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le cardinal Müller s'exprime : "Donner aux évêques le dernier mot sur les traductions de la messe «détruirait» l'unité de l'Église"
"L'unité de l'Eglise serait « détruite » si les conférences épiscopales, et non le Vatican, avait le dernier mot sur la traduction des textes liturgiques", a dit le cardinal Gerhard Müller dans une interview récente.
L'ancien préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi a émis des réserves dans une interview accordée à Passauer Neue Presse publié mercredi sur la réforme liturgique récente du pape François qui a permis aux évêques de superviser et d'approuver les traductions.
« L'autorité ultime en cas de doute ne peut pas se trouver avec les Conférences épiscopales, qui détruiraient l'unité de l'Eglise catholique dans la foi, la confession et la prière », dit le cardinal, tel que rapporté par Catholic Herald.
Mgr Muller a repris le pape François malgré qu'il ait publiquement corrigé le cardinal Robert Sarah, responsable au Vatican de la Congrégation pour la Liturgie, qui avait fait une déclaration similaire le mois dernier.
Mgr Sarah, Préfet de la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements, avait affirmé dans un article que les nouvelles directives du pape sur la liturgie ne permettaient pas aux conférences épiscopales d'avoir le dernier mot sur les traductions de la messe, mais que c'était au Vatican. Il lisait simplement les directives du Pape à travers à travers le prisme d'une instruction de 2001 intitulée Liturgiam Authenticam.
Mais François a dit à Mgr Sarah que ces normes avaient été abrogées et que le cardinal avait mal compris les directives du pape.
Mgr Muller a déclaré dans l'interview qu'il a "souvent constaté que les traducteurs utilisés par les évêques ont dilué les textes bibliques et liturgiques sous prétexte d'une meilleure compréhension".
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