le "re-mariage" est un adultère aux yeux de Dieu par jejomau 2016-11-05 17:05:28 |
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J'ai beau regarder sur plusieurs centaines de siècles, voire sur quasiment presque deux millénaires, le Magistère de l'Eglise dit toujours la même chose : le divorce , c'est mal; le "re-mariage" est un adultère péché grave aux yeux de Dieu qui ne peut en aucun cas être cautionné par un évêque catholique... A fortiori l'évêque de Rome !
Can. 9. De même une femme croyante, qui a quitté son mari croyant adultère et qui épouse un autre, il sera interdit qu'elle l'épouse ; si elle l'épouse néanmoins, elle ne recevra pas la communion avant que celui qu'elle a abandonné ait quitté d'abord le monde ; à moins que peut-être la contrainte de la maladie ne pousse à la lui donner.
Concile d'Elvire
si des hommes qui sont revenus après une longue captivité (dûe à la guerre) persévèrent à ce point dans l'amour de leurs femmes qu'ils désirent qu'elles reviennent dans l'union avec eux, il faut renoncer à ce que la nécessité a provoqué, et le considérer comme exempt de faute, et rétablir ce qu'exige la fidélité.
314
(Chap.4) Mais si certaines femmes sont tellement prises d'amour pour leurs maris ultérieurs (leur deuxième mari) qu'elles préfèrent être attachées à eux plutôt que de revenir à la communauté légitime, elles doivent être blâmées à bon droit, en étant privées de la communion ecclésiastique : car au lieu d'une chose excusable elles ont choisi la souillure d'une faute, en montrant que leur a plu dans leur incontinence ce qu'un juste pardon aurait pu expier...
Concile de Chalcédoine
Réponses " Ad consulta vestra " aux Bulgares, 13 novembre 866.
La forme essentielle du mariage.
643
Chap. 3... Il suffira selon les lois du seul consentement de ceux dont on considère l'union ; si ce seul consentement devait faire défaut lors des noces, tout le reste, même réalisé avec l'union charnelle elle-même, sera vain , comme l'atteste le grand docteur Jean Chrisostome qui dit : " Ce qui fait le mariage, ce n'est pas l'union charnelle, mais le consentement (ce qui interdit de facto toute bénédiction par Dieu des unions dans le cadre d'un "re-mariage")
Lettre (fragments) " Verum post " à l'archevêque de Salerne,
L'effet du consentement matrimonial.
756
Si (entre un homme et une femme) intervient un consentement légitime 'de praesenti'..., en sorte que l'un reçoit expressément l'autre comme son époux par consentement mutuel et avec les paroles habituelles... qu'il y ait eu un serment ou non, il n'est pas permis à la femme d'épouser un autre. Et si elle a épousé, et même si l'union charnelle a suivi, elle doit être séparée de celui-là et être contrainte par la sévérité ecclésiastique à revenir au premier, et cela même si d'autres pensent autrement et si certains de nos prédécesseurs aussi ont pu en juger autrement.
Lettre Ex parte tua, à l'évêque de Modène, 1200.
La forme sacramentelle du mariage.
776
Nous voulons que pour les mariages qui à l'avenir seront contractés, tu observes ceci : si, après qu'est intervenu entre personnes légitimes un consentement 'de praesenti' - lequel dans de tels cas suffit, conformément aux déterminations canoniques ; et si lui seul fait défaut, même dans le cas où cela a été réalisé par l'union charnelle, tout le reste est en vain -, des personnes unies de façon légitime contractent ensuite de facto avec d'autres, ce qui auparavant a été fait selon le droit ne peut pas être rendu caduc.
Canons sur le sacrement du mariage (CONCILE DE TRENTE)
1807
7. Si quelqu'un dit que l'Eglise se trompe quand elle a enseigné et enseigne, conformément à l'enseignement de l'Evangile et de l'Apôtre Mt 5,32 Mt 19,9 Mc 10,11-12 Lc 16,18 1Co 7,11 que le lien du mariage ne peut pas être rompu par l'adultère de l'un des époux, et que ni l'un ni l'autre, même l'innocent qui n'a pas donné motif à l'adultère, ne peut, du vivant de l'autre conjoint, contracter un autre mariage ; qu'est adultère celui qui épouse une autre femme après avoir renvoyé l'adultère et celle qui épouse un autre homme après avoir renvoyé l'adultère : qu'il soit anathème.
Extraits de la constitution dogmatique « Gaudium et spes« - CONCILE VATICAN II -
49. L’amour conjugal
....les actes qui réalisent l’union intime et chaste des époux sont des actes honnêtes et dignes. Vécus d’une manière vraiment humaine, ils signifient et favorisent le don réciproque par lequel les époux s’enrichissent tous les deux dans la joie et la reconnaissance. Cet amour, ratifié par un engagement mutuel, et par-dessus tout consacré par le sacrement du Christ, demeure indissolublement fidèle, de corps et de pensée, pour le meilleur et pour le pire ; il exclut donc tout adultère et tout divorce.
50. Fécondité du mariage
1. Le mariage et l’amour conjugal sont d’eux-mêmes ordonnés à la procréation et à l’éducation (pas de bénédiction possible d'autres unions homosexuelles illégitimes aux yeux de Dieu et de l'Eglise Catholique)....
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