Il commence par ce paragraphe, derrière lequel on pourrait peut-être déceler une certaine ironie à l'égard des théologiens :
« Pour défendre la foi de l'Église catholique contre les erreurs formulées par certains fidèles, surtout ceux qui s'adonnent aux disciplines de la théologie, il m'a semblé absolument nécessaire, à moi dont la fonction première est de confirmer mes frères dans la foi (cf. Lc 22, 32), que, dans les textes en vigueur du Code de Droit canonique et du Code des Canons des Églises orientales, soient ajoutées des normes qui imposent expressément le devoir d'adhérer aux vérités proposées de façon définitive par le Magistère de l'Église, mentionnant aussi les sanctions canoniques concernant cette matière. »
En effet, si la première Alliance avait été irréprochable, il n’y aurait pas eu lieu d’en chercher une deuxième.
08 Or, c’est bien un reproche que Dieu fait à son peuple quand il dit : Voici venir des jours, dit le Seigneur, où je conclurai avec la maison d’Israël et avec la maison de Juda une alliance nouvelle.
09 Ce ne sera pas comme l’Alliance que j’ai faite avec leurs pères, le jour où je les ai pris par la main pour les faire sortir du pays d’Égypte : eux ne sont pas restés dans mon alliance ; alors moi, je les ai délaissés, dit le Seigneur.
10 Mais voici quelle sera l’Alliance que j’établirai ... [...]
Je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple.
11 Ils n’auront plus à instruire chacun son concitoyen ni chacun son frère en disant : « Apprends à connaître le Seigneur ! » Car tous me connaîtront, des plus petits jusqu’aux plus grands.
12 Je serai indulgent pour leurs fautes, je ne me rappellerai plus leurs péchés.
13 En parlant d’Alliance nouvelle, Dieu a rendu ancienne la première ; or ce qui devient ancien et qui vieillit est près de disparaître.