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JUILLET 2003 A MARS 2011

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relire Jean-Paul II... Imprimer
Auteur : Tardivel
Sujet : relire Jean-Paul II...
Date : 2008-02-04 22:12:41

Mais les tradis lisent-ils les encycliques?...

(D'accord, je fais exprès... mais celle-là n'est si ancienne qu'on ait pu l'oublier, ni si récente qu'on n'en ait pas encore entendu parler: Redemptoris Missio, 1990...)



"«Nous ne pouvons pas nous taire» (Ac 4, 20)

11. Que dire alors des objections déjà évoquées à l'égard de la mission ad gentes? Dans le respect de toutes les convictions religieuses et de toutes les sensibilités, avant tout, nous devons affirmer avec simplicité notre foi dans le Christ, seul Sauveur de l'homme, foi que nous avons reçue comme un don d'en haut, sans mérite de notre part. Nous disons avec Paul: «Je ne rougis pas de l'Evangile: il est une force de Dieu pour le salut de tout homme qui croit» (Rm 1, 16). Les martyrs chrétiens de tous les temps - et aussi de notre temps - ont donné et continuent de donner leur vie pour rendre témoignage de cette foi devant les hommes, convaincus que tout homme a besoin de Jésus Christ, lui qui a vaincu le péché et la mort et réconcilié les hommes avec Dieu.

Le Christ s'est proclamé Fils de Dieu, intimement uni au Père, et il a été reconnu comme tel par ses disciples, confirmant ses paroles par des miracles et par sa résurrection d'entre les morts. L'Eglise offre aux hommes l'Evangile, document prophétique qui répond aux exigences et aux aspirations du cœur humain: il est toujours «Bonne Nouvelle». L'Eglise ne peut se dispenser de proclamer que Jésus est venu révéler le visage de Dieu et mériter, par la Croix et la Résurrection, le salut pour tous les hommes.

A la question pourquoi la mission?, nous répondons, grâce à la foi et à l'expérience de l'Eglise, que la véritable libération, c'est s'ouvrir à l'amour du Christ. En lui, et en lui seulement, nous sommes libérés de toute aliénation et de tout égarement, de la soumission au pouvoir du péché et de la mort. Le Christ est véritablement «notre paix» (Ep 2, 14), et «l'amour du Christ nous presse» (2 Co 5, 14), donnant à notre vie son sens et sa joie. La mission est un problème de foi; elle est précisément la mesure de notre foi en Jésus Christ et en son amour pour nous.

Aujourd'hui, la tentation existe de réduire le christianisme à une sagesse purement humaine, en quelque sorte une science pour bien vivre. En un monde fortement sécularisé, est apparue une «sécularisation progressive du salut », ce pourquoi on se bat pour l'homme, certes, mais pour un homme mutilé, ramené à sa seule dimension horizontale. Nous savons au contraire que Jésus est venu apporter le salut intégral qui saisit tout l'homme et tous les hommes, en les ouvrant à la perspective merveilleuse de la filiation divine.

(...)

35. La mission ad gentes a devant elle une tâche immense qui n'est certes pas près d'arriver à son terme. Au contraire, tant du point de vue numérique, avec l'accroissement démographique, que du point de vue socio-culturel, avec l'apparition de nouveaux types de relations et de nouveaux contacts comme avec les changements de situations, elle semble destinée à avoir des horizons encore plus étendus. La tâche d'annoncer Jésus Christ à tous les peuples s'avère immense et disproportionnée, compte tenu des forces humaines de l'Eglise.

Les difficultés semblent insurmontables et pourraient décourager s'il s'agissait d'une œuvre purement humaine. Certains pays interdisent aux missionnaires d'entrer chez eux, d'autres interdisent non seulement l'évangélisation mais aussi les conversions et même le culte chrétien. Ailleurs, les obstacles sont d'ordre culturel: la transmission du message évangélique paraît dépourvue d'intérêt ou incompréhensible; la conversion est perçue comme un abandon de son peuple et de sa culture.

