Le Forum Catholique

http://www.leforumcatholique.org/message.php?num=990746
images/icones/bible.gif  ( 990746 )Missel de Dom Gaspar Lefebvre, une réédition très attendue par Anne Charlotte Lundi (2025-08-04 14:17:52) 

LE MISSEL DOM LEFEBVRE :

En 1920, Dom Gaspar Lefebvre lance en fascicules son Missel quotidien et vespéral, dont la première édition en volume paraît en 1921. Il va réaliser progressivement dix-huit versions adaptées chacune à des publics différents. Le succès est énorme : en trois ans, plus de 100 000 exemplaires de la première édition se vendent. Il y aura en tout plus de quatre-vingts éditions, ainsi que des versions en langues étrangères (anglaise en 1924, espagnole en 1930, polonaise en 1931, italienne en 1936, portugaise en 1939, etc.). Il existera aussi de nombreuses éditions avec le propre diocésain, ou avec celui de telle ou telle congrégation. Il est ainsi possible que, sous ses diverses formes, les ventes du Missel Dom Lefebvre se soient chiffrées en millions.

Ce missel a pour objet de faire connaître et aimer la liturgie, selon son sens traditionnel et avec toutes ses richesses théologiques et spirituelles, et d’aider à mieux s’unir au mystère du Christ s’immolant sur l’autel pour la gloire de son Père et le salut des âmes. La présentation en est claire et très pédagogique, ce qui explique son succès durable et sa popularité, malgré la profusion d’autres missels qui parurent dans son sillage, sans atteindre cependant sa qualité.
Sources : Fraternité saint Pie x


Les éditions du Cercle Saint-Romain-Bellarmin ont entrepris cette grande aventure d'une réédition de ce missel !
Nouvelle édition soignée, entièrement recomposé, revue et mise à jour selon les rubriques de 1955 (Saint Pie X) avec en annexes les changements ultérieurs jusqu'en 1958 (Semaine Sainte réformée de Pie XII, fête de St Joseph Artisan...)

Latin-français
Musique en notation Grégorienne (carrée)
Propre de France, du Canada et de la Belgique.

Plus d'informations (photos de l'extérieur et de l'intérieur) et commandes sur LIVRES EN FAMILLE

ATTENTION : tirage limité


images/icones/carnet.gif  ( 990748 )Très intéressant par Signo (2025-08-04 15:16:48) 
[en réponse à 990746]

Je note ce passage:

Il est certain que Mgr Marcel Lefebvre a été profondément marqué par le Mouvement liturgique, très puissant dans le Nord à l’époque où il y est né et y a vécu : les Statuts et l’esprit de la Fraternité Saint-Pie X en témoignent abondamment. Mais il se rattache beaucoup plus aux orientations de Dom Gaspar Lefebvre qu’aux idées (rendues progressivement de plus en plus clairement déviantes) de Dom Lambert Beauduin, et ce, même si l’un et l’autre avaient eu pour maître Dom Marmion.
Les deux Lefebvre étaient d’ailleurs de lointains cousins : ils ont un ancêtre commun remontant au 18ème siècle, Jean-Baptiste Lefebvre (1745-1790). Et c’est dans l’abbaye de Dom Gaspar Lefebvre que Mgr Lefebvre tint à faire la retraite préparatoire à son sacre épiscopal en 1947, manifestant ainsi son estime pour le travail liturgique et spirituel de l’auteur du Missel. Connaître, aimer et pratiquer la liturgie venant de la Tradition de l’Église, pour en vivre, telle est certainement l’héritage reçu par Mgr Lefebvre de la partie saine du Mouvement liturgique, particulièrement bien représentée par Dom Gaspar Lefebvre et toutes ses productions.




C’est là un fait déterminant qui mérite d’être souligné : loin de relever d’une vision fixiste de la liturgie, la résistance traditionaliste s’est formée, au moins en partie, dans des milieux profondément imprégnés par le mouvement liturgique de l’entre-deux-guerres (y compris dans ce qu’il pouvait avoir de contestable, comme la messe dialoguée, qui apparait dans les années 1940), qui tendait à respecter les richesses propres de la liturgie romaine et à les mettre à disposition du commun des fidèles, sans les modifier. Les milieux qui n’avaient aucun intérêt pour la liturgie se sont au contraire très vite laissés influencer par les novateurs pastoralistes du mouvement liturgique d’après-guerre.

