Excusez-moi d'avoir tardé à répondre à votre question sur la conscience. Voilà comment je crois pouvoir y répondre en rapport avec le problème débattu.
La conscience c’est le sujet jugeant du bien et du mal, ce jugement suppose une lumière qui montre le bien et le mal ; cette lumière est présente et précède le jugement de conscience ; elle indique à la raison pratique le bien et qu’il faut l’accomplir ; elle est revêtue d’autorité.
Donc l’homme dans le jugement de conscience est face à une instance qui a autorité sur sa volonté libre, une instance transcendante. Lorsque l’homme fait des mathématiques ou même de la philosophie il n’est pas immédiatement face à une instance transcendante.
L’homme, dans l’action morale, est en dialogue avec cette instance transcendante qui est Dieu ; car lui indiquant le bien, elle lui parle à l’intime de la personne, et par les décisions qu’il prend il lui dit oui ou non.
Quand on dit que la conscience est lieu de dialogue avec Dieu on veut dire que dans l'acte de la conscience il y a une rencontre; métaphoriquement on dit donc que c'est un lieu de rencontre, de dialogue. Acte et lieu cela ne s'oppose donc pas.

Pour ce qui est du scandale de l'abbé de La Roque face à l'affirmation que le salut est universel, je suis très étonné de son scandale.
Dieu «veut que tous les hommes soient sauvés et viennent à la connaissance de la vérité» (I Tim 2:4). Le Rédemption en elle-même met tout homme sur une nouvelle trajectoire. Elle seule, comme le souligne Jean Paul II lui ouvre la voie de la lumière et de la lberté. C'est une dignité toute nouvelle qui est donnée à l'homme. Jean paul II met en avant cette dignité nouvelle à réaliser dans le Christ.