Le Forum Catholique
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( 947968 )
Mariage catholique par Lenormand (2022-06-21 12:09:26)
Je viens d'apprendre de source sure que des fiancés tous deux de religions catholique et pratiquants (NOM et VOM) ne peuvent pas de marier quand ils le veulent. En effet, il faut impérativement qu'ils fassent une préparation au mariage. L'homme est veuf et la fiancée n'a jamais été mariée. Ils n'ont plus vingt ans, mais sont encore jeunes.
La préparation au mariage se fait à partir du mois de septembre et jusqu'à juin... et il n'y a qu'une cession par an ! Le prêtre (qui les connait tous les deux depuis longtemps) refuse tout autre condition (date) car sinon il se ferait taper sur les doigts et "risque le chômage" (sic). C'est un abus de pouvoir et ce qui est pire: cela pousse les futurs mariés non seulement à attendre plusieurs mois de plus (presque un an) par rapport à la date prévue: mais peut éventuellement les pousser vers le péché...
Malheureusement même s'ils le voulaient ils n'ont pas la possibilité de se marier chez les tradis (je ne peux pas expliquer ici les raisons)
Je voudrai vos avis
Merci
( 947969 )
Ne peuvent-ils pas… par Luc de Montalte (2022-06-21 12:17:30)
[en réponse à 947968]
… demander à un autre prêtre si celui-ci est trop pris ?
( 947977 )
Ce n'est par Lenormand (2022-06-21 13:19:51)
[en réponse à 947969]
pas que le prêtre est trop pris, mais que l'évêque ne veut pas que cela se passe autrement. Le prêtre est pieds et poings liés avec les dates.
( 947971 )
Pas si simple ! par Fenestri (2022-06-21 12:22:34)
[en réponse à 947968]
Un prêtre diocésain que je connais bien a préparé au mariage un couple d'amis en 3 mois. Il les connaissait (très) bien tous les deux, pouvait témoigner de leur vie de foi et c'est pour cette raison qu'il a accepté de le faire "en accéléré".
Car tous les autres sons de cloche de prêtre que j'ai (ce prêtre inclus, ce cas étant mis à part), insistent sur l'avantage d'une préparation d'au moins une année scolaire. En témoigne le nombre de lièvres levés, ou de fiançailles qui volent en éclats, justement car a surgi dans les discussions entre les futurs époux une divergence fondamentale qui, jusque là, avait été mise sous le tapis.
Je trouve plutôt sain la prudence envers les fiancés (j'ai bien conscience des limites de cet accompagnement et du caractère parfois fantoche, car nous avons tous assistés à des mariages dans des églises où les mariés se considèrent catholiques uniquement du début à la fin de la cérémonie, tandis qu'après...). Si le prêtre en question ne connaît pas ces jeunes fiancés et qu'ils vont le voir en demandant à être accompagnés en accéléré, je conçois tout à fait qu'il puisse avoir des réserves.
Je précise bien sûr que je ne me base que sur les éléments de votre message, donc je ne prétends pas démêler la situation.
( 947978 )
Les fiancés par Lenormand (2022-06-21 13:45:05)
[en réponse à 947971]
ont eu une entretien de deux heures avec le prêtre, qui est celui de leur paroisse (au sens moderne du terme) et qui les connait depuis longtemps. Ce sont des fidèles de tous les dimanches de toutes les fêtes etc.; mais apparemment il y a pas de dérogation pour qui que ce soit de la part de l'évêque.
C'est pour cette raison que je pense que c'est un abus de pouvoir.
Je vais vous citer mon exemple: Lorsque nous nous sommes fiancés ma femme et moi (20 ans tous les deux), elle résidait en France et j'étais militaire en garnison en Allemagne. Elle à fait les préparations au mariage seule, car vous ne croyez pas que j'allais demander une perm. à chaque fois qu'il y avait une cession de la préparation au mariage. Cela ne nous a pas empêché de nous marier (en 1969 à la cathédrale, paroisse de ses parents).Qui plus est, nous avions demandé que le prêtre qui célébrerai notre mariage soit un ancien chanoine de la cathédrale qui avait été exilé dans un petit village, car à cet époque il n'était pas un de ceux qui étaient olé olé ! Bien sûr la cérémonie était surveillée par le vicaire général au cas ou la cérémonie aurait été trop traditionnelle... Pour continuer sur la même lancée, quelques années avant notre mariage, lorsque le nouvel évêque est arrivé, sur le parvis de la cathédrale il avait été peint en grosses lettres rouges: Bonw..... le coco. Déjà à l'époque...
( 947992 )
Mais c'était il y a plus d'un demi-siècle, par Sic transit (2022-06-21 16:38:47)
[en réponse à 947978]
comme pour moi...
