Ça n’est que la mienne.
Lorsque j’ai une piqûre de moustique, des fois, je trouve bien de m’apaiser avec une crème spécialement faite pour apaiser les démangeaisons. C’est vrai que ça soulage.
Ceci dit, depuis toute petite, j’ai eu toutes sortes de maladies et d’opérations chirurgicales pour terminer par un cancer il y a quelques temps.
Les douleurs ont augmenté au fur et à mesure des années, et qu’aujourd’hui je peux dire qu’elles m’ont servi pour mieux endurer ce cancer avec un lourd traitement (chimiothérapie, radiothérapie).
Tout ce que j’ai vécu, avant que Dieu me convertisse, a été difficile et long, mais depuis mon cancer je vis avec Lui à mes côtés et cela est plus facile et, surtout ça sert à quelque chose car nous pouvons beaucoup offrir…
Il me semble donc important d’expliquer aux enfants la nécessité de la Croix, de la douleur, même intérieure (contrariétés, humiliations…), parce qu’à travers cela Dieu veut nous apprendre quelque chose. Toujours.
De la Croix de Jésus en est ressorti la lumière et la vie éternelle (chose simple à expliquer à des enfants) et que donc une petite piqûre n’est rien comparé à ce que Jésus a souffert pour nous.
On peut également leur parler d’autres enfants bien plus malades ou bien plus malheureux qu’eux, notamment ceux qui n’ont pas à manger chaque jour, et là, c’est également une souffrance.
Lors de mon cancer, j’ai croisé des enfants d’à peine une dizaine d’années atteints d’un cancer, et je me suis rendu compte qu’ils avaient plus de résistances que nous et plus de volonté également pour aller mieux. Il est vrai que leur métabolisme les aide aussi. C'est étonnant.
Pour tout ce qui est petits bobos, j’ai les ai toujours minimisé aux yeux de mes enfants, les invitant ainsi à avoir du courage et à avoir ce sentiment en premier lors d'épreuves.
Pour ma part, il me semble que nous devons tout dire et expliquer à nos enfants, sans minimiser les choses, mais en choisissant les mots qu’il faut pour ne pas les choquer… et surtout toujours positiver.
Des ténèbres de la Croix de Notre-Seigneur Jésus-Christ est venue la lumière…
Par contre, il ne faut jamais oublier que Dieu ne veut pas que l’on souffre, et qu’il faut donc tout mettre en œuvre pour souffrir le moins possible.
Une chose que l’on ne doit pas omettre également lors des souffrances de nos enfants, ou de ceux (enfants ou adultes) qui ne savent pas, c’est de les inviter à s’adresser à Notre-Seigneur pour les Lui offrir, petites ou grandes… et qu’ils peuvent Lui dire de la façon qu’ils veulent.
Nous pouvons également leur proposer de faire cela seuls, afin de ne pas les gêner s’ils sont timides, et de Lui parler le plus simplement possible…
Le plus important c’est de trouver les mots pour chacun en fonction des sensibilités, car nous sommes tous différents.
Mais n’était-ce pas naturel pour une maman de serrer son enfant contre elle lorsqu’il souffre, car la souffrance, même pour un petit bobo, n’est pas la même chose pour lui que pour nous ? L’entourant ainsi de tout notre amour, il s’apaise de suite.
Vous pouvez regarder ensemble le DVD "Le lys de la montagne - Anne de Guigné", cela vous aidera.
Fraternellement
Véronique
autre documentaire concernant Anne de Guigné
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