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Guérison du paralytique & monnaie de César: Dimanche (Bréviaire)
par Alexandre 2011-10-15 18:45:47
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Dimanche 16 Octobre 2011

<b>I. BRÉVIAIRE ROMAIN (1568-1960)</b>


<b>DIX-HUITIÈME DIMANCHE APRÈS LA PENTECÔTE
(TROISIÈME D’OCTOBRE)</b>

<b><i>Premier Nocturne</i></b>

<b>Du premier livre des Maccabées</b> (ch. IX)
Leçon i
(vv. 1-6) Cependant, dès que Démétrius apprit que Nicanor était tombé, ainsi que son armée, dans le combat, il se proposa d’envoyer de nouveau Bacchide et Alcime en Judée, et l’aile droite [de ses troupes] avec eux. Et ils s’en allèrent par la voie qui mène en Galgala, et posèrent leur camp à Masaloth, qui est en Arbelles; et ils la prirent, et firent périr un grand nombre d’âmes d’hommes. Au premier mois de l’année cent cinquante-deuxième, ils firent approcher l’armée près de Jérusalem; et ils se levèrent, et s’en allèrent à Bérée, au nombre de vingt mille hommes [de pied] et deux mille cavaliers. Or Judas avait posé son camp à Laïsa, et trois mille hommes choisis étaient avec lui; et ils virent que la multitude de l’armée était très grande, et ils craignirent fortement; et beaucoup se retirèrent du camp, et il n’en demeura que huit cents.

Leçon ii
(vv. 7-11) Et Judas vit que son armée avait grandement diminué et que la guerre le pressait; il fut brisé de cœur, parce qu’il n’avait pas le temps de les rassembler, et il sentit faiblir son courage. Cependant il dit à ceux qui étaient restés: «Levons-nous et allons à nos ennemis, pour combattre contre eux si nous pouvons.» Mais ils l’en détournaient, disant: «Nous ne le pourrons pas; mais délivrons nos âmes maintenant, et retournons vers nos frères, et alors nous combattrons contre eux; car nous sommes en petit nombre.» Et Judas dit: «Loin de nous de faire que nous fuyions devant eux. Si notre temps est venu, mourons avec courage pour nos frères, et n’attirons pas de reproche sur notre gloire.» Et l’armée [ennemie] sortit hors du camp et ils vinrent contre eux, et les cavaliers se divisèrent en deux corps, et les frondeurs et les archers marchaient en avant de l’armée, et les premiers de la bataille étaient les plus vaillants.

Leçon iii
(vv. 12-20a) Bacchide était à l’aile droite; et la légion s’approcha des deux côtés, et ils sonnaient des trompettes. Mais ceux qui étaient du parti de Judas [en] sonnèrent aussi eux-mêmes, et la terre fut émue du bruit des armées; et le combat fut engagé depuis le matin jusqu’au soir. Et Judas vit que l’aile à droite de l’armée de Bacchide était la plus forte, et tous ceux d’un cœur ferme vinrent ensemble auprès de lui. Et [cette] aile droite fut rompue par eux et [Judas] les poursuivit jusqu’à la montagne d’Azot. Mais ceux qui étaient à l’aile gauche virent que l’aile droite avait été rompue, et suivirent par derrière Judas et ceux qui étaient avec lui; et le combat devint plus opiniâtre, et il tomba beaucoup de blessés de part et d’autre. Et Judas tomba mort, et tous les autres s’enfuirent. Et Jonathas et Simon emportèrent Judas leur frère, et l’ensevelirent dans le sépulcre de leurs pères, en la cité de Modin. Et tout le peuple d’Israël le pleura avec de grandes lamentations.


