Pardonne-moi, mais c’est qui le P. Giovanni Scalese?

Il écrit; ‘Je suis de plus en plus convaincu que la seule chose qu'on peut - et doit - demander aux lefebvristes (comme à n'importe qui d'autre) est la profession de foi : s'ils sont disposées à la professer , ils sont catholiques , s'ils refusent , ils ne le sont pas.’

Il ne s’agit pas d’admettre que les membres et fidèles de la FSSPX sont catholiques; c’est evident. Il est plutot question du ministère exercée par les membres de la fraternité. On peut et doit légitimemment exiger non seulement une profession de la foi catholique, mais aussi une assentiment aux enseignements globales de la magistère, y compris celles qui ne sont pas de fide divina, de ceux qui exercent une telle ministère. Il me semble qu’une base doctrinale qui satisfasse cette exigence pour la reintegration canonique de la FSSPX serait celle-ci:

La Fraternité

- Accepte les enseignements de toute la tradition catholique, notamment celles des encycliques de Grégoire XVI, Mirari Vos et Singulari Nos; de Pie IX, Qui Pluribus, Etsi Multa, et Quanta Cura; de Léon XIII, Arcanum, Immortale Dei, Libertas, Diuturnum, Rerum Novarum; de S. Pie X, Iamdudum, Vehementer Nos, Une Fois Encore, Pascendi, Notre Charge Apostolique, et le serment anti-moderniste; de Benoît XV, Ad Beatissim Apostolorum; de Pie XI, Castii Connubii, Mortalium Animos, Quas Primas, Ubi Arcano Dei Consilio, Divini Illius Magistri, Divini Redemptoris, Quadragesimo Anno; de Pie XII, Summi Pontificatus, Mystici Corporis Christi, Mediator Dei, Humani Generis;
- Rejette toute texte de Vatican II qui contredit les enseignements dans ces encycliques;
- N’exclut pas la possibilité que les textes de Vatican II peuvent être compris dans un sens qu ne contredit pas les enseignements de ces encycliques.

Comme théologien, je peux dire que d’un point de vue théologique, une telle base ne peut pas être critiquée par les autorités romaines. Ne connaissant pas très bien l’histoire des conflits entre la FSSPX et Rome, je ne sais pas cette base pour une accord a déjà été proposée ou non.

John Lamont