à de rares exceptions, ce sont les gouvernements socialistes, radicaux et communistes

Le Forum Catholique

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JVJ -  2020-09-16 16:22:48

à de rares exceptions, ce sont les gouvernements socialistes, radicaux et communistes

qui ont expulsé depuis deux siècles les moines, ce qui n'est pas du tout rassurant pour les libertés.

Je voudrais bien savoir ce qu'en pense le pape... Ces moines ne font pas du franquisme, mais prient pour l'âme, notamment, de leur fondateur. Allez expliquer cela à un rouge ! Comme en France on fait du "sociétal" pour montrer qu'on agit sur les choses, en Espagne cela ne mange pas de pain que de s'en prendre à des moines.
J'attends que le gouvernement futur de Mme Hidalgo, soutenu par LFI et EELV, demande qu'on repeigne le Sacré-Coeur à toutes les couleurs de l'arc-en-ciel... Et La Croix en aura les larmes aux yeux de bonheur.

Je précise qu'à mes yeux le fascisme n'est pas du tout quelque chose à classer dans l'extrême droite, pas plus que la national-socialisme et même... Vichy (que certains me le pardonnent).

Quand des prêtres, des religieuses, des diacres et des laïcs me disent voter pour la gauche, EELV compris, je me dis qu'ils ne tirent jamais de leçons de l'Histoire. Ils n'ont jamais étudié la Révolution française, la Commune de Paris ou lu dans différents cloîtres de cathédrales espagnoles les litanies de prêtres et de religieuses assassinés. Dans La Croix de la Haute-Marne, le prêtre directeur de cette chose a demandé dans son édito de 1981 de donner une majorité cohérente au nouveau président élu. Véridique. Mgr d'Orléans avait appelé, comme d'autres grands esprits lucides, à voter E. Macron au deuxième tour pour peser de l'intérieur. Un poids plume ne pèse rien pourtant... Et puis chacun avait compris qu'au 2e tour, il fallait choisir entre la lumière et les ténèbres des sombres heures...

Je voudrais savoir combien dans les paroisses et les évêchés savent ce que les réguliers ont encaissé en France en 1790, sous la IIIe République avec plusieurs vagues d'expulsions et d'interdiction, les spoliations... J'ai souvent noté une méconnaissance du clergé séculier par rapport au clergé régulier, et même une concurrence sur les parts de marché.

On continue en France de bourrer le crâne des lycéens et étudiants avec le méchant Franco et les gentils républicains. Sans jamais non plus savoir comment Alphonse XIII est parti du pouvoir... (Je concède que l'histoire politique espagnole du XIXe s. est aussi compliquée que celle de la France, avec les querelles carlistes pour couronner le tout).
Il suffit de lire Guy Hermet, par exemple, ou la biographie de B. Benassar pour avoir une connaissance scientifique de la guerre civile et de Franco (qui n'était pas un saint, et alors ?). Ces livres font autorité et clouent le bec des agités. Je vous les recommande, c'est lumineux et parfaitement apaisé.
Le gouvernement espagnol actuel fait de la politique, et personne n'ira manifester contre cela (hélas). La gauche peut à près tout se permettre. Des écolos ont peur de la 5G, mais foncent sur la GPA...

La plupart des professeurs d'espagnol dans le public se prend pour des héritiers moraux des républicains et autres atroces militants du POUM (dont fut Orwell si je ne m'abuse). Pas étonnant que le nullissime et mégalo Malraux se soit mêlé de cette affaire espagnole, devançant BHL dans sa mythomanie.

La mairesse de Paris a essayé, comme M. Valls, de faire croire que leurs parents avaient fui l'Espagne.
Ce qui est archi-faux.
Valls descend même d'un père très droitier. Pitié de le voir encore récemment faire des zigzags pour dire qu'il est monarchiste de l'autre côté des Pyrénées et républicain ici.

On peut lire aussi Bernanos (Les grands cimetières sous la lune) pour ne pas avoir une image univoque de cette période. Il fut témoin des crimes arbitraires des nationalistes.

Le roi ne peut pas faire grand'chose et il est cerné par les fautes gravissimes de son père, de ses beaux-frères, les indépendantistes, les libertaires, podemos, etc.
Ce n'est pas simple du tout.
Laurence Debray a écrit dans Le Figaro un beau texte pour "défendre" Juan Carlos de manière posée, dont elle est le biographe. Femme épatante qui fut un jour confrontée à Mélanchon. Quand cet ancien roi mourra, les journalistes ne retiendront que la dernière rubrique de wikipedia au sujet de sa maîtresse, du fric et des arabes qui l'ont hébergé comme un vulgaire Ben Ali. Il y a de très bons documentaires qui montrent comment il sut naviguer pour prendre son indépendance de Franco et de sa clique. Ce n'était pas écrit d'avance...

NB : je ne défends pas davantage une "droite" qui n'existe pas davantage en Espagne qu'en France. L'Eglise s'est tirée une belle balle dans le pied en condamnant l'AF, c'est certain, et n'a pas hésité à priver de sacrements de braves Français. L'Eglise fut bien plus coulante avec les communistes et autres affidés depuis lors. Pour tout vous dire : tout est fi-chu et nous n'avons qu'à compter les derniers pans qui s'effondrent sans faire plus de bruit que la banquise qui fond. Le comte de Paris a quitté Dreux la semaine passée avec femme et jeunes enfants, alors que la Fondation St-Louis (!!!) a tout fait pour ce faire. Ce camp-là n'est pas du tout organisé et le comte s'en est allé, fort du tweet de son presque voisin Stéphane Bern... Il n'y a plus un seul académicien royaliste ou tradi pour prendre la plume. Comment voulez-vous que les choses tournent rond ? Allez faire un tour en ce moment dans le jardin de la chapelle expiatoire ! Vous verrez des jeunes gens et de charmantes femmes vautrés le midi autour de leurs sandwichs, plein d'espérances sur l'activité de leur corps, sans même savoir ce sur quoi ils ripaillent. A d'autres moments de la journée, ce sont des paumés, des clandestins... Un jour, j'irai manger en tong un sandwich au Panthéon de Paris... On verra le sacrilège ! Et comme un autre à St-Malo, j'irai uriner sur la tombe d'un des saints de la république.
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