seulement ! La messe a été célébrée dans le rit de 1965, qui est une réforme du rit de 1962. Le missel de 1965, outre quelques changements (moins de signes de croix et de génuflexion, plus de confiteor avant la communion, le Pater récité par l'assemblée...), il permet la concélébration. Dans ce cas, la diction à haute voix du canon est de mise, pour des raisons évidentes d'unité de la parole.
On peut toujours discuter du bien fondé de ce choix du missel de 1965, alors que le Motu Proprio se réfère au missel de 1962... Mais nous n'avons pas tous les éléments du choix fait par Fontgombault, et ce n'est certes pas à nous de juger !
Je ne suis pas sûr que l'on puisse s'appuyer sur ce seul point de la concélébration d'hier pour parler de manque de "résistance" de Fontgombault... Dom Louis Marie a bien concélébré, et ce n'était certes pas la première fois !, et combien d'autres Pères Abbés ! Il n'est d'ailleurs que de considérer les remerciements et l'éloges de Dom Forgeot pour constater combien il a été, pendant tout son abbatiat (plutôt mouvementé quant à l'histoire de l'Église), un modèle d'équilibre, de sens de l'Église, de sens surnaturel et d'esprit d'unité autour du Souverain Pontife.
Grâce soit rendue à Dieu de donner à notre Église et à notre pays de tels points de repères sûrs pour notre marche vers le Père !
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