(source: le blog la bussola quotidiana)
Chers amis et notamment XA et autres lyonnais je vous fais suivre la traduction automatique en français grossièrement corrigée faute de temps, vu l'urgence.
---> À VOUS DE RÉAGIR :
Le Signis (World Catholic Association for Communication), qui en 2001 a fusionné l'Ocic (Organisation Catholique Internationale du Cinéma) et l'Unda (équivalent de l'Ocic pour la radio et la télévision). Les deux organisations s'occupent dans une optique éducative et catholique de cinéma, de télévision, de radio et de nouvelles technologies. Qu'est-ce que fait de sérieux le Signis c'est difficile à comprendre. Il jouerait un rôle par ses associations membres dans 140 pays avec une liste de délégués disséminés dans l'entier globe terrestre. En réalité le Signis ne fait à peu près rien. Une rencontre, quelques publications. De temps en temps il donne des signes de vie, en se signalant pour l'embarras que "oecumeniques" à des films présentés aux grands festivals internationaux (Cannes, Venise. Berlin). Qui aujourd'hui consulte le site Signis (www.signis.net), trouve en première page la nouvelle principale, l'affiche du film Lourdes de Jessica Hausner. À ce film de la réalisatrice autrichienne fut attribué le prix signis-Ocic à Venise en 2009. L'Ocic est présent au Lido depuis 1948, en distribuant régulièrement une reconnaissance catholique. Des scélératesses dans le cours du temps l'Ocic en a commises bien trop : citons une parmi toutes l'attribution du prix à Théorème de Pier Paolo Pa

"Lourdes" pour les informateurs catholiques du Signis est positionné sur Benoît XVI qui présente le nouveau site internet vatican, parce que le 27 Juillet à Lyon il y aura une projection du film. Voilà qu'est-ce que écrivent du film : « Jessica Hausner, jeune et talentueuse réalisatrice autrichienne, pose un regard bien non-conformiste sur le sanctuaire de Lourdes. Tout ce que nous savons de Lourdes, nous le retrouvons magnifié grâce à la méthode de prise de Jessica Haussner qui rend à la perfection l'émotion de ce lieu unique ».

Un regard beaucoup lucide (« regard très lucides ») sur Lourdes ? Mais sommes-nous certains ? Il est avant tout (rappellons-nous de lui, parce qu'ce n'est pas une donnée insignifiante) le regard d'un incroyant, comme Jessica Haussner elle-même se définit. Donc, sans nous tourner trop autour avec les mots, Lourdes est un film athée. À Venise il fut récompensé par le Signis-Ocic pour cette raison : « Un choix motivé par l'acclimatation de l'oeuvre dans je ne dis pas catholique, mais à proportion des fondamentales problématiques humaines que le film soulève : la foi, la souffrance physique, l'espoir, les miracles, l'absolu. Avec une considérable adresse technique et artistique, le réalisateur nous mène aux frontières des attentes humaines, en laissant au spectateur de découvrir ce qui est signifié de la liberté humaine et de l'intervention divine ». Le jury était composé de Gianluca Arnone (Italie), Frank Désir (Etats Unis), Maximum Giraldi (Italie), Peter Malone (Australia), Joseph Palakeel (Inde), Astrid poltz-Watzenig (Autriche) et Magali Van Reeth (France)

Paroles au vent. dans "Lourdes" la réalisatrice autrichienne ne calque pas le brutal anticlericalisme scientiste d'Émile Zola, et ne fait pas la description de la bête crédulité populaire et de l'hystérie, commencée avec la bergère Bernadette (comme le voulait prouver Zola), même si en conclusion elle arrive aux mêmes conclusions. Dans le sanctuaire des dévotions on ne manifeste pas la divinité, mais le désir simplement humain de vaincre la souffrance et la maladie. En autres phrases, le christianisme est mort et enterré : ce qui reste est seulement crédulité, peut-être naturelle crédulité, et affaires. De tout on peut faire mention, bien moins que de foi. Au maximum d'une tension irrésistible pour la conservation de la vie.

Certaines organisations semblent faites exprès pour mettre en difficulté les catholiques. Maintenant, si un juryde professionnels du cinéma, avec couverture vaticane, assigne le prix à un film, cela devrait pousser combien, du simple fidèle et des intellectuels les plus avertis jusqu'au clergé, à aller le voir. Par chance en Italie "Lourdes" personnene l'a vu . Certes ce peut être jugé une simple erreur d'évaluation [par le Signis-Ocic]. Vittorio Messori dans une expression quelque peu polémique rappela à raison le « masochisme clérical » (Corriere della Sera, 12 février 2009). La décision du Vatican de mettre fin à à l'étiquette catholique pour UCIP-ICOM devrait suivre pour endiguer le «masochisme continu du clergé».