<i>Deuxième Nocturne</i>

<b>Du livre sur <i>Les Devoirs</i> de saint Ambroise, évêque</b>
(1, 199-201. Texte latin: <i>PL</i> 16, 82-84)

Leçon iv
Comme le courage n’éclate pas moins dans les revers que dans le succès, considérons la fin de Judas Machabée. Après avoir défait Nicanor, lieutenant du roi Démétrius, il alla plus confiant livrer bataille à l’armée du roi, composée de vingt mille hommes, n’en ayant avec lui que huit cents; ceux-ci voulant se retirer pour n’être pas accablés par le nombre, il les presse de préférer une mort glorieuse à une fuite honteuse, en leur disant: «Ne laissons pas s’entacher notre gloire.» Le combat fut donc engagé dès le matin et dura jnsqu’au soir. Ayant alors reconnu que l’aile droite des ennemis était la plus fort, il l’attaqua et la rompit facilement; mais en poursuivant les fuyards, il donna lieu à l’aile gauche de l’attaquer par derrière, et c’est ainsi qu’il trouva une mort plus glorieuse que des triomphes.

Leçon v
Pourquoi ne pas joindre à l’éloge de Judas celui de Jonathas, son frère? Combattant les armées royales avec une poignée d’hommes, il se vit abandonné des siens et, laissé seulement avec deux guerriers, il se reprit à combattre, repoussa l’ennemi, et ramena les siens en fuite au partage de la victoire. Vous avez là un exemple insigne de la valeur guerrière, dans sa plus noble et sa plus belle disposition, qui est de préférer le trépas à la servitude et à la honte. Mais que dirai-je des souffrances des Martyrs ? Et sans chercher plus loin, les jeunes Machabées n’ont pas remporté sur le roi superbe Antiochus un triomphe moins grand que leurs pères eux-mêmes; ceux-ci ont été victorieux par la force des armes, ceux-là, sans le secours des armes.

Leçon vi
La petite troupe des sept frères, environnée des légions royales, demeura invincible; on épuisa tous les supplices, les bourreaux se lassèrent, les Martyrs ne défaillirent point. L’un, à qui l’on avait arraché la peau de la tête, en perdant sa beauté, avait senti grandir son courage. L’autre, ayant reçu l’ordre de présenter sa langue à couper, répondit: «Le Seigneur n’entend pas seulement ceux qui parlent, lui qui entendait le silence même de Moïse; les secrètes pensées des siens arrivent mieux à son oreille que les voix de tous les autres. Tu crains les reproches de ma langue, tu ne crains pas ceux de mon sang? Le sang a aussi une voix, et de cette voix il crie vers Dieu, comme a crié le sang d’Abel.»


<b>Troisième Nocturne</b>



Lecture du saint Évangile selon saint Matthieu
(ch. IX, 1-8.
Version du <i>Lectionnaire</i> de 1964-65)

Leçon vii
En ce temps-là,
Jésus, étant monté dans une barque,
passa sur l’autre rive.
Il vint dans sa ville.
Et voici qu’on lui apporte
un paralytique étendu sur un lit.
Jésus, voyant leur foi, dit au paralytique:
«Confiance, mon enfant, tes péchés te sont remis.»
Mais voici que des scribes se dirent en eux-mêmes:
«Cet homme-là blasphème!»
Voyant leurs pensées, Jésus dit:
«Pourquoi ces pensées méchantes dans vos cœurs?
Quel est le plus facile, de dire:
Tes péchés sont remis,
ou de dire: Lève-toi et marche?
Eh bien! pour que vous sachiez que le Fils de l’homme
a pouvoir sur terre de remettre les péchés,
lève-toi, dit-il alors au paralytique,
prends ton lit, et retourne dans ta maison.»
L’homme se leva et retourna dans sa maison.
En voyant cela, les foules furent prises de crainte,
et elles glorifièrent Dieu,
qui a donné un tel pouvoir aux hommes.


