Séminaire de Rennes : c'est la rentrée

Le Forum Catholique

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Cristo -  2020-09-16 11:23:25

Séminaire de Rennes : c'est la rentrée

À Rennes, trente-quatre hommes futurs ministres de l’Eglise

Le séminaire Saint-Yves, à Rennes, reprend cette semaine ses formations. Le défi : « être attentif aux besoins et aux attentes des hommes et des femmes de notre temps ».

Quels sont les effectifs du séminaire Saint-Yves cette rentrée 2020 ?
Au total, sous la responsabilité du Séminaire Saint-Yves de Rennes : 34 séminaristes sont au total sous la responsabilité du séminaire Saint-Yves, 31 sont résidents, à Rennes, et trois sont en stage sur le terrain. Nous avons sept nouveaux, dont quatre en première année, les autres ont fait une première partie de leur formation ailleurs, comme au collège des Bernardins (Paris), au Studium de Notre-Dame de Vie (Vaucluse). Il y a entre quatre et six étudiants par année.

Quelles sont la durée et l’organisation des études d’un séminariste ?
Après une année préparatoire et de discernement, il étudie cinq ans 5 ans au séminaire et est envoyé un an sur le terrain en paroisse, avec une semaine par mois au séminaire

Certains séminaristes partent étudier ailleurs (A Rome, au Studium Notre-Dame de vie, en Espagne, à Jérusalem, etc.). Cela peut-être en raison du besoin de formation de tel ou tel (en fonction de son parcours ou de sa situation personnelle). C’est aussi pour préparer des prêtres compétents dans tel ou tel domaine (Bible, liturgie, pastorale, etc.) et qui pourront ainsi rendre des services de formation dans le diocèse ou la province ecclésiastique, cela permet aussi une certaine variété dans le collège des prêtres.


Des séminaristes sont envoyés dans des paroisses de Rennes (Sainte-Jeanne-d’Arc, Saint-Pierre-Saint-Sauveur, Saint-Jean-XXIII, Saint-Hélier), mais aussi à Redon, Saint Malo, Saint-Aubin d'Aubigné, Bruz, Cesson, Betton, Châteaugiron, et Vitré.

Ils participent aussi à la pastorale des Centres de détention de Rennes, à la pastorale des jeunes du diocèse, aux maraudes avec le Secours Catholique et d’autres associations.

Le séminaire de Rennes forme des Bretons et des Normands. Tous n’ont donc pas vocation à rester en Bretagne…
Ils sont effectivement séminaristes d’un diocèse, envoyé en formation à Rennes. Le lien avec leur diocèse est fondamental : un territoire, avec son histoire, son style sinon sa « culture », sa vie sociale et économique, etc. Ils auront à travailler ensemble et dans ces villes et ces campagnes.

À l’échelle de la France, les regroupements des lieux de formation (séminaires) sont inévitables, comme pour les autres sociétés de prêtres ou ordres religieux, et aussi comme dans toutes formations professionnelles.
Dans chaque diocèse, les séminaristes ont ainsi deux ou trois sessions tous ensemble, pendant les vacances scolaires, ce qui leur permet de se connaître et de connaître tel ou tel aspect du diocèse.

Les séminaristes rennais ont passé quelques jours ensemble en pré-rentrée, dans les Côtes d’Armo, et en Ille-et-Vilaine, entre Saint-Malo et Fougères. | D.R.
Les séminaristes de Rennes ont organisé cet été deux marches de plusieurs jours, de Rennes à Dinard, puis de Saint-Malo à Fougères : ils étaient accueillis chaque soir dans un presbytère, et ont pu vivre de très belles rencontres avec les curés de ces paroisses et au fil de leurs journées de marche. Des séminaristes de Quimper ont fait la même expérience, de Quimper à Saint-Pol-de-Léon.

Quelles sont les priorités du séminaire Saint-Yves pour l’année 2020-2021 ?
Une année dans la dynamique du Jubilé missionnaire des 350 ans du séminaire, fondé en 1670 par saint Jean Eudes, au cours de sa grande mission à Rennes.

Et nous nous approprions la lettre que le pape François a adressée au Séminaire Saint-Yves de Rennes le 6 mars 2020. Cette lettre nous donne des orientations fortes : chercher le « vrai », dans une « époque de surexposition médiatique, il est indispensable d’apprendre à vivre, à réfléchir, à agir sous le regard de Dieu, en formant soigneusement sa conscience, afin de prendre des décisions justes, avec un jugement droit et une perception objective des personnes et des événements ; donner la priorité à la prière et à l’annonce de la Parole ; progresser « dans la connaissance de soi et dans la croissance humaine intégrale et permanente ».

Quels défis le séminariste et futur prêtre doit-il relever aujourd’hui ?
D’abord se laisser conduire par le Christ qui mène son Eglise ! C’est le seul moyen de pouvoir s’adapter aux situations qui varient beaucoup d’un lieu à un autre et qui changent vite.

Dans les lieux où l’on est envoyé, quels qu’ils soient (paroisses, aumôneries…), avoir une attitude missionnaire, et aller vers tous. Pour répondre à l’appel de Dieu et exercer le ministère en collaborant avec tous (les laïcs, les religieuses, les confrères prêtres et aussi son évêque), il doit faire preuve d’une personnalité solide, libre, mure.
Enfin, un séminariste doit être attentif aux besoins et aux attentes des hommes et des femmes de notre temps, en cette période de grandes incertitudes, avec ses immenses défis sociaux, anthropologiques et environnementaux, dans la lumière des enseignements de l’Eglise, notamment de l’encyclique Laudato Si.
(1) Répartition par diocèse : Bayeux-Lisieux : 3. Coutances : 2 et 1 en stage. Diocèse aux Armées Françaises : 4. Qimper : 5. Reims : 1. Rennes : 10 et 1 en stage. St Brieuc : 4 et 1 en stage. Vannes : 2.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/a-rennes-trente-quatre-hommes-futurs-ministres-de-l-eglise-6975513


Que Dieu les garde !

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