À l'époque, la préparation au mariage était recommandée, mais pas aussi organisée, ni réglementée et surveillée comme aujourd'hui.
J'ai été mariée par mon ancien aumônier de lycée, dont j'avais suivi le catéchisme pendant sept ans, il me connaissait donc bien, et il a rencontré mon fiancé au cours d'une soirée où il n'a guère été question de religion.
Je doute que ce soit encore possible ; personnellement je supporterais difficilement le système actuel, et j'admire les jeunes gens de mon entourage qui s'y soumettent (dont un couple de fiancés qui vient de commencer, une réunion par trimestre...).
( 947979 )
Si j'étais à leur place... par Pétrarque (2022-06-21 13:45:08)
[en réponse à 947968]
...je m'adresserais à une abbaye ou à un monastère qui accepterait de leur épargner ces pitreries de préparation au mariage, et qui pourrait bénir leur union comme on l'a fait dans l'Eglise pendant vingt siècles.
Il ne faut jamais accepter de plier devant le cirque moderniste.
( 948000 )
Oui, quel cirque ! par Davidoff2 (2022-06-21 18:07:02)
[en réponse à 947979]
Quand chacun veut se mêler de ce qui ne les regardent pas !
J'ai rencontré ma femme en Slovaquie le samedi 7 août 1993, je l'ai revu le lendemain à midi et on s'est échangé nos adresses. Je l'ai invité à venir en Suisse, et elle est arrivée le mardi 17 août. Le jeudi 19 août on a annoncé la date de notre mariage à nos familles pour le samedi 20 novembre de la même année.
On ne parlait pas du tout les mêmes langues, on avait pas de traducteur automatique à l'époque, mais tout était très clair. On s'est alors retrouvé avec le Cardinal de notre canton sur le dos et l'archevêque de Slovaquie pour empêcher notre mariage (sans compter le refus net de nos familles respectives).
Pour finir, on s'est quand-même marié, Cardinal, archevêque ou pas, et ça fait plus de 28 ans que ça dure.
Je ne comprends pas ce que fichent les ecclésiastiques là-dedans, ça ne les concerne pas. D'ailleurs, c'est l'échange des consentements qui FAIT le mariage, pas le prêtre, qui se borne à l'occasion de faire caisse enregistreuse pour les dossiers de l'Eglise.
( 948009 )
Ben non ... par Rémi (2022-06-21 19:55:59)
[en réponse à 948000]
La compétence de l'assistant au mariage, "la personne qui, étant présente, demande la manifestation du consentement des contractants, et la reçoit au nom de l'Église" , normalement l'Ordinaire ou le curé, qui disposent donc de la juridiction nécessaire et peuvent la déléguer à un autre prêtre ou un diacre, conditionne habituellement aussi sa validité, canon 1108.
( 948010 )
Oui d'accord, mais ce n'est que de l'administration... par Davidoff2 (2022-06-21 20:00:08)
[en réponse à 948009]
... et de la procédure pour avoir le tampon ad-hoc.
Le curé n'apporte rien, aucune onction, aucun sacrement, il se contente de poser une question et c'est les fiancés qui font le sacrement. Ensuite le curé enregistre et basta.
( 948011 )
Oui, le curé ... par Rémi (2022-06-21 20:03:07)
[en réponse à 948010]
Ou l'Ordinaire. Ou leur délégué.
Et ce qui est habituellement nécessaire à la validité d'un sacrement, ici une juridiction que tous ne possèdent pas, ce n'est pas exactement seulement de "l'administration" .
( 948014 )
Si par Lenormand (2022-06-21 20:21:34)
[en réponse à 948000]
vous vous mariez en dépit de tout sans cérémonie et sans une grande partie de votre famille, où est le joie de votre mariage ? De mon côté j'aurai agit comme vous, peux me chaut du reste, mais tout le monde ne raisonne pas de la même façon. Dans la cas présent le prêtre met sa situation en danger vis à vis de l'évêque. Allez voir Bien sûr dans le fil
( 948012 )
Bien sûr, par Lenormand (2022-06-21 20:13:53)
[en réponse à 947979]
mais le prêtre est (comme) un frère pour le fiancé. Voilà une partie du nœud du problème
( 948013 )
Franchement, ça se discute ! par Meneau (2022-06-21 20:21:00)
[en réponse à 947979]
La préparation au mariage est de nos jours indispensable, surtout quand on voit avec quelle facilité des mariages sont déclarés nuls pour défaut de consentement éclairé et quand on sait par ailleurs le peu de cas que font certains (même) catholiques de l'ouverture à la vie.
Un mariage à la va-vite sans préparation, par un célébrant qui en plus n'a peut-être pas juridiction, ce n'est pas un cadeau pour les mariés et pour la stabilité de leur futur foyer.