Homélie de saint Pierre Chrysologue, évêque [de Ravenne, † 450-451]
(Sermon 108, 1.3.
Texte latin: PL 52, 339-340;
Ce sermon serait plutôt de s. Maxime, év. de Turin [† 470])

Ce que nous avons lu aujourd’hui dans l’Évangile nous montre que les actions humaines du Christ renferment des mystères divins, et que dans les choses visibles il accomplissait des œuvres invisibles. «Il monta dans la barque, dit l’Évangéliste, traversa la mer et vint dans sa ville.» N’est-il pas celui qui, refoulant les eaux, mit à nu les abîmes de la mer, pour que le peuple d’Israël traversât à pied, au milieu des ondes étonnées, la gorge étroite formée par les eaux suspendues en montagnes? N’est-ce point lui qui aplanit sous les pieds de Pierre les vagues soulevées, en sorte que l’élément liquide pût fournir un solide appui aux pas d’un homme?

Leçon viii
Et quelle raison a-t-il de ne point user pour lui-même de l’obéissance de la mer, et de recourir au service d’un batelier pour traverser un si petit lac? «Il monta dans la barque, dit l’Évangile, et traversa la mer.» Qu’y-a-t-il d’étonnant en cela, mes frères? Le Christ est venu se charger de nos faiblesses, et nous donner sa force; prendre ce qui est humain, nous accorder ce qui est divin; accepter les ignominies, nous conférer des honneurs; supporter nos maux, nous apporter la guérison: car le médecin qui ne connaît pas l’infirmité ne sait pas la guérir, et celui qui ne se fait pas infirme avec l’infirme ne peut lui rendre la santé.

Leçon ix
Si donc le Christ était resté dans sa puissance, il n’aurait rien eu de commun avec les hommes; et s’il n’avait pas subi les conditions de notre nature infirme, en vain se serait-il revêtu de notre chair. «Il monta dans la barque, dit l’Évangile, traversa la mer, et vint dans sa ville.» Le Créateur de toutes choses, le Maître de l’univers, quand il se fut lenfermé pour nous dans les bornes étroites de notre chair, commença d’avoir une patrie terrestre, il devint citoyen d’une ville de Judée, et celui dont tous les pères et mères ont reçu l’existence, eut lui-même des parents. Ce fut afin d’inviter par l’amour, d’attirer par la charité, d’attacher à lui par l’affection, de persuader par la bonté, ceux que l’autorité avait chassés, que la crainte avait dispersés, et que la puissance avait bannis


<b>II. BRÉVIAIRE ROMAIN (1961)</b>

<b>DIX-HUITIÈME DIMANCHE APRÈS LA PENTECÔTE
(TROISIÈME D’OCTOBRE)</b>

<i><b>Au Nocturne</i></b>

<b>Du premier livre des Maccabées</b> (ch. IX)
Leçon i
(vv. 1-6) Cependant, dès que Démétrius apprit que Nicanor était tombé, ainsi que son armée, dans le combat, il se proposa d’envoyer de nouveau Bacchide et Alcime en Judée, et l’aile droite [de ses troupes] avec eux. Et ils s’en allèrent par la voie qui mène en Galgala, et posèrent leur camp à Masaloth, qui est en Arbelles; et ils la prirent, et firent périr un grand nombre d’âmes d’hommes. Au premier mois de l’année cent cinquante-deuxième, ils firent approcher l’armée près de Jérusalem; et ils se levèrent, et s’en allèrent à Bérée, au nombre de vingt mille hommes [de pied] et deux mille cavaliers. Or Judas avait posé son camp à Laïsa, et trois mille hommes choisis étaient avec lui; et ils virent que la multitude de l’armée était très grande, et ils craignirent fortement; et beaucoup se retirèrent du camp, et il n’en demeura que huit cents.