36. Les difficultés internes ne manquent pas pour le peuple de Dieu; ce sont même les plus douloureuses. Mon prédécesseur Paul VI faisait déjà remarquer en premier lieu «le manque de ferveur, d'autant plus grave qu'il vient du dedans; il se manifeste dans la fatigue et le désenchantement, la routine et le désintérêt, et surtout le manque de joie et d'espérance»56. Les divisions du passé et du présent entre les chrétiens sont aussi de grands obstacles à l'esprit missionnaire de l'Eglise57, la déchristianisation dans certains pays chrétiens, la diminution des vocations à l'apostolat, les contre-témoignages de fidèles et de communautés chrétiennes qui ne suivent pas le modèle du Christ dans leur vie. Mais l'un des motifs les plus graves du manque d'intérêt pour l'engagement missionnaire est une mentalité marquée par l'indifférentisme, malheureusement très répandue parmi les chrétiens, souvent fondée sur des conceptions théologiques inexactes et imprégnée d'un relativisme religieux qui porte à considérer que «toutes les religions se valent». Nous pouvons ajouter - ainsi que le disait le même Pontife - qu'il existe aussi «des alibis qui peuvent nous détourner de l'évangélisation. Les plus insidieux sont certainement ceux pour lesquels on prétend trouver appui dans tel ou tel enseignement du Concile»58.

(...)

"Dans l'annonce du Christ aux non-chrétiens, le missionnaire est convaincu qu'il existe déjà, tant chez les individus que chez les peuples, grâce à l'action de l'Esprit, une attente, même inconsciente, de connaître la vérité sur Dieu, sur l'homme, sur la voie qui mène à la libération du péché et de la mort. L'enthousiasme à annoncer le Christ vient de la conviction que l'on répond à cette attente; c'est pourquoi le missionnaire ne se décourage pas ni ne renonce à son témoignage, même s'il est appelé à manifester sa foi dans un milieu hostile ou indifférent. Il sait que l'Esprit du Père parle en lui (cf. Mt 10, 17-20; Lc 12, 11-12) et il peut redire avec les Apôtres: «Nous sommes témoins de ces choses, nous et l'Esprit Saint» (Ac 5, 32). Il sait qu'il n'annonce pas une vérité humaine, mais la «Parole de Dieu», qui a une puissance intrinsèque et mystérieuse (cf. Rm 1, 16).

La preuve suprême est le don de la vie jusqu'à l'acceptation de la mort pour témoigner de la foi au Christ. Comme toujours dans l'histoire chrétienne, les «martyrs», c'est-à-dire les témoins, sont nombreux et ils sont indispensables à la marche de l'Evangile. A notre époque aussi, il en est beaucoup: évêques, prêtres, religieux et religieuses, laïcs, parfois héros inconnus, qui donnent leur vie en témoignage de la foi. Ce sont eux les messagers et les témoins par excellence.

Conversion et baptême

46. L'annonce de la Parole de Dieu est ordonnée à laconversion chrétienne, c'est-à-dire à l'adhésion pleine et sincère au Christ et à son Evangile par la foi. La conversion est un don de Dieu, une action de la Trinité: c'est l'Esprit qui ouvre les portes des cœurs afin que les hommes puissent croire au Seigneur et « le confesser » (1 Co 12, 3). De celui qui s'approche de lui par la foi, Jésus dit: «Nul ne peut venir à moi, si le Père qui m'a envoyé ne l'attire» (Jn 6, 44).

La conversion s'exprime dès le début par une foi totale et radicale qui ne pose ni limites ni délais au don de Dieu. En même temps, elle déclenche un processus dynamique et permanent pour l'existence entière, exigeant un passage continu de la «vie selon la chair» à la «vie selon l'Esprit » (cf. Rm 8, 3-13). La conversion signifie que l'on accepte, par une décision personnelle, la seigneurie salvifique du Christ et que l'on devient son disciple.

