A la mort de Pie XII, Golda Meir alors ministre des Affaires étrangères de l'Etat d'Israël déclara à l'ONU: " Nous pleurons un grand serviteur de la paix(...), il a maintenu l'idéal de la paix et de la charité. Pendant les dix années de la terreur nazie, quand notre peuple a souffert un martyre effroyable, la voix du Pape s'est élevée pour condamner les bourreaux et pour exprimer sa compassion envers les victimes." (Le Figaro 10 octobre 1958, p 6, cité par Joël-Benoît d'Onorio,

Pie XII et la Cité, Actes du colloque de la faculté de droit d'Aix en Provence, Téqui 1988, p.47.



La déclaration du grand rabbin Isaac Herzog en 1944:

" Le peuple israélien n'oubliera jamais ce que le Pape et ses délégués font pour nos malheureux frères et soeurs dans les heures les plus sombres de notre histoire. Ils sont inspirés par les principes de la religion qui sont les fondements de la vraie civilisation. C'est la preuve de l'existence de la Providence divine dans ce monde."
Cité par le rabbin David Dalin dans le Weekly Standard Magazine du 26 février 2001, publié dans "Pie XII et les Juifs "La Documentation catholique du 17 mars 2002, p.295. Ce même article contient d'autres déclarations.Le même auteur a publié également Pie XII et les Juifs, Le mythe du Pape d'Hitler, Perpignan, Tempora 2007.



La déclaration de Moshe Sharett, second Premier ministre israélien: "Mon devoir était de leur dire merci à lui (Le Pape) et à l'Eglise catholique au nom de tous les juifs pour tout ce qu'ils avaient fait dans les pays occupés". Cité par David Dalin dans le même article précité p.295.



La déclaration d'Albert Einstein (expulsé d'Allemagne en 1933) publiée initialement dans le Time Magazine est reproduite dans les Semaines religieuses de Versailles du 31 mars 1940. Il s'agit d'un hommage général à l'Eglise:

" Dès que la Révolution a éclaté l'Eglise catholique a été la seule à élever la voix contre l'assaut mené par Hitler contre la liberté. Jusqu'à cette époque,l'Eglise n'avait jamais retenu mon attention, maius aujourd'hui, j'exprime ma grande admiration et mon profond attachement envers cette Eglise qui, seule, a eu le couraghe de lutter pour les libertés morales et spirituelles."

L'ouvrage fondamental du consul général d'Israël à Milan, Pinchas Lapide , Three Popes and the Jews , New York, Hawthorn Books, Inc. 1967 très souvent cité. Lapide écrivait en 1964 dans les remous de l'affaire du "Vicaire" et avant même la publication des ADSS:

" Le Pape personnellement, le Saint-Siège, les nonces, et toute l'Eglise catholique ont sauvé de 150OOO à 450000 Juifs d'une mort certaine(...)Je comprends très mal que l'on s'en prenne maintenant à Pie XII, alors que pendant de nombreuses années on s'est plu, en Israël, à lui rendre hommage. Au lendemain de la Libération de Rome, j'ai appartenu à une délégation de soldats de la brigade palestinienne qui a été reçue par le Pape et qui lui a transmis la gratitude de l'Agence juive, qui était l'organisme dirigeant du Mouvement sioniste mondial, pour ce qu'il avait fait en faveur des Juifs."Le Monde du 3 janvier 1964, cité par J.B. d'Onorio,
Pie XII et la Cité, op. cit., p.47.

article de Jean Chaunu "Pie XII de vénérable mémoire"

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