ma réponse, formelle et sérieuse, à votre commentaire

Le Forum Catholique

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Limousin -  2017-05-10 10:31:50

ma réponse, formelle et sérieuse, à votre commentaire

Cher lecteur ("re" : pour plaire à nos soeurs en lutte)

Cette fois, je vais être plus précis et plus sérieux pour vous répondre sans ironie.

Ce que vous écrivez bien sûr de la définition de l'Eglise catholique ne saurait surprendre, sauf qu'elle était valable jusqu'au 8 décembre 1965, avant que ne se déclenche cette crise doctrinale sans précédent (celle du "magistère authentique") mise en oeuvre pour faire application des décrets et constitutions conciliaires. Déjà, la constitution "Lumen gentium" a posé tant de difficultés par ses ambiguïtés que le pape Paul VI en personne a dû intervenir mais je ne vous apprends rien des "notae previae").

Cette définition de l'Eglise catholique, société hiérarchique, était encore valable en temps de crise, même sous Napoléon 1er qui retint "prisonnier" le pape Pie VII au point que les cardinaux de Rome invalidèrent des actes que celui-ci, sous la contrainte, avait pris mais n'étaient pas conformes au magistère. Elle était encore valable en 1848-1849, lorsque s'instaura la République romaine, Mazzini ayant pris soin de signifier qu'il abolissait le pouvoir temporel du pape, mais pas le pouvoir spirituel de celui-ci (on peut en vérifier l'écrit exposé dans le "musée du Risorgimento" de Turin, palais Carignan).
Depuis le pontificat du pape François 1er, tout ce que vous écrivez se trouve invalidé de façon ostensible cette fois, au travers de cette exhortation Amoris Laetitia, au point que de "bons lecteurs" ont considéré qu'à présent, face à la CARENCE des cardinaux, il convenait de recourir au "sensus fidei" des fidèles pour sauver le Magistère infaillible qui qualifie intrinsèquement ce qu'est l'Eglise catholique.

Vous pourriez lire (ou relire) ce qu'écrit à ce propos Roberto de Mattei dans une conférence qu'il a donnée à Florence le 2 octobre 2016, intitulée "résistance et fidélité à l'Eglise en temps de crise". Je pense que c'est l'avenir, un avenir "d'urgence" en attendant le retour à une institution telle que vous la décrivez à juste titre.
http://www.leforumcatholique.org/message.php?num=826771