Cum ex Apostolatus, § 6.– Nous ajoutons que si jamais il advient qu’un Évêque, même faisant fonction d’Archevêque, de Patriarche ou de Primat ; qu’un Cardinal de l’Église romaine, même Légat ; qu’un Souverain Pontife même, avant leur promotion ou élévation au Cardinalat ou au Souverain Pontificat, ont dévié de la foi catholique ou sont tombés dans quelque hérésie, leur promotion ou élévation – même si cette dernière a eu lieu dans la concorde et avec l’assentiment unanime de tous les Cardinaux – est nulle, non avenue, sans valeur, et on ne pourra dire qu’elle est devenue valide ou qu’elle devient valide parce que l’intéressé accepte la charge, reçoit la consécration et ensuite entre en possession ou quasi-possession du gouvernement et de l’administration, ou par l’intronisation du Pontife romain lui-même ou par l’agenouillement devant lui ou par la prestation d’obéissance à lui jurée par tous, quel que soit le laps de temps écoulé depuis ces actes (...)