Dans certaines régions comme en Alsace, dotée d'une riche tradition chorale, certains curés très profondément engagés dans le mouvement liturgique n’ont accepté qu’avec réticence la réforme liturgique et ont conservé longtemps après la réforme non seulement le grégorien, les vêpres du dimanche avec salut, mais même certains éléments de l’ancien rite comme la Septuagésime et l’octave de Pentecôte, le port du manipule, etc. Bien évidemment, ces curés ont presque tous fini par être pris pour cible puis remplacés autoritairement par les novateurs diocésains. Dans certaines paroisses, après que ces curés résistants aient été démis de leurs fonctions, les chantres et organistes ont été sommés presque du jour au lendemain d’abandonner le répertoire grégorien et d’adopter les chansonnettes modernes en français. C’est ainsi que la tradition orale et la mémoire musicale ont été brisés sous les injonctions autoritaires des élites diocésaines, conduisant à la perte définitive irrémédiable d’un patrimoine qui bénéficiait pourtant dans bien des régions d’un vrai attachement populaire.
images/icones/mitre4.png  ( 990750 )Un autre parent de Mgr Lefebvre par Jean-Paul PARFU (2025-08-04 16:25:43) 
[en réponse à 990748]

mais qui l'a visiblement moins inspiré ici
images/icones/bravo.gif  ( 990779 )ils étaient même très opposés par Luc Perrin (2025-08-05 18:14:56) 
[en réponse à 990750]

La direction de l'épiscopat français avait tenté d'user du cousinage des deux Lefebvre pour amener l'archevêque de Synnada in Phrygia à en rabattre de ses critiques.
En vain, cela a laissé l'archevêque "phrygien" de ... marbre pour lequel on dit que la cité antique était fameuse.


Le cardinal de Bourges est un exemple de ces prélats très fixés sur l"orthodoxie qui ont basculé dans la Majorité conciliaire. Ce mouvement n'a pas été assez étudié pour mieux comprendre au plus près de la micro histoire/prosopographie comment d'honnêtes prélats confessants terminent en caméléons.

L'A. de La paix de Mgr Forrester évoque la question, en l'élargissant aux prêtres de son doyenné anglais, mais sans avoir la réponse.
images/icones/pelerouin1.gif  ( 990749 )Au passage par Jean-Paul PARFU (2025-08-04 16:19:37) 
[en réponse à 990746]

Intéressant : l'autorité de l'Eglise, selon St Augustin, d'après l'article posté en annexe de la FSSPX :

- siège apostolique,
- succession de ses évêques,
- jugement du peuple,
- décisions des Conciles,
- majesté des miracles.
images/icones/1i.gif  ( 990751 )Edition sauvage ? Qui est derrière ce projet ? par DumVolviturOrbis (2025-08-04 21:11:10) 
[en réponse à 990746]

Je dois avouer mon incompréhension et un certain scepticisme devant cette annonce. J’ai une profonde affection pour le Dom Lefebvre, que je considère comme une référence et dont je ne parviens pas à me séparer au profit d'une édition plus récente. Et justement, par respect pour ce missel, je m'interroge sur l'identité de ces "éditeurs".

Soyons précis : un ouvrage d’une telle valeur mérite, à mon sens, une réédition parfaitement claire sur le plan de la légitimité. Or, sauf erreur de ma part, il y a déjà eu dans le passé des tentatives sérieuses de rééditer ce missel (y compris par des éditeurs reconnus), et ces projets n’ont pas abouti, vraisemblablement parce que les droits d’auteur n’avaient pas pu être obtenus.

Éditer un missel n'est pas une chose anodine. Le Barroux a publié son missel en soignant particulièrement les traductions et en faisant approuver cette édition par la hiérarchie ecclésiale. La Fraternité Saint‑Pie X, via les éditions Clovis, a également publié un missel largement inspiré de celui de Dom Lefebvre, tout en restant dans un cadre éditorial identifié et maîtrisé.