Leçon ii
(vv. 7-20) Et Judas vit que son armée avait grandement diminué et que la guerre le pressait; il fut brisé de cœur, parce qu’il n’avait pas le temps de les rassembler, et il sentit faiblir son courage. Cependant il dit à ceux qui étaient restés: «Levons-nous et allons à nos ennemis, pour combattre contre eux si nous pouvons.» Mais ils l’en détournaient, disant: «Nous ne le pourrons pas; mais délivrons nos âmes maintenant, et retournons vers nos frères, et alors nous combattrons contre eux; car nous sommes en petit nombre.» Et Judas dit: «Loin de nous de faire que nous fuyions devant eux. Si notre temps est venu, mourons avec courage pour nos frères, et n’attirons pas de reproche sur notre gloire.» Et l’armée [ennemie] sortit hors du camp et ils vinrent contre eux, et les cavaliers se divisèrent en deux corps, et les frondeurs et les archers marchaient en avant de l’armée, et les premiers de la bataille étaient les plus vaillants. ¶ Bacchide était à l’aile droite; et la légion s’approcha des deux côtés, et ils sonnaient des trompettes. Mais ceux qui étaient du parti de Judas [en] sonnèrent aussi eux-mêmes, et la terre fut émue du bruit des armées; et le combat fut engagé depuis le matin jusqu’au soir. Et Judas vit que l’aile à droite de l’armée de Bacchide était la plus forte, et tous ceux d’un cœur ferme vinrent ensemble auprès de lui. Et [cette] aile droite fut rompue par eux et [Judas] les poursuivit jusqu’à la montagne d’Azot. Mais ceux qui étaient à l’aile gauche virent que l’aile droite avait été rompue, et suivirent par derrière Judas et ceux qui étaient avec lui; et le combat devint plus opiniâtre, et il tomba beaucoup de blessés de part et d’autre. Et Judas tomba mort, et tous les autres s’enfuirent. Et Jonathas et Simon emportèrent Judas leur frère, et l’ensevelirent dans le sépulcre de leurs pères, en la cité de Modin. Et tout le peuple d’Israël le pleura avec de grandes lamentations.


Lecture du saint Évangile selon saint Matthieu
(ch. IX, 1-8.
Version du <i>Lectionnaire</i> de 1964-65)

Leçon iii
En ce temps-là,
Jésus, étant monté dans une barque,
passa sur l’autre rive.
Il vint dans sa ville.
Et voici qu’on lui apporte
un paralytique étendu sur un lit.
Jésus, voyant leur foi, dit au paralytique:
«Confiance, mon enfant, tes péchés te sont remis.»
Mais voici que des scribes se dirent en eux-mêmes:
«Cet homme-là blasphème!»
Voyant leurs pensées, Jésus dit:
«Pourquoi ces pensées méchantes dans vos cœurs?
Quel est le plus facile, de dire:
Tes péchés sont remis,
ou de dire: Lève-toi et marche?
Eh bien! pour que vous sachiez que le Fils de l’homme
a pouvoir sur terre de remettre les péchés,
lève-toi, dit-il alors au paralytique,
prends ton lit, et retourne dans ta maison.»
L’homme se leva et retourna dans sa maison.
En voyant cela, les foules furent prises de crainte,
et elles glorifièrent Dieu,
qui a donné un tel pouvoir aux hommes.


Guérison du paralytique, par Quentin Varin (église Saint Louis, Fontainebleau)

Homélie de saint Pierre Chrysologue, évêque [de Ravenne, † 450-451]
(Sermon 108, 1.
Texte latin: PL 52, 339;
Ce sermon serait plutôt de s. Maxime, év. de Turin [† 470])

Ce que nous avons lu aujourd’hui dans l’Évangile nous montre que les actions humaines du Christ renferment des mystères divins, et que dans les choses visibles il accomplissait des œuvres invisibles. «Il monta dans la barque, dit l’Évangéliste, traversa la mer et vint dans sa ville.» N’est-il pas celui qui, refoulant les eaux, mit à nu les abîmes de la mer, pour que le peuple d’Israël traversât à pied, au milieu des ondes étonnées, la gorge étroite formée par les eaux suspendues en montagnes? N’est-ce point lui qui aplanit sous les pieds de Pierre les vagues soulevées, en sorte que l’élément liquide pût fournir un solide appui aux pas d’un homme?


