Comme dans ses précédents posts, notre ami converti "ordi" veut tellement prouver que sa Forme préférée est excellentissime, la 8è merveille du monde, qu'il s'emballe et au nom de "la réalité", il en vient à nier ... "la réalité".

Sans doute avez-vous été au contact de d'avantage d'abus que moi : je n'ai jusqu'ici fréquenté régulièrement que 4 paroisses différentes. L'exemple que vous donnez dans le Jura semble vous avoir en particulier profondément choqué.

Cependant, les exemples de différences que vous donnez (Jura mis à part) sont somme toute assez minimes : ils ne suffisent pas à dire que le rite est différent d'un endroit à l'autre. Ces différences ne sont pas rien, mais ce n'est pas non plus le plus important dans ce qui définit un rite. Non seulement l'essentiel sacramentel est certainement préservé, mais le rite a quand même une unité qu'on retrouve partout, tant au niveau de la structure que des formules principales (mis à part les abus qui justement ont été relevés, principalement le Kyrie et le Gloria).
(Il est vrai que je suis aussi convaincu, à la suite d'un Benoît XVI et d'un André Vingt-Trois, de la profonde unité substantielle et structurelle de l'unique rite latin, dans ses formes ordinaire et extraordinaire.)

C'est cela que j'ai essayé de dire, de façon sans doute maladroite, après avoir pourtant énuméré clairement certaines des différences qui sautent à nos yeux "pré-conciliaires".

Ceci posé, votre exemple nous donne une leçon à nous les "convertis" à la Forme extraordinaire : notre enthousiasme et, parfois, nos exagérations pour mieux prouver la justesse de nos vues, peuvent être passablement agaçants pour ceux et celles d'en face. La prochaine fois que nous serons en pleine discussion avec des "ordis", ayons le réflexe de nous dire : aïe, je commence à parler comme Dominique Bontemps, tâchons de baisser d'un cran et de revenir au réel. Merci cher Dominique, par votre contre-exemple, de nous pousser à être meilleurs la prochaine fois.

Je ne suis pas sûr que mon opinion mérite un tel mépris de votre part. Me mettre en cause de façon plus personnelle qu'argumentée, est-ce vraiment constructif ? Pardonnez-moi si vous avez vu le même défaut dans mon attitude.