Niafles : L’église « normalisée ».

L’écho des blasphèmes et le fracas de l’effraction ne s’étaient pas encore éteints que l’église de Niafles a vu célébrée une messe de « normalisation ». En venant présider l’office auquel les fidèles jugés indésirables n’avaient évidemment pas été conviés, le curé a délibérément validé une démarche qui n’est conforme ni à la loi civile, ni à la loi de l’Eglise. Pire, aucun rite de réparation n’a été effectué là ou des rites sataniques avaient étés commis mais il est vrai que le clergé ne croit plus au diable.

Toute honte bue, monsieur l’abbé Thirault, curé de Craon a donc célébré la liturgie réformée*, « présidant » l’assemblée des fidèles au premier rang desquels plastronnaient en nombre les profanateurs.

Sur cette apparente victoire symbolique, le maire a fait ériger un rideau de fer car, dans cette commune, les chiens doivent être tenus en laisse et le Bon Dieu derrière des grilles !
Dire qu’ils étaient venus avec des cognées soi disant parce que notre liturgie les empêchait de prier… Ils ont non seulement fermé l’église mais l’on en plus enclose d’une barrière d’acier !

Matthieu MAUTIN

*Il s’agit bien en effet de liturgie réformée et non conciliaire ainsi qu’on voudrait nous le faire croire, en témoigne cette citation de Mgr Bagnasco, président de la conférence des évêques d’Italie : « Le Concile Vatican II [...] n'a pas abrogé la messe de S. Pie V, ni demandé qu'elle soit abrogée». La constitution « sacrosanctum concilium » dit même expressément : « obéissant fidèlement à la tradition, le saint Concile déclare que la sainte Mère l'Eglise considère comme égaux en droit et en dignité tous les rites légitimement reconnus, et qu'elle veut, à l'avenir, les conserver et les favoriser de toutes manières ».