Ce que vous écrivez ici, vous l'avez pompé sur le site "Benoît et Moi".
Saint-Pierre était marié. Dans Math.8-14, on lit : "Jésus se rendit à la maison de Pierre. Il y trouva la belle-mère de Pierre au lit". Belle-mère écrit "πενθερά", qui signifie la mère de l'époux/épouse.
Dans plusieurs passages des Evangiles, on peut lire que sa femme l'a suivi, en se tenant toujours derrière le groupe avec les autres femmes.
Quand on dit que "l'homme ne doit pas séparer ce que Dieu a uni", on parle du divorce et non du fait de vivre éloigné l'un de l'autre ou séparément, pour une raison ou pour une autre.
L'Évangile ne parle que de la belle-mère de Pierre, mais ne dit rien de sa femme. La tradition hésite sur son nom. L'une d'elle, se réfère à saint Clément d'Alexandrie et la nomme "Perpétue". Aucune fête ne lui est attribuée par l'Église.
Selon la Chronique de Flavius Dexter, elle suivit saint Pierre à Jérusalem et Antioche après la Résurrection, puis à Rome vers l’an 42 ou 44. C'est sans doute ce qu'évoque saint Paul en parlant des "femmes-épouses" qui accompagnent certains apôtres, dont Pierre.
Selon Eusèbe de Césarée, citant saint Clément d'Alexandrie, l'épouse de Pierre serait morte martyre avant son mari. Il l'assista et l'encouragea dans l'épreuve.
Voici les versets en question.
Mt 8 14-15 : « Etant venu dans la maison de Pierre, Jésus vit sa belle-mère alitée, avec la fièvre. Il lui toucha la main, la fièvre la quitta, elle se leva et elle le servait ».
Mc 1 29-31 : « Et aussitôt, sortant de la synagogue, il vint dans la maison de Simon et d’André, avec Jacques et Jean. Or, la belle-mère de Simon était au lit avec de la fièvre, et aussitôt ils lui parlaient à son sujet. S’approchant, il la fit se lever en la prenant par la main. Et la fièvre la quitta, et elle les servait ».
Lc 4 38-39 : « Partant de la synagogue, Jésus entra dans la maison de Simon. La belle-mère de Simon était en proie à une forte fièvre, et ils le prièrent à son sujet. Se penchant sur elle, il menaça la fièvre, et elle la quitta ; à l’instant même, se levant elle les servait ».
Je précise qu’en milieu juif, en dehors des Esséniens, tout jeune juif de 18 à 20 ans devait se marier. Au-delà de cet âge, celui qui vivait sans femme était censé être habité par de mauvaises pensées, et celui qui se refusait au mariage manquait au commandement de la multiplication.
1ère épître de Paul aux Corinthiens (9,5) : « N'avons-nous pas le droit d'emmener avec nous une femme chrétienne (sous-entendu une épouse), comme les autres apôtres, et les frères du Seigneur, et Céphas » ? Saint-Paul parle bien des autres apôtres, des frères de Jésus et de Céphas, autre nom de Pierre.
1ère épître à Thimothée (3,2), Saint Paul écrit : « Aussi faut-il que l’épiscope soit irréprochable, mari d’une seule femme ».