Je ne connais pas précisément le « Cercle Saint Robert Bellarmin » qui se présente comme l’éditeur de cette réédition. À première vue, il semblerait appartenir à un courant sédévacantiste ou, en tout cas, non reconnu officiellement par l’Église. Cela ne préjuge pas de la qualité matérielle de leur travail, mais cela pose la question : ont‑ils vraiment les droits pour rééditer cette traduction ? Et surtout, peuvent‑ils le faire sans imprimatur ?

Ma question est donc simple : n’est‑il pas un peu imprudent de faire la promotion d’une initiative dont le statut juridique et ecclésial est au mieux incertain ? J'espère sincèrement me tromper, mais tout porte à croire que nous avons ici affaire à une opération pour le moins hasardeuse, où certains esprits frondeurs s’autoriseraient à diffuser une réédition sauvage...
images/icones/1b.gif  ( 990754 )Oui, sans imprimatur valide ! par Marquandier (2025-08-04 23:12:15) 
[en réponse à 990751]

J’entends, d’un évêque ayant actuellement juridiction sur le lieu de l’impression ! (Que les canonistes me corrigent !)

Ce n’est pas un secret que l’éditeur est malheureusement dans le schisme sédévacantiste…

Plus terre à terre, je crains aussi pour l’épaisseur du missel, peut-être à cause des propres de trois pays et la semaine sainte de Pie XII.
images/icones/2a.gif  ( 990755 )Je regrette en ce qui me concerne par Jean-Paul PARFU (2025-08-04 23:19:16) 
[en réponse à 990754]

Le missel Nom du dimanche et le catéchisme "Pierres vivantes" qui avaient eux toutes les autorisations nécessaires.
images/icones/3c.gif  ( 990758 )et un piratage grotesque par DumVolviturOrbis (2025-08-05 00:32:42) 
[en réponse à 990755]

ne vous dérange pas plus que cela ?

On ne peut pas prétendre « rééditer » un missel et, dans le même temps, falsifier sa page de titre historique comme en témoignent les captures ci‑dessous. La comparaison parle d’elle‑même : on a copié servilement l’illustration originale, en en modifiant certains éléments pour effacer l’origine et s’approprier le travail d’autrui.

Cette manière de se considérer sans cesse comme « plus pur que tout le monde » pour ensuite justifier les pires sophismes (sédévacantisme) et les pires méthodes (vol du travail d'autrui) devient extrêmement inquiétante. Cet état d'esprit devient malheureusement très courant dans nos milieux. Quels témoignages donnons nous autour de nous ?

Ces méthodes sont scandaleuses. Et il ne faut pas s’étonner que, par la suite, les milieux traditionnalistes soient pointés du doigt et persécutés : c’est peut‑être exactement ce que nous méritons à force de pécher par orgueil.





images/icones/4a.gif  ( 990760 )Qu'en savez-vous ? par Jean-Paul PARFU (2025-08-05 04:04:56) 
[en réponse à 990758]

Soit l'œuvre est tombée dans le domaine public, soit le Cercle en question a obtenu l'autorisation de la rééditer.

En outre, l'argument qui consiste à dire que les Traditionalistes sont responsables des persécutions qu'ils subissent est vraiment lamentable.

En tout état de cause, la suspicion de sédévacantisme qui pèse sur l'association qui réédite cette œuvre ne saurait a priori jeter l'opprobre sur une telle initiative et en outre lui valoir vos accusations.
images/icones/1n.gif  ( 990761 )Suspicion? par DeRaquiaud (2025-08-05 07:04:28) 
[en réponse à 990760]

Cher monsieur,
Je n’interviens guère sur ce forum (que je trouve au demeurant fort intéressant), et il me semble avoir failli à mon obligation de rédiger une publication de présentation.
En conséquence : homme approchant de la quarantaine, notaire de province, paroissien de l’IBP et notamment du Couvent Saint Paul de Thiviers.
Les présentations étant faites, il me semble qu’utiliser le terme « suspicion » de sédévacantisme pour ce « Cercle - anciennement collectif - Saint Robert Bellarmin » relève de la pudeur de gazelle, si vous me passez l’expression.

