L'Eglise n'accepte pas le divorce en vertu des paroles du Christ "ce que Dieu a uni, que l'homme ne le sépare pas".
Elle n'accepte la "séparation des corps" que dans des cas extrêmes où la cohabitation n'est vraiment plus possible (exemple : violences conjugales). Mais même en cas de séparation, le mariage n'est pas rompu, et les conjoints (même le conjoint non fautif) ont le devoir de chercher la réconciliation et de réunir ce qui est séparé.
Dans ces conditions il est bien entendu hors de question de nouer une nouvelle union, qu'elle se traduise par une union libre ou un mariage civil.
L'Eglise refuse la communion aux personnes qui sont objectivement en un état de péché public, effectivement, mais que ce soit ou non "scellé par un contrat public", du moment que c'est public.
Dans ces conditions, vous avez parfaitement raison de dire que cela ne concerne pas que les divorcés remariés et qu'ils ne devraient pas être les seuls à être montrés du doigt.
Sauf que la presse bien pensante se fait bien entendu l'écho de ce qui est pour elle le plus facile... donc le cas des divorcés remariés en particulier... et qu'en plus maintenant l'Eglise se saisit du sujet comme s'il était à "traiter" d'urgence, comme s'il y avait une possibilité de changer la doctrine en la matière, prêtant ainsi le flanc à l'épieu qu'on lui brandit.
Cordialement
Meneau
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