D'après Le Figaro, qui avait relayé l'affaire, une responsable décrit en détail la manière dont Planned Parenthood Federation revend des organes de fœtus avortés, en précisant que l'organisation a recours à l'avortement par naissance partielle pour préserver au mieux ces mêmes organes, destinés à la recherche médicale. Celle-ci évoque ensuite le prix des organes (« entre 30 et 100 dollars » par « spécimen »), en indiquant qu'ils sont le plus souvent démembrés. Nous sommes devenus très bon pour attraper les cœurs, les poumons, les foies, parce que nous savons, et nous essayons de ne pas écraser ces parties du corps » explique Deborah Nucatola. Le plus simplement du monde, elle ajoute : « Beaucoup de gens veulent des cœurs. Hier, on m'a demandé des poumons. Certains d'entre eux veulent des extrémités. Ça, c'est facile. Je ne sais pas ce qu'ils en font, je suppose qu'ils veulent du muscle ».
Des pratiques illégales selon la loi américaine qui précise que la vente et l’achat de tissus fœtaux humains constituent un crime fédéral punissable de 10 ans de prison et de 500 millions de dollars d’amende. En outre, la vidéo fait également mention du guidage par ultrasons qui vise à maintenir le fœtus intact (lors de la procédure d'avortement, NDLR), ce qui s'apparente à des infanticides, considérés comme meurtres aux yeux de la loi rapporte le quotidien.