Ce fameux collectif est notoirement sédévacantiste, avec notamment la publication d’ouvrages tels que « Soixante ans de religion conciliaire » (Vatican II y est qualifié d’imposture), l’offre de l’intégrale d’Abauzit, dont ils sont très proches et chantre du non una cum et une grande fidélité à la radio du sieur Lesquen, dont on connaît le mépris pour l’Eglise actuelle.

Il ne s’agit pas ici de suspicion mais bien de revendications directes dudit collectif, et leur manque totale de transparence avec notamment l’absence de mentions légales sur leur site m’incite à la plus grande prudence.

Je me passerai donc volontiers de ce vespéral.
images/icones/1a.gif  ( 990766 )Fanatisme ? par Nemo (2025-08-05 11:35:30) 
[en réponse à 990761]

Je comprends bien la nécessité et de l’index et de l’imprimatur.
Il est désolant que l’Eglise se passe depuis longtemps de ces deux moyens de contrôle.
Même les tradis s’en affranchissent souvent dans le cadre le plus sacré, celui de la liturgie.
On voit en effet souvent jusque dans le sanctuaire l’utilisation de livrets coposés ppar on ne sait qui et pas validés par une autorité ecclésiastique. Autrefois on n’aurait jamais utilisé dans le sanctuaire un lectionnaire non revêtu de l’imprimatur ou autre chose qu’un liber usualis.

Mais quand il s’agit, pour un simple fidèle, de refuser l’usage d’un livre dont seule la page de titre a été modifiée (ce qui est je pense regrettable, il eût été préférable d’indiquer par une typographie et mise en page différente ce qui n’est pas d’oigine), je trouve ça inquiétant.

Et le refus d’écouter et de parler à des sede vacantistes étonnant. Ca montre peut-être un manque d’assurance et une crainte d’être influencé, dans ce cas je peux admettre, on bat en retraite. Mais sinon comment les convertir si on refuse le dialogue ?

Et le meilleur livre sur le saccage de la messe est bien l’oeuvre de l’abbé Cekada, sede vacantiste assumé : devrait-on se priver du meilleur livre totalement factuel et référencé sur le sujet ?

Si je n’avais pas moi-même quantité de Dom Lefebvre, je n’hésiterais pas à acheter celui-là et je le recommande totalement : c’est le meilleur missel des fidèles. Je trouve même cocasse qu’il mette la semaine sainte réformée de Bugnini en annexe.. C’est d’un libéralisme fou !
images/icones/carnet.gif  ( 990769 )L’argument s’entend par DeRaquiaud (2025-08-05 12:59:46) 
[en réponse à 990766]

Toutefois ma réponse ne faisait que rebondir sur le terme « suspicion » sans volonté d’attaque envers les personnes ou organisations susmentionnées. Je ne faisais que relater des faits objectivement vérifiables quant aux qualités et intentions desdites personnes.

Oui, cet éditeur est ouvertement sédévacantiste « non una cum » : le choix des publications par la société sœur, XB éditions, ne laisse aucun doute ; cette position étant revendiquée, il me semble étrange que l’on s’en offusque.

Libre ensuite à chacun de se positionner vis-à-vis de cette revendication et donc de cette édition du missel, qui est un acte politique - tout ne l’est-il pas? De manière purement personnelle, et étant loin d’avoir l’expertise des membres de ce forum, j’y préférerai quant à moi des éditions moins sulfureuses (là, c’est un jugement!) mais mon avis n’a qu’un intérêt bien maigre.
images/icones/carnet.gif  ( 990772 )Semaine Sainte par Halbie (2025-08-05 14:24:39) 
[en réponse à 990766]

C'est sans doute parce que certains sédévacantistes s'arrêtent en 1954, d'autres en 1958 et d'autres encore en 1963 (comme le très sympathique abbé Belmont).
images/icones/iphone.jpg  ( 990776 )À propos du livre de l’abbé Cekada par Signo (2025-08-05 17:19:29) 
[en réponse à 990766]

Sur vos conseils je me suis procuré l’ouvrage et l’ai déjà lu en grande partie.