L'Eglise appelle tout le monde à cette conversion, à l'exemple de Jean-Baptiste qui préparait les chemins du Seigneur en « proclamant un baptême de repentir pour la rémission des péchés » (Mc 1, 4), et à l'exemple du Christ lui-même qui, « après que Jean eut été livré, vint en Galilée, proclamant l'Evangile de Dieu et disant: "Le temps est accompli et le Royaume de Dieu est tout proche; convertissez-vous et croyez à l'Evangile" » (Mc 1, 14-15).

Aujourd'hui, l'appel à la conversion que les missionnaires adressent aux non-chrétiens est mis en question ou passé sous silence. On y voit un acte de «prosélytisme»; on dit qu'il suffit d'aider les hommes à être davantage hommes ou plus fidèles à leur religion, qu'il suffit d'édifier des communautés capables d'œuvrer pour la justice, la liberté, la paix, la solidarité. Mais on oublie que toute personne a le droit d'entendre la Bonne Nouvelle de Dieu, qui se fait connaître et qui se donne dans le Christ, afin de réaliser pleinement sa vocation. La grandeur de cet événement est mise en relief par les paroles de Jésus à la Samaritaine: «Si tu savais le don de Dieu», comme aussi par le désir inconscient mais ardent de la femme: « Seigneur, donne-moi cette eau, afin que je n'aie plus soif » (Jn 4, 10. 15).

47. Les Apôtres, poussés par l'Esprit Saint, invitaient tous les hommes à changer de vie, à se convertir et à recevoir le baptême. Aussitôt après l'événement de la Pentecôte, Pierre s'adressa à la foule de manière convaincante: « D'entendre cela, ils eurent le cœur transpercé et ils dirent à Pierre et aux Apôtres: "Frères, que devons-nous faire?". Pierre leur répondit: "Convertissez-vous, et que chacun de vous se fasse baptiser au nom de Jésus Christ pour la rémission de ses péchés, et vous recevrez alors le don du Saint-Esprit" » (Ac 2, 37-38). Et il baptisa en ce jour environ trois mille personnes. Pierre encore, après la guérison de l'impotent parla à la foule et répéta: « Convertissez-vous donc et revenez à Dieu afin que vos péchés soient effacés!» (Ac 3, 19).
La conversion au Christ est liée au baptême, non seulement dans la pratique de l'Eglise mais parce que c'est la volonté du Christ, qui a demandé de faire des disciples de toutes les nations et de les baptiser (cf. Mt 28, 19), et aussi en raison de l'exigence intrinsèque de recevoir la plénitude de la vie en lui: « En vérité, en vérité, je te le dis - déclare Jésus à Nicodème -, à moins de naître d'eau et d'Esprit, nul ne peut entrer dans le Royaume de Dieu » (Jn 3, 5). Le baptême en effet nous fait naître à la vie d'enfants de Dieu; il nous unit à Jésus Christ; il nous confère l'onction dans l'Esprit Saint. Le baptême n'est pas seulement le sceau de la conversion, un signe extérieur qui la fait voir et l'atteste, c'est le sacrement qui signifie et opère cette nouvelle naissance dans l'Esprit crée des liens réels et indissolubles avec la Trinité, rend membres du Corps du Christ qui est l'Eglise.

Il faut rappeler tout cela, car certains, précisément là où s'exerce la mission ad gentes, tendent à dissocier la conversion au Christ et le baptême, jugeant que celui-ci n'est pas nécessaire. Il est vrai que, dans tel ou tel milieu, on observe des conditionnements sociologiques du baptême qui en obscurcissent la véritable signification de foi. Divers facteurs historiques et culturels en sont la cause: il faut les faire disparaître là où ils subsistent encore, afin que le sacrement de la régénération spirituelle apparaisse dans toute sa valeur; c'est le devoir des communautés ecclésiales locales de s'y employer. Il est vrai également qu'un certain nombre de personnes déclarent avoir intérieurement donné leur foi au Christ et à son message, sans pour autant vouloir s'engager sacramentellement parce que, à cause de leurs préjugés et des fautes des chrétiens elles ne parviennent pas à percevoir la vraie nature de l'Eglise, mystère de foi et d'amour77. Je voudrais encourager ces personnes à s'ouvrir pleinement au Christ, en leur rappelant que si elles se sentent attirées par le Christ, c'est lui qui a voulu l'Eglise comme le « lieu » où elles peuvent effectivement le rencontrer. En même temps, j'invite les fidèles et les communautés chrétiennes à témoigner authentiquement du Christ par leur vie nouvelle.

