Histoire d'en rajouter... par Gentiloup 2011-05-09 01:22:51 |
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Oui, ce n'est pas n'importe quelle défaite, elle a du panache, même si elle est triste à pleurer bien sûr!
Les jeunes paras sont venus en nombre sauter sur Dien Bien Phu assiégé et perdu rien que pour soutenir leurs autres camarades piégés. Si ceux qui avaient le pouvoir en France métropolitaine les ont abandonné, eux, se sont dévoués jusqu'à la mort ou aux affreux camps vietminh.
Est-il besoin de rappeler ce traître, ce judas, Georges Boudarel, commissaire politique dans un camp vietminh qui après avoir été chef de camp vietminh a été récompensé par ses pairs d'un poste de prof dans une université et débouté de poursuites?
De juin 1952 à février 1954, Georges Boudarel a en effet été commissaire politique du Viêt-minh, et c’est à ce titre qu’il fut chargé de la rééducation idéologique des militaires français prisonniers dans des camps de brousse.
436 hommes blessés durant la bataille, 858 ont été évacués par
la Croix-Rouge. Les 3 578 autres soldats, jugés aptes à la captivité,
selon les critères viêt-minh, ont été transportés vers des
camps de concentration. Les 400 prisonniers valides ont dû
rejoindre à pied leur camp situé à près de 600 kilomètres. Le
« convoi 42 » a perdu 83 hommes au cours de la longue marche.
250 hommes reposent à jamais dans les fondrières de
l’effroyable « camp 42 ». Moins de 70 recouvrent la liberté en
septembre 1954.
Tous les prisonniers ont souffert des marches forcées, des
privations de nourriture, et de l’absence de soins, ce qui a favorisé
l’apparition de maladies : paludisme, dysenterie, tuberculose,
dénutrition, affections neuropsychiatriques... qui ont souvent
entraîné leur mort. Ces hommes n’ont pas bénéficié de l’application
de la convention de Genève, puisqu’aux yeux des soldats
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viêt-minh, ils n’étaient pas des prisonniers de guerre, mais les
« instruments aveugles » du colonialisme et du capitalisme.
Le 7 février 1953, Georges Boudarel, alors professeur
d’histoire, prit en main le camp 113 situé au Nord Tonkin dans
la région de Ha-Giang. Avec une cruauté perverse, il appliqua
sur ses compatriotes la méthode d’avilissement par la faim, la
déchéance physique, l’endoctrinement politique et la délation
entre détenus. Durant l’année de son intervention au camp 113,
sur 320 prisonniers français, 278 ont péri.
Profitant de la loi d’amnistie de 1966, il n’eut aucun mal à
obtenir le rétablissement de ses droits universitaires.
Quelques années plus tard, se préoccupant de sa retraite, il
demanda la validation de ses « loyaux services » du 19 décembre
1950 au 30 septembre 1967, en indiquant pour la période 1951-
1954 : « Voyage d’études en Extrême-Orient » et pour celle de
1955 à 1958 : « professeur de français à l’école de pédagogie de
Hanoi ».
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