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images/icones/sacrecoeur.gif  ( 976514 )13/05 St Robert Bellarmin, évêque, confesseur et docteur par ami de la Miséricorde (2024-05-12 22:16:12) 



St Robert Bellarmin, évêque, confesseur et docteur

Biographie de Saint Robert Bellermin.

Prière de Robert Bellarmin « Ô mon Dieu, je Vous cherche sérieusement et de tout mon cœur » :

« Ne vous faites pas illusion, ô mon âme, jusqu'à croire que vous vivez pour Dieu, si vous ne Le cherchez sérieusement et de tout votre cœur, et si vous ne soupirez vers Lui nuit et jour. Ne dites pas que les autres occupations vous empêchent de vaquer aux colloques divins et à l'oraison ; car les apôtres étaient tellement occupés, même à l'œuvre de Dieu et au salut des âmes, que l'un d'entre eux disait qu'outre les maux extérieurs dont il avait fait l'énumération, le soin des églises attirait sur lui une foule d'affaires qui l'affligeaient tous les jours.

Qui est faible, disait-il, sans que je m'affaiblisse avec Lui ? Qui est scandalisé, sans que je brûle, et que je ressente une vive douleur de sa Chute ? (2Cor 11, 29) Et cependant ce même apôtre, non content de nous rappeler ses fréquentes prières, écrit aux Philippiens que sa conversation est dans le ciel :

« Nostra conversatio in caelis est », parce qu'au milieu de ses occupations il tournait sans cesse ses désirs vers le ciel, et qu'il n'oubliait jamais son Bien-aimé ; autrement comment aurait-il pu dire : « J'ai été crucifié (dans mon baptême) avec Jésus-Christ ; et je vis à présent, ou plutôt ce n'est plus moi qui vis, mais c'est Jésus-Christ qui vit en moi » ? (Gal 2, 20) Ainsi-soit-il. »

Source : site-catholique.fr

D'autres prières de Saint Pierre Bellarmin

L'échelle du ciel de Saint Robert Bellarmin

D'autres Ecrits de Saint Robert Bellarmin



Avant 1955 :Lundi dans l’Octave de l’Ascension
images/icones/sacrecoeur.gif  ( 976515 )Méditation avec Le Traité de l'Amour de Dieu de St François de Sales par ami de la Miséricorde (2024-05-12 22:21:57) 
[en réponse à 976514]



CHAPITRE XV
Du grand sentiment d'amour que nous recevons par la sainte espérance.


Éliéser cherchait une épouse pour le fils de son Maître Abraham. Que savait-il s'il la trouverait belle et gracieuse comme il la désirait? Mais quand il l'eut trouvée à la fontaine, qu'il la vit si excellente en beauté et si parfaite en douceur, mais surtout quand on la lui eut accordée, il en adora Dieu, et le bénit avec des actions de grâces pleines de joie non pareille: le coeur humain tend à Dieu par son inclination naturelle, sans savoir bonnement quel il est.

Mais quand il le trouve à la fontaine de la foi, et qu'il le voit si bon, si beau, si doux, si débonnaire envers tous, et si disposé à se donner comme souverain bien à tous ceux qui le veulent, ô Dieu, que de contentements et que de sacrés mouvements en l'esprit pour s'unir à jamais à cette bonté si souverainement aimable ! J'ai enfin trouvé, dit l'âme ainsi touchée, j'ai trouvé ce que je désirais, et je suis maintenant contente.

Et comme Jacob ayant vu la belle Rachel fondait en larmes de douceur pour le bonheur qu'il ressentait d'une si désirable rencontre; de même notre pauvre coeur ayant trouvé Dieu, et reçu d'icelui le don précieux de la sainte foi, il se fond par après en suavité d'amour pour le bien infini qu'il voit d'abord en cette souveraine beauté.

Nous sentons quelquefois de certains contentements qui viennent comme à l'impourvu (imprévu, à l'improviste), sans aucun sujet apparent, et ce sont souvent des présages de quelque grande joie, dont plusieurs estiment que nos bons anges, prévoyant les biens qui nous doivent avenir, nous en donnent ainsi des pressentiments, comme au contraire ils nous donnent des craintes et frayeurs emmi les périls inconnus, afin de nous faire invoquer Dieu, et demeurer sur nos gardes.

Or, quand le bien présagé nous arrive, nos coeurs le reçoivent à bras ouverts, et se ramentevant (se rappelant) l'aise qu'ils avaient eue sans en savoir la cause, ils connaissent seulement alors que c'était comme un avant-coureur du bonheur avenu.

Ainsi, mon cher Théotime, notre coeur ayant eu si longuement inclination à son souverain bien, il ne savait à quoi ce mouvement tendait; mais sitôt que la foi le lui a montré, alors il voit bien que c'était cela que son âme requérait, que son esprit cherchait, et que son inclination regardait.

Certes, ou que nous voulions, ou que nous ne voulions pas, notre esprit tend au souverain bien. Mais qui est ce souverain bien? Nous ressemblons à ces bons Athéniens qui faisaient sacrifice au vrai Dieu, lequel néanmoins leur était inconnu, jusques à ce que le grand saint Paul leur en annonça la connaissance; car ainsi notre coeur, par un profond et secret instinct, tend en toutes ses actions, et prétend à la félicité, et la va cherchant çà et là, comme à tâtons; sans savoir toutefois ni où elle réside, ni en quoi elle consiste, jusques à ce que la foi la lui montre et lui en décrit les merveilles inutiles; et lors ayant trouvé le trésor qu'il cherchait, hélas! quel contentement à ce pauvre coeur humain, quelle joie, quelle complaisance d'amour!

Hé ! je l'ai rencontré celui que mon âme cherchait sans le connaître ! ô que ne savais-je à quoi tendaient mes prétentions, quand rien de tout ce que je prétendais ne me contentait, parce que je ne savais pas ce qu'en effet je prétendais! Je prétendais d'aimer, et ne connaissais pas ce qu'il fallait aimer, et partant ma prétention ne trouvant pas son véritable amour, mon amour était toujours en une véritable, mais inconnue prétention; j'avais bien assez de pressentiment d'auteur pour me faire prétendre ; mais je n'avais pas assez de sentiment de la bonté qu'il fallait aimer pour exercer l'amour.

Source : Livres-mystiques.com

Que Jésus Miséricordieux vous bénisse
ami de la Miséricorde