17 avril 1948 - Le but de l'Oeuvre : "l'Evangile tel qu'il m'a été révélé"

Le Forum Catholique

Imprimer le Fil Complet

Louisneuf -  2019-07-14 15:58:47

17 avril 1948 - Le but de l'Oeuvre : "l'Evangile tel qu'il m'a été révélé"

Le 17 avril 1948, à la veille d’élections politiques [en Italie].
Juste après la communion, que j’offre pour que les résultats soient bons, et comme viatique si jamais je mourais en allant voter, je dis à Jésus :
« Je t’offre ma vie et je renonce à voir l’Œuvre [« L’Evangile tel qu’il m’a été révélé »] publiée, pourvu que les communistes ne triomphent pas. »
Jésus me répond :
« J’ai toujours accepté toutes tes offrandes et tous tes sacrifices. Mais celui-là, non. Ma volonté est différente. Tes désirs s’opposent à ma volonté, et je ne peux les accepter. Ma volonté est que l’Œuvre soit publiée. Car, s’il est vrai que le sacrifice d’une créature peut contribuer largement à l’échec de l’Antéchrist, ma Parole diffusée dans le peuple peut obtenir bien plus.
Par ton sacrifice, tu ferais un dixième, un centième, peut-être même un millième. Dans l’Œuvre, c’est moi-même qui m’adresse aux fidèles pour les fortifier, aux tièdes pour les enflammer, aux incrédules pour qu’ils deviennent croyants, aux pécheurs pour les convertir, aux anti-Dieu et aux incertains, qui hésitent entre le croire en Dieu et le nier. Ces incertains sont fréquemment plus faibles et plus assujettis à certaines doctrines que les vrais opposants à Dieu ou que ceux qui sont en voie de l’être. L’Œuvre sera donc infiniment plus puissante pour qu’ils reviennent à Dieu. Ton sacrifice aurait accru ta gloire personnelle. Mais je veux, moi, que beaucoup de personnes qui sont aujourd’hui la proie de Satan obtiennent la gloire céleste. C’est dans ce but que je vous ai donné l’Œuvre. Je sais qu’elle est le salut de ceux qui la lisent avec la bonne volonté de me connaître. Cela seulement. D’ailleurs… rien n’arrêtera le poison que le Dragon répand avant de s’avancer pour dominer et triompher.
« Puis, de sa gueule, le Serpent projeta derrière la Femme de l’eau comme un fleuve, pour qu’elle soit emportée par ce fleuve. Alors le Dragon partit faire la guerre au reste de sa descendance, ceux qui observent les commandements de Dieu et gardent le témoignage de Jésus. »
La vague progresse. La vague de haine contre l’Eglise enseignante et militante. La guerre progresse aussi contre les plus saintes libertés de l’homme, celles que Dieu lui-même ne viole pas : le libre arbitre, la liberté de conscience, la liberté de foi et d’action. [NOTE : l'Etat qui veut modifier la loi de 1881 sur la liberté d'expression...]
Cela aussi doit arriver. Car, en vérité, la terre tout entière est en train de devenir Babylone, la gueule Prostituée, la mère des fornicateurs et des abominations ; trop nombreux sont ceux qui se mettent à son service. Elle est devenue la Bête de l’Abîme, la séductrice de trop de faibles, la persécutrice de trop de ces forts que sont mes saints confesseurs.
Mais je veux que l’Œuvre parvienne aux foules afin que Satan, l’Antéchrist, toutes les Bêtes de l’Abîme séduisent moins, et afin que mes serviteurs soient soutenus dans la persécution imminente qui s’étendra toujours plus largement et augmentera en puissance. Je l’ai dit quand j’étais sur terre, et je le répète maintenant que je suis au Ciel – mais je reste toujours au milieu de mes chrétiens : « J’ai pitié de ce peuple » (Matthieu5,32 ; Marc 8,2).
« Si je ne leur donne rien à manger, ils vont défaillir. » Je le répète maintenant : « J’ai pitié de ce peuple. Je veux leur donner la Parole de vie, une nourriture qui les maintienne en vie dans la foi, afin qu’ils ne défaillent pas. »
Voilà pourquoi, mon apôtre secret, je n’accueille pas ton offrande. Si tu souhaites m’offrir un sacrifice conforme à ton intention actuelle, demande-moi de te faire mourir aussitôt que l’Œuvre sera publiée et diffusée en Italie ainsi qu’en beaucoup d’autres pays – qui ont tous besoin de la Parole de vie éternelle pour se sauver et vivre -, sans avoir le temps de recueillir le moindre éloge, sans savourer la joie de savoir ma volonté accomplie, pour l’accomplissement de laquelle tu as tant lutté, tu luttes tant et tu lutteras encore, par toujours plus de souffrances. Ce sacrifice-là, je l’accueille. Mais pas les autres, car ils sont contraires à ma volonté. »
http://www.leforumcatholique.org/message.php?num=871462