Voici ce que j'ai exposé sur le premier site où j'ai trouvé l'information.

Il y avait autrefois dans le droit canon un 'droit de patronage' (jus patronatus) qui permettait à certains de nommer des prêtres. Par exemple le Comte de Paris désignait une fois sur deux le chapelain de la chapelle royale de Dreux.
Il faut comprendre qu'existe quelque chose d'analogue pour le diocèse aux armées : en acceptant que les aumôniers soient payés par l'armée, l'Eglise accepte certaines conditions posées par l'institution militaire.
Ceci dit, l'institution en question met des aumôniers catholiques au service des militaires catholiques, et par conséquent s'interdit de son côté d'interférer dans la dimension religieuse de la mission de ces aumôniers.
Nous assistons donc à une clarification : le bulletin du diocèse aux armées relève de l'autorité spirituelle, non de l'autorité temporelle, et cette clarification est excellente.
Abbé Bernard Pellabeuf

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