La confession remet la peine éternelle et la peine temporelle. La peine éternelle c'est l'enfer, la peine temporelle c'est le purgatoire. L'absolution opère la remise de la première, la pénitence imposée par le prêtre et accomplie par le fidèle contribue à remettre la seconde, généralement en partie et non totalement (c'est là que les indulgences peuvent intervenir, pour contribuer davantage à la remise de cette peine temporelle). Or, pour être en état de grâce, il faut être relevé de la peine éternelle: de sorte que le pénitent peut communier dès qu'il est absous. Je suis à peu près convaincu qu'aucun prêtre ne prétendra qu'il faut avoir accompli la pénitence avant de communier. L'omission de l'accomplir est sans doute une offense (mortelle ou vénielle, je ne saurais dire) mais elle n'invalide pas rétroactivement le pardon déjà accordé.