(...) Une messe de l’Ascension qui prouve que le strict respect du missel [NB : de Paul VI] ne suffit pas à faire une liturgie (cliquer ici) : il n’y a aucun abus liturgique manifeste dans cette messe (...) Redisons-le une fois encore : c’est la Tradition (qui est un esprit avant d’être un ensemble de rites et de normes) qui fait toute la différence entre une célébration fade et vide et une liturgie authentique (...)
Chez les Orientaux, (…) [l]e fleuve de la Tradition y coule, ininterrompu, depuis les origines. Tout comme dans nos monastères bénédictins qui n’ont pas jeté le bébé avec l’eau du bain à la suite de Vatican II. Dès que l’on sort du « lit » de la Tradition, tout devient faux, forcé, artificiel, fade, superficiel. [E]n un mot : humain. »
L’Histoire nous apprend très clairement que, contrairement à ce qu’on peut lire aujourd’hui ici ou là, sous la plume de fidèles attachés à ne voir que des défauts dans le missel « de Saint Paul VI » et des qualités dans celui de « Saint Pie V », le vrai problème n’a jamais été le missel utilisé pour célébrer la liturgie.