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22 Septembre: St Thomas de Villeneuve (Bréviaire)
par Alexandre 2011-09-21 23:33:57
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Le 22 Septembre

<b>S. THOMAS DE VILLENEUVE,
ÉVÊQUE ET CONFESSEUR</b>

<i><b>Deuxième Nocturne</i></b>

<i>Leçon iv</i>
Thomas naquit en Espagne dans la ville de Font-Plain, au diocèse de Tolède, l’an du Seigneur mil quatre cent quatre-vingt-huit [1488], d’une famille très distinguée. Dès l’âge le plus tendre, il conçut pour les pauvres des sentiments tout particuliers d’affection et de miséricorde, et tout jeune encore, il en donna bon nombre de preuves; celle-ci, entre autres, que plus d’une fois il se dépouilla de ses vêtements pour couvrir ceux qui n’en avaient pas. Au sortir de l’enfance [vers 1503], il fut envoyé à Alcala pour y étudier les lettres, comme élève du grand collège de saint Ildefonse. Rappelé par la mort de son père, il consacra toute sa fortune à l’entretien de jeunes filles indigentes; puis, sans tarder, il revint à Alcala pour achever son cours de théologie et il se fit tellement remarquer par sa science, qu’on l’obligea d’occuper l’une des chaires de l’Université; il y traita avec un très grand succès les questions de philosophie et de théologie. En même temps, il ne cessait de demander à Dieu avec beaucoup d’instance dans ses prières de lui révéler la science des saints et de lui faire connaître une règle de conduite pour diriger sagement sa vie et ses mœurs. Ce fut donc sur l’inspiration de Dieu, qu’il embrassa l’institut des Ermites de saint Augustin [1516].

<i>Leçon v</i>
Devenu profès [1517], il excella dans toutes les vertus, dans tout ce qui t’ait l’ornement de la vie religieuse; il se fit surtout remarquer par son humilité, sa patience, sa continence et sa très ardente charité, Au milieu d’occupations variées et multiples, il tenait son esprit fortement appliqué à l’oraison et à la méditation des choses de Dieu. Forcé d’accepter le fardeau de la prédication, qu’on lui imposa à cause de l’éminence de sa sainteté et de sa doctrine, il retira, la grâce divine aidant, quantité de pécheurs de la fange du vice pour les faire entrer dans la voie du salut. Placé comme supérieur à la tête de ses frères, il sut allier, dans une juste mesure, la prudence, la justice et la douceur à la sollicitude et la sévérité, si bien qu’il raffermit ou rétablit l’ancienne discipline de son Ordre dans un grand nombre de maisons.

<i>Leçon vi</i>
Désigné pour occuper le siège archiépiscopal de Grenade, il rejeta cette dignité avec une humilité et une persistance admirables. Peu après cependant, sur l’ordre de ses supérieurs, il accepta le gouvernement de l’Église de Valence [1544]. Pendant onze années environ, il l’administra avec tant de soin, qu’il accomplit tous les devoirs d’un très saint et très vigilant pasteur, sans rien changer à son genre de vie habituel. Son inépuisable charité s’exerça plus généreusement encore, prodiguant aux pauvres les revenus considérables de son Église et ne gardant même pas un lit en sa possession; car celui sur lequel il était couché au moment où le Christ l’appela au ciel, lui fut prêté par l’indigent à qui il l’avait donné peu auparavant à titre d’aumône. Il s’endormit dans le Seigneur le six des ides de septembre, à l’âge de soixante-huit ans [8 sept. 1555]. Pendant sa vie et après sa mort, Dieu voulut manifester par des miracles la sainteté de son serviteur. Ainsi un grenier dont tout le froment avait été distribué aux pauvres, se trouva tout à coup rempli ; et un enfant mort revint à la vie auprès de son tombeau. En raison de ces miracles et de beaucoup d’autres encore qui le glorifièrent, il fut inscrit au nombre des Saints par le souverain Pontife Alexandre III [1658 ; inscrit au calendrier romain l’année suivante].

Pour cette fête simplifiée (et Bréviaire 1961) :

<i>Leçon ix (ou iii) </i>
Né dans la ville de Font-Plain du diocèse de Tolède en Espagne [1488], Thomas apprit dès le début de sa vie de ses parents vraiment bons, la piété et une charité particulière envers les pauvres, charité dont il donna des exemples remarquables durant tout le cours de sa vie. Encore enfant, il se dépouilla plus d'une fois de ses vêtements pour couvrir ceux qui en manquaient: adolescent, il consacra, après la mort de son père, tout son héritage à la subsistance des vierges indigentes. Ayant achevé son cours de théologie, il entra par l'inspiration divine dans l'Institut des Ermites de saint Augustin [1516]. Là, orné de toutes les vertus, il excella surtout par sa charité envers les pauvres et les pécheurs qu'il s'efforçait de retirer de la fange des vices. Sa miséricorde brilla spécialement lorsque appelé en vertu de l'obéissance à gouverner l'Église de Valence [1544], il remplit sa charge comme un pasteur très vigilant et distribua aux pauvres les abondants revenus de son église, ne se réservant pas même un lit. Il s'endormit dans le Seigneur, le six des Ides de septembre, âgé de soixante-huit ans [8 sept. 1555, canonisé en 1658].


