de l'Église est accablante en cette affaire. Alors que le judaïsme et l'Islam se rassemblent autour de leurs langues communes, elle abandonne ce qui faisait proprement sa catholicité, la langue de sa liturgie, de sa théologie, de sa culture. J'entendais tout à l'heure sur Radio Courtoisie que les malheureux prêtres de toutes nationalités européennes qui s'étaient retrouvés à Dachau s'entretenaient en latin - même les "kapo" s'adressaient à eux en cette langue.
La France est aussi infiniment coupable de se couper des racines de sa propre langue, de la rendre étymologiquement incompréhensible à ses enfants, qui n'auront de ce fait même plus accès à une littérature un peu exigeante. Déjà aujourd'hui les étudiants en lettres ont bien du mal à comprendre correctement un texte du XVIIè siècle (et même du XIXè).
On se prive encore d'un excellent exercice pour l'intelligence ; la grammaire, la traduction sont des discipline de précision, de finesse.
Mais tout cela est évidemment voulu dans la grande entreprise de destruction que nos subissons.
Peut-on espérer que les écoles catholiques sous contrat ne vont pas se laisser faire et garder (ou instaurer ?!) du latin obligatoire, le plus tôt possible ?
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