Ce livre représente un travail d’analyse impressionnant et est une mine d’informations sur la réforme dont il pointe avec justesse de nombreuses faiblesses et même de nombreux bouleversements objectivement choquants. On y apprend beaucoup.
Toutefois je partage l’avis globalement négatif d’Yves Daoudal: ce livre est inutilisable en l’état, une partie non négligeable des critiques qu’il énonce sont excessives, infondées, fruit de jugements très subjectifs et contestables. Avec l’abbé Cekada on ne sort pas de cette focalisation artificielle et typiquement post tridentine sur une théologie du sacrifice opposée (à tort) à une théologie de l’assemblée, alors que les deux vont évidemment ensemble, comme certaines prières de la messe traditionnelle le suggérent explicitement. Cette théologie déséquilibrée biaise une bonne partie de l’analyse. Il n’est pas vrai de dire que cet ouvrage est « totalement factuel », il est au contraire pollué par de nombreux a priori, et constitue un mélange inextricable entre des critiques justes et pertinentes et des exagérations manquant totalement de la rigueur intellectuelle la plus élémentaire.

Par ailleurs je n’ai rien lu sur certains des aspects les plus critiquables de la réforme comme les bouleversements du calendrier, où il y aurait eu pourtant beaucoup de choses à dire. Il ne dit rien non plus du massacre de l’office (ce n’était certes pas le sujet).

Mon avis est donc que cet ouvrage est à réécrire entièrement, en le purgeant des interprétations biaisées, des affirmations gratuites, et des a priori lefebvro-sedevacantistes qui affaiblissent l’ensemble du discours et qui ne peuvent convaincre, par biais de confirmation, que des lecteurs déjà convaincus. En tout cas on ne saurait le considérer comme « la critique traditionaliste définitive » et son utilisation dans le cadre des débats intra ecclésiaux actuels serait contre-productive et est à déconseiller très fortement… si l’on ne veut pas se tirer une balle dans le pied et donner des arguments en or à l’adversaire !
images/icones/idee.gif  ( 990787 )Réécrire l'abbé Cekada par Ptitlu (2025-08-05 23:25:15) 
[en réponse à 990776]

Il y en a qui ne doutent de rien.

Et "two bishops in every garage", il faut le réécrire aussi ?

Un grand classique...
images/icones/attention.gif  ( 990785 )Ben non par MJP (2025-08-05 22:15:45) 
[en réponse à 990760]


Soit l'œuvre est tombée dans le domaine public, soit le Cercle en question a obtenu l'autorisation de la rééditer


Soit il n'est pas dans le domaine public ET ils n'ont pas l'autorisation.

Le plus probable.
images/icones/info2.gif  ( 990782 )juste pour information générale par Luc Perrin (2025-08-05 18:31:50) 
[en réponse à 990751]

La protection par le droit d'auteur en France comme en Belgique est de 70 ans à compter du 1er janvier qui suit le décès de l'A. : 1966 pour dom Lefebvre soit 1/1/1967. Cela court donc jusqu'en 2037.

Reste à savoir bien sûr si les droits ont été cédés ou pas pour cette réédition.
images/icones/fleche2.gif  ( 990753 )Excellente initiative par Vassilissa (2025-08-04 22:51:43) 
[en réponse à 990746]

Ce paroissien est remarquable en tous points, notamment par ses introductions aux dimanches et grandes fêtes.
images/icones/carnet.gif  ( 990765 )Il y a par Lenormand (2025-08-05 10:30:48) 
[en réponse à 990753]

un missel qui est très bien c'est celui du Barroux. Au moins il est à jour et n'est pas un piratage !
images/icones/pelerouin1.gif  ( 990768 )L'initiative est bonne, mais par Ptitlu (2025-08-05 12:28:40) 
[en réponse à 990746]

Pas le prix.

Réédition du missel dom Lefèbvre 55 euros.

Missel du barroux sur le site officiel 55 euros.

Imaginer le coût pour équiper une famille.

Le pays s'appauvrit, les tradis aussi, ces prix sont bons pour les "versaillais". Le missel Dom Lefebvre de brocante, 10-15 euros (voire moins), est plus abordable.

Et pas de problème de piratage...

