Le Forum Catholique

...il aurait été preferable qu'il reste dans sa paroisse!

Voir ici : http://www.leparisien.fr/paris-75/paris-75008/les-confidences-du-cure-de-carla-10-05-2011-1442280.php

Attention : les tradis ne sont pas dans son coeur, extrait : "J’ai été confronté à un clan dur de gens puissants, aisés, une élite qui avait une vision traditionaliste de l’Eglise. Il y avait parmi eux des gens de l’Opus Dei. Je pensais pouvoir unifier, mais cela a été compliqué. Depuis, ils sont partis ailleurs."

J’ai été confronté à un clan dur de gens puissants, aisés, une élite qui avait une vision traditionaliste de l’Eglise. Il y avait parmi eux des gens de l’Opus Dei. J

Je me marre !


sp

mais vous faîtes bien de relever cette énormité.

On a affaire à un "moderne" d'esprit bien néo-gallican, bien dans le "complexe anti-romain" par cette simple bourde lexicale.

Le principal, voire l'unique défaut, de l'Opus Dei est précisément de ne pas être "traditionaliste" et même de tenir le traditionalisme en horreur.
La photo qui illustre l'article en dit long, au vu de la tenue débraillée. Il se réjouit d'avoir fait fuir une partie des paroissiens, les plus "durs", à savoir parmi les plus clairement catholiques.

En fait le curé, beaucoup en France (et à travers cet exemple en Italie aussi), assimile l'orthodoxie romaine post-conciliaire à du "traditionalisme". Cela montre à quel point la France n'est plus du tout "la fille aînée de l'Église", à supposer que cette formule vantarde ait jamais eu de pertinence.

Il est certain qu'avec ce type de prêtre, 68 ans il est vrai, on est fondé à s'interroger sur qui est vraiment en communion avec Rome, le Siège apostolique ...

ils ne se reproduisent pas, ils vont mourir, crever avec leurs erreurs.. cela n'est ni triste ni joyeux, c'est ainsi que finissent toutes les hérésies...

Nous, en attendant, on vit avec NSJC, et on est heureux de cela! ( enfin , on tente de le faire...)
Et on se fiche de la "politique " ecclésiale " du moment , seul compte l’Église .

je suis moins optimiste que vous. Ils se "reproduisent" hélas bien plus que vous ne le pensez et pas que dans le presbytérat.

Les matrices qui nourrissent le néo-modernisme sont toujours bien là, en action et pas qu'en France, la source est très loin d'être tarie.

Je suis plutôt frappé par la faiblesse de la "génération Benoît XVI" qui tarde à peser vraiment sur la vie de l'Église.

Le problème étant que "la politique ecclésiale du moment" est pour beaucoup dans la vie de l'Église du "moment", ce moment où vous et moi sommes. L'Église du XXIIè siècle sera sûrement formidable mais ...

Je suis étonné comment tous ces tenants de la pastorale du passé arrivent encore à occuper l'espace ecclesial. Et je partage le sentiment de Luc, la génération Benoit XVI tarde à "restaurer" et les paroisses sont encore largement controlées par les nostalgiques d'un temps révolu.
J'avais fait un jour ce constat: des prêtres progressistes arrivent à imposer leurs vues à des publics dits conservateurs mais l'inverse n'est pas vrai, car très vite le prêtre restaurationiste se voit attaqué de manière souvent violente et s'en va. Sommes-nous trop passifs?
caius

Le principal, voire l'unique défaut, de l'Opus Dei est précisément de ne pas être "traditionaliste" et même de tenir le traditionalisme en horreur

Je pense que votre vision de l'Opus Dei date un peu. Un prêtre de l'Opus Dei m'a dit qu'à présent on apprend le VOM dans certains de leurs séminaires. Lui-même dit indifféremment les deux messes...

avec des contacts lors de conférences, plus la longue dénégation de l'Oeuvre envers la pratique du V.O.M. par le saint fondateur et l'approbation inconditionnelle de Vatican II en tout et partie.

Étant très romaine voire papaline, il est possible que l'Oeuvre se soit aligné depuis 2007 sur la sympathie affichée par le cardinal Ratzinger et Benoît XVI. Tant mieux. Osservatore vaticano, le blog, signalait la célébration selon le missel de 1962 présente à l'université de la Sainte-Croix depuis 2010 : il était noté "une petite révolution", ce qui est le cas, preuve que ce n'était pas un trait de l'Opus avant cette date.

Le groupe O.D. militait-il pour le "traditionalisme" selon l'expression de ce prêtre dans sa paroisse ? L'extrait ne permet pas de penser que l'éviction du groupe soit très récente et liée à la Forme extraordinaire. Je crois toujours que le mot a été utilisé à des fins polémiques de stigmatisation par ce prêtre sans en mesurer vraiment le contenu.

