Bonjour et bon dimanche, Lermuze.
1. Compte tenu du titre de votre message, je m'attendais à pire, et j'ai déjà lu pire, sous la plume d'un évêque, dans la mesure où certains d'entre eux sont devenus les accompagnateurs et les légitimateurs, qui plus est d'une manière moralisatrice, du sécularisme et du sociétalisme.
2. Nous avons eu successivement
- le devoir d'être anti-fasciste, mais pas le le droit d'être anti-communiste,
- le devoir d'être anti-raciste, mais pas le droit d'être anti-mondialiste.
3. Aujourd'hui, nous avons le devoir d'être "anti-phobiste", mais pas le droit d'être anti-atlantiste, ni celui d'être anti-islamiste.
4. Il est donc interdit d'être europhobe, homophobe, islamophobe, sionistophobe, mais il n'est pas interdit d'être cathophobe ou christianophobe, notamment à chaque fois que des catholiques, "fondamentalistes", entreprennent de résister, notamment face au sécularisme et au sociétalisme.
5. L'interdit auquel je pense ici est avant tout à caractère intellectuel et moral, mais il faudrait être aveugle pour ne pas voir que certains de ceux qui le prescrivent s'approchent à grands pas de la tentation d'aller en direction de ce que j'appelle un interdit mental.
6. Une attitude seulement critique, vigilante, analytique, évaluatrice, observatrice, sur l'atlantisme, l'homolâtrie, l'islamisme, le sionisme, n'est-elle pas pour certains l'antichambre d'un comportement europhobe, homophobe, islamophobe, sionistophobe, "donc" potentiellement anti-européen, anti-homosexuels, anti-musulmans et anti-sémite ?
Bon dimanche après-midi et à bientôt.
Scrutator.
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