<b>III. COMMENTAIRE PATRISTIQUE DE L’ÉVANGILE DU MISSEL DE 1970-2002</b>

VINGT-NEUVIÈME DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE
(Cycle des lectures dominicales A)

La <i>Liturgia Horarum</i>, c’est-à-dire le nouveau bréviaire romain, ne donne pas de commentaire de l’évangile de chaque dimanche, contrairement à la tradition. On a donc donné ci-après le commentaire que le <i>Bréviaire Romain</i> en vigueur jusqu’en 1960 donne pour l’évangile de la messe du XXII° dimanche après la Pentecôte: <i>Mt</i> 22, 15-21.

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Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu
(22, 15-21.
Traduction liturgique)

Les pharisiens se concertèrent pour voir
comment prendre en faute Jésus en le faisant parler.
Ils lui envoient leurs disciples,
accompagnés des partisans d’Hérode:
«Maître, lui disent-ils, nous le savons:
tu es toujours vrai et tu enseignes le vrai chemin de Dieu;
tu ne te laisses influencer par personne, car tu ne fais pas de différence entre les gens.
Donne-nous ton avis:
Est-il permis, oui ou non, de payer l’impôt à l’empereur?»
Mais Jésus, connaissant leur perversité, riposta:
«Hypocrites! pourquoi voulez-vous me mettre à l’épreuve?
Montrez-moi la monnaie de l’impôt.»
Ils lui présentèrent une pièce d’argent.
Il leur dit:
«Cette effigie et cette légende, de qui sont-elles?
– De l’empereur César», répondirent-ils.
Alors il leur dit:
«Rendez donc à César ce qui est à César,
et à Dieu ce qui est à Dieu.»


Homélie de saint Hilaire, évêque [de Poitiers, † 367]
(Sur Matthieu 23, 1-2: SC 258, 1044-1045)

Souvent les pharisiens s’agitent et ne peuvent tirer des faits passés l’occasion d’incriminer Jésus. Car aucun défaut ne pouvait se glisser ni dans ses actes ni dans ses paroles. Mais dans leur malice, ils s’efforcent de découvrir la moindre faille pour l’accuser. Or Jésus appelait tout le monde à passer des vices du siècle et des superstitions religieuses humaines à l’espérance du Royaume des Cieux. Les pharisiens, par conséquent, tendent un piège subtil dans la façon de formuler leur question: ou bien violer le pouvoir séculier, ou bien admettre évidemment l’obligation de payer le tribut à César.

Connaissant le secret de leurs pensées, (car Dieu observe ce qui est caché au plus intime des hommes) Jésus se fait apporter un denier, et il s’informe de qui sont l’inscription et l’effigie. Les pharisiens répondent: «De César.» Il leur dit: «A César il faut rendre ce qui est à César, et à Dieu, ce qui est à Dieu.» Réponse vraiment admirable, et solution parfaite que cette parole céleste! Le Seigneur équilibre si bien tout entre le mépris du siècle et l’injure blessante pour César, qu’il décharge les âmes consacrées à Dieu de tous les soucis et embarras humains en décrétant qu’il faut rendre à César ce qui lui appartient. Car s’il ne reste rien de lui chez nous nous ne serons pas obligés de lui rendre ce qui lui appartient.

Si au contraire, nous couvons son bien, si nous recourons à son pouvoir, nous nous astreignons aussi comme des mercenaires, à gérer un patrimoine étranger, et il n’y a point à se plaindre d’injustice: il faut rendre à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui lui revient: notre corps, notre âme, notre volonté. C’est de lui en effet que nous les tenons au départ et dans leur accroissement; il est donc juste qu’ils retournent entièrement à celui dont ils reconnaissent tirer tout ensemble l’origine et le progrès.


<b>Oraison</b>
(= <i>MR</i> 1962: dim. après l’Ascension)
Omnípotens sempitérne Deus,
fac nos tibi semper
et devótam gérere voluntátem,
et maiestáti tuæ sincéro corde servíre.

Traduction de D. Gaspar Lefebvre
Dieu tout-puissant et éternel,
faites que nous apportions toujours
une volonté fidèle à vous suivre
et un cœur sincère à vous servir.

     

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 Guérison du paralytique & monnaie de César: Dimanche (Bréviaire) par Alexandre  (2011-10-15 18:45:47)


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