« Caïn où est donc Abel, ton frère ? Que lui as-tu fait … ? »

C'est la première fois que je lis cette traduction.

Dieu l'omniscient sait ce qui il est advenu d'Abel mais il n'induit rien dans la question. Il lui demande simplement Ou est ton frère? Qu'as-tu fait de ton frère (et pas du tout "a ton frère". Il y a une différence (certaine) entre les deux formulations.
Ce à quoi Caïn répond "Suis-je le gardien de mon frère?" avec une arrogance qui m'a toujours effrayée, mais dont j'ai compris avec le temps qu'elle était celle des mauvais.

Eh ben oui! Nous sommes à degrés variés les gardiens de nos frères. De nos jours toute la sensibilité des baptisés est canalisée vers Gaza, les Chrétiens d'Irak eux n'ayant droit qu'à une indifférence puisqu’ils devraient s’être déjà habitués à la persécution. Depuis le temps.

Qu'as-tu fait de ton frère?

Ce qui ne signifie pas qu'il faille culpabiliser famille, amis, société lorsque assassin enlève sa vie ou celle d'autrui. " Nous n'avons rien vu" " Qu'est-ce que je n'ai pas fait?" charrient la même idée d'innocenter le criminel en partageant généreusement sa culpabilité avec son entourage, mieux tout le monde.

Nous avons souvent droit à ce refrain pour des suicidés....Car il ne faut pas oublier que le Curé d'Ars a dit qu'entre le pont et l'eau etc etc.

Or Saint Jean-Marie Vianney était déjà mort depuis longtemps quand l'Eglise (et la société) ne tolérait pas le suicide.
De nos jours on se suicide pour faire l'objet d'un tweet, persuadé de reparaître par la porte après être sorti par la fenêtre. Car on l’a vu faire au cinéma…

"O Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours a Vous"

     

Soutenir le Forum Catholique dans son entretien, c'est possible. Soit à l'aide d'un virement mensuel soit par le biais d'un soutien ponctuel. Rendez-vous sur la page dédiée en cliquant ici. D'avance, merci !