SAINT NICOLAS 10H30 : ÉGLISE PLEINE
Je reviens, chers liseurs, de la grand’messe de Saint Nicolas. L’église était comme d’habitude : quelques places libres mais sans plus, des paroissiens attentifs, et du beau monde puisqu’il y avait même… quelques liseurs du FC !
Dimanche dernier, à l’issue du congrès tradiœcuménique que nous savons, Pepito a écrit :
"Ce qui m'attriste est que la majorité des participants à ce congrès venaient quand-même d'assister à la messe à St Nicolas. Je peux en parler étant à l'accueil de cette manifestation et voyant le nombre des participants grossir à chaque fin de messe…"
Eh bien moi, c’est justement ce qui m’avait réjouie et me réjouit encore aujourd’hui ! Curieuse comme une petite souris, j’avais évidemment été mettre mon nez à la messe de 10H30. Église comme aujourd’hui. J’ai vu, moi aussi, le congrès se remplir à la sortie des messes et j’ai également vu l’église se remplir à la fin du congrès pour la messe de 18H30.
Alors, je dis tant mieux ! Regardez cela chers Messieurs les abbés, qui que vous soyez, d’un bord ou de l’autre : CE NE SONT PAS VOS FIDÈLES QUI CRÉENT LA DIVISION !
Aujourd’hui, premier dimanche de carême, l’abbé Beauvais nous a expliqué en chaire que « le mystère du carême est le mystère d’une lutte ». La tentation du christ dans son humanité.
- Chers liseurs, cette lutte est une lutte contre le Malin et nous savons bien que le Malin est « le diviseur » par excellence : luttons contre lui, pas contre les prêtres !
Il a dit aussi que les tentations chez Notre Seigneur, pleinement homme, étaient assujetties à la raison.
- Ne nous privons pas de la raison : à suivre ses passions on se perd, à suivre la raison, on peut trouver le meilleur de son cœur.
Il a poursuivi en insistant sur le péché qui consiste à utiliser une chose spirituelle pour obtenir une chose matérielle.
- Nous avons probablement raison lorsque nous en appelons à la miséricorde, à la charité, mais nous devons faire extrêmement attention de ne pas nous gargariser de mots : Ô les bons chrétiens que nous sommes là à savoir ce qu’est la charité et la miséricorde alors que ni Suresnes ni Menzingen ne le savent ! Ne serait-ce pas un sacré bénéfice psychologique, personnel, matériel ?
Pour nous rassurer, il nous livre un très joli dicton « Quand le diable fabrique une marmite, il oublie souvent de faire le couvercle ! » (agaçants ces gens qui commencent tout et ne finissent rien !) et avoir fait un détour par le paquet de linge sale sur la tête de Tibère, il nous a souhaité un bon carême afin que le diable ne nous emporte pas !
Voilà. Tout à l’heure nous irons écouter le sermon de Carême de l’abbé de Tanoüarn et, promis Florilège, je vais prendre quelques notes pour vous. Et vous aussi, à Bordeaux et ailleurs, soyez sympas : prenez des notes et faites-nous profiter ! À multiplier la bonne parole, on finira bien par se sanctifier, et n’est-ce pas à cela que la FSSPX nous invite ? Vous voyez qu’on peut ne pas faire œuvre de division…
PS - Au fait Pepito, j’ai cherché partout votre post de présentation mais ne l’ai pas trouvé… Je comprends votre réaction, mais je suis sûre que vous saurez l'affiner.