Certes, tout converti est un don fait à l'Eglise et représente pour elle une grave responsabilité, non seulement parce qu'il faut le préparer au baptême par le catéchuménat et poursuivre ensuite son instruction religieuse, mais parce que, surtout s'il s'agit d'un adulte, il apporte une sorte d'énergie nouvelle, l'enthousiasme de la foi, le désir de trouver dans l'Eglise même l'Evangile vécu. Il serait déçu si, une fois entré dans la communauté ecclésiale, il y trouvait une vie sans ferveur et sans signe de renouvellement. Nous ne pouvons pas prêcher la conversion sans nous convertir nous-mêmes chaque jour.

(...)

Le dialogue avec les frères d'autres religions

55. Le dialogue inter-religieux fait partie de la mission évangélisatrice de l'Eglise. Entendu comme méthode et comme moyen en vue d'une connaissance et d'un enrichissement réciproques, il ne s'oppose pas à la mission ad gentes, au contraire il lui est spécialement lié et il en est une expression. Car cette mission a pour destinataires les hommes qui ne connaissent pas le Christ ni son Evangile et qui, en grande majorité, appartiennent à d'autres religions. Dieu appelle à lui toutes les nations dans le Christ, il veut leur communiquer la plénitude de sa révélation et de son amour, il ne manque pas non plus de manifester sa présence de beaucoup de manières, non seulement aux individus mais encore aux peuples, par leurs richesses spirituelles dont les religions sont une expression principale et essentielle, bien qu'elles comportent «des lacunes, des insuffisances et des erreurs»98. Le Concile et les enseignements ultérieurs du magistère ont amplement souligné tout cela, maintenant toujours avec fermeté que le salut vient du Christ et que le dialogue ne dispense pas de l'évangélisation99.

A la lumière de l'économie du salut, l'Eglise estime qu'il n'y a pas contradiction entre l'annonce du Christ et le dialogue inter-religieux, mais elle sent la nécessité de les coordonner dans le cadre de sa mission ad gentes. En effet, il faut que ces deux éléments demeurent intimement liés et en même temps distincts, et c'est pourquoi on ne doit ni les confondre, ni les exploiter, ni les tenir pour équivalents comme s'ils étaient interchangeables.

J'ai écrit récemment aux évêques d'Asie: «Bien que l'Eglise reconnaisse volontiers tout ce qui est vrai et saint dans les traditions religieuses du bouddhisme, de l'hindouisme et de l'islam, comme un reflet de la vérité qui éclaire tous les hommes, cela ne diminue pas son devoir et sa détermination de proclamer sans hésitation Jésus Christ qui est "la Voie, la Vérité et la Vie". Le fait que les adeptes d'autres religions puissent recevoir la grâce de Dieu et être sauvés par le Christ en dehors des moyens ordinaires qu'il a institués n'annule donc pas l'appel à la foi et au baptême que Dieu veut pour tous les peuples»100. En effet, le Christ lui-même, «en nous enseignant expressément la nécessité de la foi et du baptême ...], nous a confirmé en même temps la nécessité de l'Eglise elle-même, dans laquelle les hommes entrent par la porte du baptême»101. Le dialogue doit être conduit et mis en œuvre dans la conviction que l'Eglise est la voie ordinaire du salut et qu'elle seule possède la plénitude des moyens du salut102.

