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10 Sept.: S. Nicolas de Tolentino (bréviaire)
par Alexandre 2011-09-09 21:03:34
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Le 10 Septembre

<b>S. NICOLAS DE TOLENTIN, CONFESSEUR</b>


<i><b>Deuxième Nocturne</i></b>

<i>Leçon iv</i>
Nicolas, dit de Tolentino, à cause de son long séjour dans cette localité [de 1279 à 1305], naquit à Saint-Ange, ville de la Marche d’Ancône, de parents recommandables par leur piété [1245]. Ceux-ci, dans un voyage qu’ils avaient fait à Bari [425 km environ], pour accomplir un vœu en vue d’obtenir des enfants, avaient reçu de saint Nicolas l’assurance qu’il leur naîtrait un fils; et ce fils leur ayant été accordé, ils lui imposèrent le nom du Saint. Dès l’âge le plus tendre, l’enfant donna l’exemple de vertus nombreuses, et surtout d’abstinence, car à peine âgé de sept ans, à l’imitation du bienheureux Nicolas lui-même, il commença à jeûner plusieurs fois la semaine, coutume qu’il conserva dans la suite, en se contentant de pain et d’eau.

<i>Leçon v</i>
N’étant encore qu’adolescent, il s’enrôla dans la milice ecclésiastique et fut pourvu d’un canonicat. Un jour qu’il assistait au sermon qu’un prédicateur de l’Ordre des Ermites de saint Augustin faisait sur le mépris du monde, il en fut touché, et sur-le-champ il entra dans cet Ordre [1263, à 18 ans]. Il y observa les préceptes de la vie religieuse dans leur plus rigoureuse exactitude, portant des habits grossiers, domptant son corps par des disciplines et des chaînes de fer, s’abstenant de viande et presque de toute nourriture, pratiquant dans un degré éminent la charité, l’humilité, la pénitence et toutes les vertus.

<i>Leçon vi</i>
Bien que Satan le fatiguât de ses ruses jusqu’à le frapper, l’assiduité de son application à la prière ne connut pas de défaillance. Toutes les nuits, durant les six derniers mois de son existence, il entendit des concerts angéliques dont la suavité lui faisait pressentir les joies du paradis et l’amenait à répéter fréquemment ces paroles de l’Apôtre: «Il me tarde de mourir pour être réuni au Christ» (<i>Ph</i> 1, 23). Il prédit à ses frères le jour de sa mort, qui fut le quatre des ides de septembre [10 septembre 1305]. Des miracles nombreux, même après sa mort, rendirent son nom illustre. Ces miracles ayant été judiciairement et régulièrement constatés, le Pape Eugène IV le plaça au nombre des Saints [1446].

Pour cette fête simplifiée (ou Bréviaire 1961) :

<i>Leçon ix (ou iii)</i>
Nicolas dit de Tolentin, à cause de son long séjour dans cette localit é [de 1279 à 1305], naquit à Saint-Ange, ville de la Marche d'Ancône, de parents pieux qui l'obtinrent de Dieu par l'intercession de saint Nicolas à la suite d'un vœu [1245]. Encore enfant, il donna des marques de nombreuses vertus et pratiqua spécialement l'abstinence. Inscrit ensuite dans la milice cléricale et fait chanoine, il entendit un jour un prédicateur de l'Ordre des Ermites de saint Augustin parier du mépris du monde, et enflammé par ce discours, entra aussitôt dans le même Ordre [1263, à 18 ans]; il y mena un genre de vie religieuse très austère domptant son corps par le jeûne, les vêtements grossiers, les disciplines et chaînes de fer, et brillant par toutes les autres vertus. Bien que tourmenté de diverses façons par les pièges du démon qui le frappait parfois de fouets, il n'interrompait pas ses oraisons assidues. Durant les six derniers mois de sa vie, il entendit chaque nuit le concert des anges. Ayant enfin prédit le jour de sa mort, il s'endormit dans le Seigneur [10 septembre 1305]. Rendu célèbre par des miracles pendant sa vie et après sa mort, il fut porté par Eugène IV au nombre des saints [1446].

<i><b>Troisième Nocturne</i></b>

(L’homélie est tirée du Commun, 2° lieu)

<b>Lecture du saint Évangile selon saint Luc</b>
(Ch. XII, 32-34; trad. du <i>Lectionnaire</i> de 1964-1965)

<i>Leçon vii</i>
En ce temps-là,
Jésus dit à ses disciples:
«Ne craignez pas, petit troupeau,
car votre Père a bien voulu vous donner le Royaume.
Vendez ce que vous possédez, et donnez-le en aumônes.
Faites-vous des bourses qui ne s’usent pas,
un trésor impérissable dans le ciel;
là, le voleur n’entre pas,
et les vers ne détruisent pas.
Là où est votre trésor,
là aussi sera votre cœur.».

Homélie de saint Bède le Vénérable, prêtre (<i>Sur Luc</i>, l. IV, ch. 54, sur Luc. XII. Texte latin: <i>CCL</i> 120, 254-255; trad. du Carmel de Bruges [éd. 1926])

Notre Seigneur appelle petit le troupeau des élus, soit à cause du très grand nombre des réprouvés, soit plutôt par affection pour l’humilité; car il veut que son Église, quelque développement qu’elle prenne par le nombre de ses membres, croisse néanmoins en humilité jusqu’à la fin du monde, et parvienne dans l’humilité au royaume promis. C’est pourquoi, encourageant et consolant les labeurs de cette Église à laquelle il commande de chercher uniquement le royaume de Dieu, il promet à cette même Église le royaume que lui donnera le Père dans son infinie bonté.

<i>Leçon viii</i>
«Vendez ce que vous avez, et donnez l’aumône.» Ne craignez point, dit notre Seigneur, qu’en combattant pour le royaume de Dieu vous veniez à manquer des choses nécessaires à la vie; vendez même, pour le donner en aumône, ce que vous possédez. On accomplit dignement ce conseil quand, après avoir méprisé une fois pour toutes, ses biens pour le Seigneur, on s’adonne ensuite au travail des mains afin de pouvoir se nourrir soi-même et faire l’aumône. C’est de quoi l’Apôtre se glorifie, en disant: «Je n’ai convoité ni l’or, ni l’argent, ni le vêtement de personne, comme vous le savez vous-mêmes; parce que, à l’égard des choses dont moi et ceux qui sont avec moi avions besoin, ces mains y ont pourvu. Je vous ai montré en tout, que c’est en travaillant ainsi qu’il faut soutenir les faibles» (<i>Ac</i> 20, 33).

<i>Leçon ix</i>
«Faites-vous des bourses que le temps n’use point», c’est-à-dire en répandant des aumônes, car leur récompense demeurera éternellement. Il ne faut pas interpréter ce précepte en ce sens qu’il soit défendu aux saints de conserver quelque argent pour subvenir à leurs propres besoins ou à ceux des pauvres, puisque l’Évangile nous apprend que notre Seigneur lui-même, bien qu’ayant les Anges à son service, n’a pas dédaigné, pour instruire son Église naissante, d’avoir une bourse; qu’il conservait les offrandes des fidèles, et qu’il en usait pour subvenir aux nécessités des siens ou d’autres indigents; mais ce n’est pas à cause de ces biens qu’il faut s’attacher au service de Dieu; ce n’est pas la crainte de la pauvreté qui doit faire jamais abandonner la justice.

     

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 10 Sept.: S. Nicolas de Tolentino (bréviaire) par Alexandre  (2011-09-09 21:03:34)


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