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le Mythe moderniste des "re-mariages" dans l'Eglise Orthodoxe
par jejomau 2014-05-30 11:06:47
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Belle étude à découvrir dans CHIESA quant au Mythe très répandu partout sur le prétendu re-mariage possible dans l'Eglise Orthodoxe.

Cela indique - encore une fois - qu'il est devenu très important pour tout catholique de revisiter l'Histoire . Car nous assistons depuis des décennies à l'instillation d'erreurs et ceci accompli sciemment dans le but de modifier la Vérité

Voici ce que l'on apprend sur l'existence de ce soi-disant "re-mariage" possible dans l'Eglise Orthodoxe et sur lequel l'Eglise Catholique instituée par le Seigneur devrait prendre exemple :

Dernièrement, le cardinal Walter Kasper s’est référé à la pratique des Églises orthodoxes en ce qui concerne les seconds mariages pour soutenir que les catholiques divorcés et remariés devraient eux aussi avoir la possibilité de communier.

Toutefois il n’a peut-être pas prêté attention au fait que les orthodoxes ne communient pas lors du rite des seconds mariages, parce que ce qui est prévu dans le rite byzantin du mariage, ce n’est pas la communion, mais seulement l’échange de la coupe commune de vin, qui n’est pas du vin consacré



Chez les orthodoxes, les deuxièmes et troisièmes mariages, à la différence du premier, sont célébrés selon un rite particulier, défini comme “de type pénitentiel”. Étant donné que, dans le rite des seconds mariages, il manquait jadis le moment du couronnement des époux – que la théologie orthodoxe considère comme le moment essentiel du mariage – le second mariage est non pas un véritable sacrement mais, pour utiliser la terminologie latine, un "sacramentel", qui permet aux nouveaux époux de considérer que leur union est pleinement acceptée par la communauté ecclésiale. Le rite des seconds mariages s’applique également dans le cas d’époux restés veufs.

Le caractère non-sacramentel des seconds mariages trouve une confirmation dans le fait que la communion eucharistique a disparu des rites de mariage byzantins et qu’elle a été remplacée par la coupe, qui est considérée comme un symbole de la vie commune


Comment en est-on arriver à "croire" aujourd'hui que le second mariage était possible avec la possibilité de communier de nouveau ? Voilà ce que note Nicolas Bux :

la théorie selon laquelle une messe sans communion est invalide continue à influencer la liturgie actuelle......... Cette "opinion" erronée est aujourd’hui très répandue chez les clercs et chez les fidèles. C’est pourquoi, comme l’a fait observer Joseph Ratzinger : “Il faut reprendre conscience de manière beaucoup plus claire du fait que la célébration eucharistique n’est pas dépourvue de valeur pour ceux qui ne communient pas"



On se demande comment on est parvenu à ce point. Différents auteurs, au cours de la seconde moitié du siècle dernier, ont soutenu – rappelle Ratzinger – la théorie qui “fait découler l'eucharistie – de manière plus ou moins exclusive - des repas que Jésus prenait avec les pécheurs. […] Mais à partir de cette théorie on arrive ensuite à une idée de l'eucharistie qui n’a rien de commun avec la coutume de l’Église primitive”. Alors que Paul protège, en recourant à l'anathème, la communion de l'abus qui pourrait en être fait (1 Corinthiens 16, 22), la théorie ci-dessus propose “comme essence de l'eucharistie que celle-ci soit offerte à tout le monde sans aucune distinction et sans aucune condition préliminaire, […] même aux pécheurs, ou plus encore, même aux incroyants”.

Non, écrit encore Ratzinger : depuis les origines, l'eucharistie a été comprise comme un repas pris avec non pas avec les pécheurs, mais avec ceux qui s’étaient réconciliés : “Il existait aussi pour l'eucharistie, dès le début, des conditions d’accès bien définies [...] et de cette manière elle a construit l’Église”.

Par conséquent l’eucharistie reste “le banquet des réconciliés” , ce que la liturgie byzantine rappelle, au moment de la communion, par l'invitation "Sancta sanctis", les choses saintes pour les saints.



Mais, je me fais cette réflexion quand même : l'application du Concile Vatican II n'a-t-il pas permis que cette ERREUR monumentale se répande au sein des fidèles et même aujourd'hui des prêtres, des évêques, voire des cardinaux ? En effet, n'a-t-on pas assisté à la quasi-disparition du sacrement de confession remplacé par la "cérémonie pénitentielle" à Pâques ? Le sacrement de l'Eucharistie n'est-il pas PERCU par les fidèles comme un "repas" à prendre "dans la communion" plutôt que par le sacrifice du Fils, Vrai Dieu et Vrai homme, s'offrant à Dieu le Père ? En clair : CROIT-ON TOUJOURS DANS LA TRANSSUBSTANTIATION au sein de l'Eglise ? Ou pense-t-on qu'il s'agit de beaux "symboles" de "partages" de l'humanité dans un repas autour du pain ?

     

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 le Mythe moderniste des "re-mariages" dans l'Eglise Orthodoxe par jejomau  (2014-05-30 11:06:47)
      D'après ce site par Jean Ferrand  (2014-05-30 15:36:42)
          Les orthodoxes et la communion par Aigle  (2014-05-30 18:36:10)
              A ma connaissance par Jean Ferrand  (2014-05-30 21:34:14)
                  Merci par Aigle  (2014-05-31 10:03:51)


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