Cela dit il y a effectivement plusieurs maisons d'édition proches des NUC qui reeeditent, dans des qualités diverses (souvent du reprint) des ouvrages aujourd'hui introuvables, à moins d'avoir une bibliothèque religieuse ou un fond de bouquiniste à disposition. C'est assez utile et ça ne justifie pas de leur reprocher leurs opinions religieuses.
images/icones/livre.gif  ( 990773 )Bien d'accord avec vous... par Reminescence (2025-08-05 15:33:29) 
[en réponse à 990768]

Missels, bréviaires, tout est plutôt cher, alors qu'on peut trouver la même chose dans des brocantes pour des prix modiques.

Alors, certes, ce n'est pas neuf, pas de tranches dorées super brillantes, parfois les pages tournent un petit peu mal... Mais nous ne sommes pas "moins" catholiques si on prie avec de vieux livres et en plus, on les sauve de la déchetterie !

Puis j'ai d'ailleurs remarqué que la confection des livres me parait bien plus solide, pour ceux qui ont pu être fabriqué il y a un certain temps... Tandis que des livres tous récents n'ont pas cette qualité et cette solidité, mais ça doit dépendre de l'éditeur et du bouquin en question...

J'ajoute que des missels et paroissiens anciens ont un charme inégalable, on sent un savoir-faire certain, parfois ils tiennent même de l'œuvre d'art, avec leurs fermoirs, leurs illustrations, leurs tranches...

Je voyais la dernière fois en vente le bréviaire romain de 1962, en latin avec la traduction anglaise, pour la "modique" somme de $399.95 !! Ça fait cher pour un bréviaire, non ? Surtout qu'on gagnerait tous à prier la prière de l'Église... C'est le boulot des prêtres, mais trop longtemps on a pensé qu'ils avaient l'exclusivité de cette prière.

Si on veut le bréviaire romain, toujours selon les rubriques de 62, mais en latin exclusivement, il faudra débourser entre 200 ou 300€...
Pour ceux qui, comme pour ma pomme, aiment le bréviaire d'avant 1954 ( parce qu'il a le mérite de ne pas détruire le calendrier en supprimant des fêtes anciennes, de ne pas enlever les premières vêpres en grand nombre, de ne pas simplifier le système des classes de fêtes et de ne pas supprimer la plupart des octaves, là aussi très anciennes, etc, etc...), nous attendons toujours une réédition d'un bréviaire ou d'un missel d'avant 54... Dans ce cas, seuls les vieux missels peuvent donner satisfaction, - pour le moment.

J'ai quelques bréviaires et bibles qui ont un siècle ou deux et ils me paraissent tout à fait utilisables et d'ailleurs je m'en sers !

Alors, oui, équiper une famille entière avec des missels à ce prix-là... Prenons plutôt ceux des grands-parents, ils sentent peut-être un peu le renfermé (les missels, pas les grands parents, quoique...), mais ça n'empêche pas de prier, peut-être même que ça donnera une pensée pour ses ancêtres, lors de la messe...

Puis vive les paroisses qui proposent, pour ceux qui n'ont pas de missels, de les équiper au moins pour la durée de la messe, avec des livres parfois anciens, mais qui font parfaitement le boulot pour des gens qui ne veulent peut-être pas débourser une certaine somme et veulent s'unir au Sacrifice en choisissant d'utiliser un missel.

Reminescence, qui aime l'odeur des vieux livres et qui pense souvent à ceux qui les ont utilisés avant lui.

images/icones/iphone.jpg  ( 990777 )Sur les prix par Signo (2025-08-05 17:26:56) 
[en réponse à 990773]

Je partage cette préoccupation des prix effectivement élevés de ces missels et bréviaires. Les abbayes ou associations qui les éditent devraient proposer des réductions pour les familles nombreuses et pourquoi pas pour les paroisses effectuant des commandes groupées.

Toutefois le prix est à relativiser car un missel s’achète une fois, se garde toute une vie et peut même se transmettre aux générations suivantes; par ailleurs 55 euros c’est une somme certes conséquente pour des personnes ou familles avec des faibles revenus mais cela coûte toujours nettement moins cher qu’un smartphone et cela dure beaucoup plus longtemps… sans compter le profit spirituel qui est incalculable.
images/icones/bible.gif  ( 990780 )Vous avez raison... par Reminescence (2025-08-05 18:20:05) 
[en réponse à 990777]

Je n'avais pas pensé à cet aspect fondamental, mais c'est tout à fait vrai que ces livres passent parfois de génération en génération et donc finalement, cela justifie en partie le prix, que je trouve tout de même trop élevé dans certains cas.

