J'avais deviné ... et j'étais assez ironique, comme à mon habitude, vous ne m'en tiendrez pas rigueur.

Mais le sujet était à soulever et manque singulièrement dans le débat catholique anesthésié ou brouillé : c'est bien parce que les Mgr Munilla sont rarissimes en France et plus largement en Europe de l'Ouest et que, pour l'instant, le pape Benoît XVI n'a donné aux Églises qui pourtant en ont un cruel et urgent besoin que très, très peu de Mgr Munilla, à dose homéopathique. [nb. Les "filtres" ont bon dos cher Yves Chiron ; au jour du Jugement, je ne plaiderai pas la faute des "filtres" pour mes propres insuffisances ... j'entends d'avance la réplique que les "filtres" encrassés, cela se change : les exemples historiques ne manquent pas à ce sujet]

Comme si l'Eglise de France était à ce point malade, en phase terminale, qu'une thérapie est devenue sans objet : on accompagne l'agonie de la patiente en lui administrant des "évêques palliatifs", si je puis dire.
Pendant la seconde guerre mondiale, les armées perdantes disaient "se replier sur des lignes préparées à l'avance", pour masquer des reculs successifs.
Espérons qu'on en est pas réduit à cela. Sursum corda !


nb. le discours de Benoît XVI aux évêques brésiliens est à lire dans sa totalité : impressionnant, pertinent, sans fard, sans détour, pas de langue de buis curiale...mais sans portée puisque tout cela est annihilé par les nominations faites au Brésil par le même Souverain Pontife. Toujours le même principe du "faîtes ce que je dis, ne faîtes pas ce que je fais" qui semble guider ce pape, comme trop souvent ses prédécesseurs immédiats.