la nôtre, pour la laisser vouloir pour nous tout ce qui lui sera le plus glorieux, nous contentant de nous soumettre et abandonner.

     

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