<b><i>Troisième Nocturne</i></b>

(du Commun d’un Confesseur Pontife, 1° lieu)

<b>Lecture du saint Évangile selon saint Matthieu</b>
(ch. XXV, 14-23. Trad. du <i>Lectionnaire</i> de 1964-65)

En ce temps-là,
Jésus dit à ses disciples cette parabole:
«Un homme, partant en voyage,
appela ses serviteurs et leur confia ce qui lui appartenait.
A l’un, il remit cinq talents,
à un autre, deux,
à un autre, un seul,
à chacun selon ses capacités;
puis il partit.
Aussitôt, celui qui avait reçu les cinq talents
s’en alla les faire valoir, et il en gagna cinq autres.
Pareillement, celui qui en avait reçu deux
en gagna deux autres.
Mais celui qui en avait reçu un seul
s’en alla creuser un trou dans la terre,
et il cacha l’argent de son maître.
Longtemps après, le maître de ces serviteurs revient,
et il règle ses comptes avec eux.
Celui qui avait reçu les cinq talents
s’avança et en présenta cinq autres, en disant:
«Maître, tu m’as confié cinq talents;
voici que j’ai gagné cinq autres talents.»
Son maître lui dit:
«C’est bien, serviteur bon et fidèle,
en peu de choses tu t’es montré fidèle,
je t’en confierai beaucoup.
Entre dans la joie de ton maître.»
Celui qui avait reçu deux talents s’avança et dit:
«Maître, tu m’as confié deux talents;
voici que j’ai gagné deux autres talents.»
Son maître lui dit:
«C’est bien, serviteur bon et fidèle,
en peu de choses tu t’es montré fidèle,
je t’en confierai beaucoup.
Entre dans la joie de ton maître.»

<b>Homélie de saint Grégoire, pape</b>
(<i>Homélies sur les Évangiles</i> 9, n. 1.
Texte latin et autre trad. française : <i>SC</i> 485, 226-229)

Cette lecture du saint Évangile nous avertit, mes très chers frères, de bien être sur nos gardes, de crainte que nous qui avons reçu plus que les autres en ce monde, nous ne soyons, à cause de cela, jugés plus sévèrement par l’Auteur du monde. Car plus les dons sont nombreux, plus grand est le compte qu’il en faut rendre. Les grâces que nous recevons doivent donc rendre chacun de nous d’autant plus humble, d’autant plus prompt à servir Dieu qu’il prévoit devoir lui rendre compte de plus de bienfaits. Voilà qu’un homme partant pour un voyage appelle ses serviteurs et leur partage des talents qu’ils doivent faire valoir. Mais, longtemps après, il revient pour leur en demander compte. Il récompense du gain qu’ils apportent ceux qui ont bien employé son argent, mais il condamne le serviteur qui a négligé de le faire valoir.

<i>Leçon viii</i>
Quel est donc cet homme qui part pour faire un voyage, sinon notre Rédempteur, qui est monté au ciel avec la chair qu’il avait prise? Car la terre est le propre pays de la chair, et celle-ci est pour ainsi dire emmenée à l’étranger, quand elle est placée dans le ciel par notre Rédempteur. Il est dit que cet homme, partant pour un voyage, remit ses biens à ses serviteurs, parce que Jésus-Christ laissa à ses fidèles des dons spirituels. A l’un il confia cinq talents, à un autre deux, et à un troisième un talent. Le corps est doué de cinq sens, à savoir: la vue, l’ouïe, le goût, l’odorat et le toucher. Le don des cinq talents exprime donc celui des cinq sens, ou de la connaissance des choses extérieures; les deux talents représentent l’intelligence et l’action; et le don d’un talent désigne seulement l’intelligence.

Mémoire de S. Maurice et de ses Compagnons, Martyrs :

<i>Leçon ix</i>
L’empereur Maximien ayant conduit son armée en Gaule, s’arrêta sur les confins du territoire de Sion, pour offrir un sacrifice [III° siècle]. Mais la légion thébaine, ne voulant pas se souiller en participant à des cérémonies sacrilèges, se tint à l’écart du reste des troupes L’empereur leur envoya des soldats les avertir en son nom que, s’ils voulaient avoir vie sauve, ils devaient se rendre au camp pour les sacrifices. Ils répondirent que la religion chrétienne le leur défendait. Indigné par cette réponse et encore plus irrité qu’auparavant, Maximien envoya une partie de ses troupes contre les Thébains, avec ordre de les décimer. Mais eux, de leur propre mouvement et animés surtout par les exhortations de Maurice, préférèrent se soumettre au martyre plutôt qu’aux injonctions impies de l’empereur; celui-ci fit donc massacrer par son armée entière tous ceux de la légion, unanimes à confesser inébranlablement le nom du Christ. Ils moururent le dix des calendes d’octobre.

     

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