Extrait : Les 80 descendants de la famille Tonquedéc s'étaient concertés sur internet pour décider du site qui accueillerait l'inhumation de leur ancêtre et la décision avait mis un certain temps avant d'être prise. Une ré-inhumation dans une église avait d'abord été proposée, mais la mesure étant interdite en France, cela n'a pu être possible.

Alors que :
Première sépulture en 1656 :
Conformément à ses dernières volontés, notamment exprimées par acte en date du 15 décembre 1649, Louise de Quengo exprime son vœu d'être enterrée au couvent des Jacobins de Rennes, couvent de frères dominicains qui ont accompagné le mari de Louise dans sa fin de vie. Au demeurant, le reliquaire de Toussaint de Perrien a été retrouvé par les archéologues, près du cercueil de son épouse.

Pourquoi une ré-inhumation dans une église ? Pas celle de l’emplacement d’origine ?
Normalement d’après le loi, ce qui est acquis en plein droit , par la volonté expresse des défunts, le droit doit être respecté ?

Combien de personnages , prêtres , évêques, rois et autres …Ont des tombeaux dans des églises , cathédrales ...Même des familles princières.
Va-t-on les retirer des édifices lors d’une mise à jour de l’un des tombeaux ?
Les sacrilèges de la commune de Paris , n’ont pas empêché les retours aux tombeaux.

C’est plus un désaccord familial :
Seconde sépulture en 2015
En 2015, la famille de Louise, en les personnes de Patrick de Quengo de Tonquédec, père de l'acteur Guillaume de Tonquédec, d'une part, intervient pour que leur ancêtre soit inhumée à Tonquédec, alors que les édiles rennais, notamment en la personne de Emmanuel Couet, penchent plutôt pour que Louise de Quengo, ainsi d'ailleurs qu'elle l'avait exprimé, et en raison même de son "ancrage rennais" soit ré-inhumée à Rennes.

D'autre part. :
Un évêque entouré de 5 prêtres célébrants pour une inhumation , d’une sans doute honorable Dame , mais décédée il y a plus de 400 ans ...
(2 Maccabées 12:46) C'est donc une sainte et salutaire pensée de prier pour les morts, afin qu'ils soient délivrés de leurs péchés.
Dans mon diocèse en l’an 2015 , l’évêque ne veut plus de prêtres pour les funérailles , pour des êtres tout aussi chers …
Tout en approuvant la très digne inhumation par des prêtres qui accomplissent le devoir envers les défunts, c’est bien une église à deux vitesses..

Ajoutons ,que l’événement avait éveillé la curiosité des archéologues et des scientifiques et permis d'«apporter aussi de précieuses informations sur les pratiques funéraires de l'époque, l'histoire des sciences et de la médecine», comme le mentionne l'Inrap sur son site internet un Une découverte exceptionnelle
Extrait : A l'intérieur, un corps dans un excellent état de conservation, qui a offert une mine d'informations aux anthropologues, médecins et historiens … C’est sans doute l’une des plus belles sépultures du 17e siècle jamais trouvées en France. Découverte à Rennes parmi 800 inhumations mises au jour entre 2011 et 2013 dans le couvent des Jacobins par une équipe de l’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap), un cercueil en plomb vient de livrer ses trésors après un an d’étude : un corps quasi intact enveloppé dans une tenue.

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