Je pense aussi à la traduction de la Bible de L'Abbé Glaire, selon la Vulgate... C'est la traduction française de la Bible ayant le plus d'autorité au sens où elle a été approuvée après examen fait à Rome par la Sacrée Congrégation de l'Index, ce qui n'est pas le cas des traductions modernes d'après des soi-disant textes "originaux" (qui datent du Xème siècle après J-C...) que nous nous coltinons depuis grosso modo un siècle pour toutes les traductions catholiques des Saintes Écritures... Malheureusement, une partie (que je pense importante) des gens doivent se moquer un peu de savoir qui a traduit la Bible et comment, ou alors pense effectivement que les textes massorétiques sont supérieurs à la Vulgate de par leur authenticité, etc... Là n'est pas le sujet d'ailleurs et M. Daoudal a répondu parfaitement à cela, ici sur ce forum ou dans son blog... Mais je voulais parler de cette Bible comme étant une traduction de confiance et qui ne tombe pas dans les dérives modernes et excessives de l'exégèse historico-critique... Même si Crampon a déjà plus ou moins, en fonction de l'endroit, des notes et de l'édition, cet arrière-goût d'exégèse historico-critique... Et donc, dis-je, cette Bible est vendue, neuve, dans une réédition datant de 2024, pour le prix de 69,90 €... Ce qui n'est pas donné, à l'heure où les protestants diffusent leurs biblettes gratuitement ou alors pour un euro... Même si c'est une Bible monumentale dans tous les sens du terme et qu'elle se transmettra de générations en générations, on aimerait voir une traduction de cette qualité à un prix plus bas pour que tous en profitent...

Il y avait un projet sur ce site pour imprimer la traduction de l'Abbé Fillion à un prix très bas, 1,5 €... Si seulement cela pourrait voir le jour !

Reminescence, qui s'excuse du détour.
images/icones/sacrecoeur.gif  ( 990781 )Le prix, la qualité par MG (2025-08-05 18:29:19) 
[en réponse à 990777]

Les missels (Le Barroux, l'abbé Joly) ont un prix aux alentours de 55€, le papier est de qualité, l'impression soignée, la typographie élégante mais les reliures sont fragiles.

J'utilise encore le Dom Lefebvre de ma Grand'Mère (1941)l'usure des feuillets de l'ordinaire rend l'usage un peu fastidieux pas facile de tourner les pages mais la reliure pleine peau est impeccable.


Un effort sur la qualité de la reliure est à faire quitte à augmenter un peu le prix : c'est un achat que l'on ne fait qu'une seule fois.
images/icones/carnet.gif  ( 990783 )Missel du Barroux par Halbie (2025-08-05 19:28:27) 
[en réponse à 990781]

Et il faut aimer les tartines conciliaires toutes les deux pages !
images/icones/carnet.gif  ( 990811 )Un détail utile par Leopardi (2025-08-06 23:43:47) 
[en réponse à 990783]

dans mon missel des années 50 trouvé dans une sacristie.

Les pages de l'ordinaire de la Messe sont deux fois plus épaisses que le reste. Je trouve cela malin car elles sont les plus utilisées.

Je n'ai trouvé cela nulle part ailleurs dans les nouveaux Missels.

Par ailleurs, les impressions ne transparaissent pas de l'autre côté de la page comme c'est le cas pour le Barroux. Là aussi peut-être y a-t-il un problème de qualité de matériau.
images/icones/sacrecoeur.gif  ( 990813 )Ordinaire de la Messe par MG (2025-08-07 09:19:52) 
[en réponse à 990811]

Le mesisel de l'abbé Joly a aussi es pages plus épaisses pour l'ordinaire de la messe ce qui est très pratique. En revanche le missel Dom Lefebvre de ma grand'Mère (années 40) les pages de l'ordinaire sont devenues presque inutilisables tant elles sont usées par l'usage quotidien;
Les reliures du Dom Lefebvre tiendront encore quelques longues années ce qui ne sera pas le cas de celle de l'abbé Joly.