Mais vous avez raison, il y a une évolution positive de la part de l'Oeuvre.

les progressos eux ils ont été gentils! Que l'on se souvienne un peu de leurs méthodes pour imposer leurs vues! Combien de catholiques ont été littéralement chassés de leur église car non conformes à la nouvelle façon de faire et après ils viennent se plaindre de la supposée dureté des autres!
C'est vraiment se moquer du monde!
Caius

... ce pourrait être l'égarement d'une intelligence sincère.

Mais ce piètre entretien est surtout bien vaniteux et infatué.

-Il est d'abord ridicule pour un prêtre de se réclamer, comme la puce d'un paon, de sa proximité aux grands de ce monde... qui sont grands selon ce monde. Notre seul orgueil est Jésus Crucifié et Ressuscité. Comme c'est piteux de se placer sur les rangs pour être le copain qui va baptiser (c'est quoi déjà un baptême?) l'éventuel bébé rumeur, en laissant entendre : "je sais tout mais je ne dirai rien mais comprenez bien que je sais..."
-Il est ensuite déplacé de la part d'un prêtre, et d'un grave manque à la charité pastorale et ecclésiale, d'étaler en place publique et profane ses confits de sacristie et ses orgueils froissés de petit clerc suffisant.

Si c'est entretien est véridique, il est bien triste.

Abbé Gédéon (navré)

... par votre sévérité publique, d'autant que vous ne semblez pas connaître personnellement votre confrère, italien typique au caractère haut en couleurs.

C'est bien humblement que le P. Bellomo a pris, il y a quelques années, son nouveau ministère à Triel (Yvelines) après avoir été curé de Notre-Dame à Versailles, sans doute l'une des plus prestigieuses paroisses en France (près de 4.000 paroissiens habituels le dimanche, excusez du peu !!)

Petit clerc suffisant ? Entretien vaniteux et infatué ? Sans doute vous êtes-vous laissé emporter.

J'ai pu personnellement bénéficier de sa fine connaissance de l'âme humaine lors de conférences de formation sur la pastorale du mariage dans notre diocèse. Et quand bien même on n'apprécierait pas certaines de ses options ou son franc-parler transalpin, faut-il le juger si rapidement ?

Fraternellement,

Ion

Est attristant, méchant et sans fondement. Mais intéressant car ces prêtres qui parlent ouverture à longueur de sermons ne supportent pas que l'on ne pense pas comme eux, qu'attendait-ils que les paroissiens s'extasient devant sa pastorale fumeuse?
Les quelques lignes de l'interview valent mieux que 1000 discours, c'est au ras des paquerettes et très règlement de compte.
Ils essaient toujours de politiser le débat . C'et tellement facile, cela évite de débattre du fond.

Je retire "petit clerc suffisant" qui laisse à penser que je porte un jugement définitif sur ce prêtre qu'en effet je ne connais pas.
Je me suis, de fait, laissé emporté. Qu'on me pardonne.

Je maintiens en revanche ma sévérité sur cet entretien que je reçois comme un contre témoignage. Peut-être n'est-il pas représentatif de l'homme, j'en ouvrais d'ailleurs l'hypothèse en fin de message.

Mais, comme je l'ai déjà dit ailleurs, je m'accorde encore ce droit que je considère comme un devoir :

Quand le ver luisant se prend pour le soleil parce qu’il a le cul qui brille, nous estimons que c’est lui rendre un charitable service de vérité que de le traiter de lombric infatué, ou de larve suffisante. Un véritable service de charité.

Quoi qu'il en soit, je vous remercie réellement, cher Ion, pour votre charitable correction fraternelle.

Abbé Gédéon (emporté)

Quand je suis arrivée à Versailles, je suis allée à Notre-Dame à la messe.
Ce prêtre, dans ses sermons, étalait sa fatuité en répétant tout le temps qu'il était avec Jean XXIII lors du Concile etc etc. Il se faisait mousser.Jésus avait disparu, c'était la lutte des classes.
J'avais obtenu la permission d'un autre prêtre de Notre-Dame de distribuer des tracts pour un événement horrible: Un salut du Saint-Sacrement lors d'une veillée de prières pour la vie! Quel fascisme!
Il m' a flanquée à la porte en disant "que c'était un coup des intégristes de Notre-Dame des Armées..."

Alors vraiment des prêtres comme ça...
Je ne remercie pas ces prêtres qui ont failli me faire perdre la foi!
mais je prie pour eux.