56. Le dialogue n'est pas la conséquence d'une stratégie ou d'un intérêt, mais c'est une activité qui a ses motivations, ses exigences et sa dignité propres: il est demandé par le profond respect qu'on doit avoir envers tout ce que l'Esprit, qui «souffle où il veut», a opéré en l'homme103. Grâce au dialogue, l'Eglise entend découvrir les «semences du Verbe»104, les «rayons de la vérité qui illumine tous les hommes»105, semences et rayons qui se trouvent dans les personnes et dans les traditions religieuses de l'humanité. Le dialogue est fondé sur l'espérance et la charité, et il portera des fruits dans l'Esprit. Les autres religions constituent un défi positif pour l'Eglise d'aujourd'hui; en effet, elles l'incitent à découvrir et à reconnaître les signes de la présence du Christ et de l'action de l'Esprit, et aussi à approfondir son identité et à témoigner de l'intégrité de la Révélation dont elle est dépositaire pour le bien de tous.

On voit par là quel esprit doit animer ce dialogue dans le contexte de la mission. L'interlocuteur doit être cohérent avec ses traditions et ses convictions religieuses et ouvert à celles de l'autre pour les comprendre, sans dissimulation ni fermeture, mais dans la vérité, l'humilité, la loyauté, en sachant bien que le dialogue peut être une source d'enrichissement pour chacun. Il ne doit y avoir ni capitulation, ni irénisme, mais témoignage réciproque en vue d'un progrès des uns et des autres sur le chemin de la recherche et de l'expérience religieuses et aussi en vue de surmonter les préjugés, l'intolérance et les malentendus. Le dialogue tend à la purification et à la conversion intérieure qui, si elles se font dans la docilité à l'Esprit, seront spirituellement fructueuses.

57. Un vaste domaine est ouvert au dialogue qui peut revêtir des formes et des expressions multiples: depuis les échanges entre experts de traditions religieuses ou entre représentants officiels de celles-ci jusqu'à la collaboration pour le développement intégral et la sauvegarde des valeurs religieuses; de la communication des expériences spirituelles respectives à ce qu'il est convenu d'appeler «le dialogue de vie», à travers lequel les croyants de diverses confessions témoignent les uns pour les autres, dans l'existence quotidienne, de leurs valeurs humaines et spirituelles et s'entraident à en vivre pour édifier une société plus juste et plus fraternelle.

Tous les fidèles et toutes les communautés chrétiennes sont appelés à pratiquer le dialogue, même si ce n'est pas au même niveau et sous des modalités identiques. Pour ce dialogue, la contribution des laïcs est indispensable: «Par l'exemple de leur vie et par leur action, les fidèles laïcs peuvent améliorer les rapports entre les adeptes des différentes religions»106, et, de plus, certains d'entre eux seront en mesure de contribuer à la recherche et à l'étude107.

Sachant que pour beaucoup de missionnaires et de communautés chrétiennes la voie difficile et souvent incomprise du dialogue constitue l'unique manière de rendre un témoignage sincère au Christ et un service généreux à l'homme, je désire les encourager à persévérer avec foi et amour, là même où leurs efforts ne rencontrent ni attention ni réponse. Le dialogue est un chemin vers le Royaume et il donnera sûrement ses fruits, même si les temps et les moments sont réservés au Père (cf. Ac 1, 7)."


http://www.vatican.va/holy_father/john_paul_ii/encyclicals/documents/hf_jp-ii_enc_07121990_redemptoris-missio_fr.html


La discussion

 Pour les missionaires au Tchad, de le paca [2008-02-04 17:41:03]
      Ah bon? Ca existe encore les missionnaires?, de Judas Thaddaeus [2008-02-04 18:04:54]
          Ils existent encore?, de AVV-VVK [2008-02-04 19:49:32]
              relire Jean-Paul II..., de Tardivel [2008-02-04 22:12:41]
                  lisent-ils...?, de AVV-VVK [2008-02-05 15:41:22]
              relire Jean-Paul II..., de Tardivel [2008-02-04 22:13:38]