Après, la forme peut varier. Rien n'oblige a priori à participer à des réunions de CPM ou autres fariboles étalées sur 1 an. Quelques entretiens avec un prêtre peuvent suffire.
Cordialement
Meneau
( 948016 )
Oui, il a une question de préparation et de caté... par Père M. Mallet (2022-06-21 20:31:04)
[en réponse à 948013]
Pour expliquer aux époux ce qu'est un sacrement et un mariage chrétien, et ce qu'il implique :
unité, fidélité, indissolubilité, ouverture à la vie...
Il faut aussi recevoir ce sacrement en état de grâce, sinon il ne produit pas ses fruits : on est bien marié, mais le sacrement ne produit pas de grâces (surnaturelles), grâce sans lesquelles il est difficile de se sanctifier et de persévérer dans le mariage.
Et on a fait un sacrilège.
Cette préparation est indispensable de nos jours - mais pas pour tout le monde. Ceux qui ne pratiquent pas ont bien besoin d'un an pour comprendre de quoi on leur parle.
Mais beaucoup d'autres n'en ont pas besoin.
( 948044 )
Je comprends bien votre position, cher Meneau... par Pétrarque (2022-06-22 08:33:32)
[en réponse à 948013]
...et, si toutes les préparations au mariage étaient d'une parfaite orthodoxie, j'en serais un chaud partisan.
Je parle sous le contrôle des prêtres du FC, mais il me semble qu'en termes de préparation au mariage, l'Eglise doit principalement s'assurer :
- de la pleine liberté et de la maturité nécessaires des futurs époux
- de leur vie chrétienne régulière et conforme aux commandements de Dieu et de l'Eglise (ou au moins de leur volonté de tendre à cela)
- de leur volonté d'accueillir des enfants et de les élever chrétiennement.
On peut évidemment ajouter beaucoup à ces points, mais quand on voit ce que sont bien des préparations au mariage dans l'Eglise conciliaire, force est de constater que l'on est malheureusement très souvent dans le registre de la pitrerie.
Il arrive même que les laïcs responsables de ces préparations tiennent des propos frontalement opposés à la doctrine catholique au sujet de la chasteté dans le mariage et de la procréation. Ceci, de fait, sous la responsabilité du curé.
Statistiquement, est-il enfin possible de dégager des chiffres qui montreraient que les mariages n'ayant pas suivi une "préparation" échouent davantage ou sont plus souvent annulés que ceux qui passent par ladite "préparation" ?
( 948015 )
Je ne pense pas qu'un monastère puisse... par Père M. Mallet (2022-06-21 20:21:54)
[en réponse à 947979]
...célébrer des mariages, sans autorisation du diocèse où il se trouve.
Peut-être une Abbaye nullius ? Mais ça devient rare.
Et puis il est nécessaire d'avoir une autorisation du curé pour célébrer le mariage en dehors de la paroisse des époux. C'était plus facile quand les futurs habitaient 2 diocèses différents...
Déjà, ils pourraient voir si l'un des deux n'a pas une grand-mère bretonne ou autre pour avoir un prétexte pour souhaiter célébrer le mariage assez loin...
( 948045 )
Avec la permission de l'ordinaire, oui... par Pétrarque (2022-06-22 08:41:08)
[en réponse à 948015]
... mais quel bureau épiscopal irait exiger de la part d'un monastère un ausweis de préparation au mariage ?
La parole d'un monastère réputé et orthodoxe suffit je pense à garantir la qualité d'un accompagnement au mariage, non ?
Autre exemple, à une autre échelle : lorsque ma femme et moi nous sommes mariés, le vicaire de ma paroisse savait pertinemment que nous étions suivis par un prêtre d'une communauté proche de la FSSPX. Il nous a accompagnés "officiellement", et quand la junte locale de mémères permanentées responsables des préparations au mariage sur la paroisse est venue exiger -je dis bien exiger- que nous suivions le parcours prévu dans le diocèse, il les a proprement envoyer se faire f... en leur expliquant que c'étaient encore les prêtres qui décidaient.
( 947998 )
Le prêtre ne peut-il pas témoigner par Vincent F (2022-06-21 17:55:40)
[en réponse à 947968]
Que la préparation au mariage a été faite à la session précédente ?
( 947999 )
Psaume 10, 3... par Père M. Mallet (2022-06-21 18:00:25)
[en réponse à 947968]
S'il est encore possible de citer ici un psaume sans se faire traiter de taliban :
03 Quand sont ruinées les fondations, que peut faire le juste ?
Comment faire régner le Droit dans un monde en plein chaos, et qui plus est un chaos qui évolue bien plus vite que les décisions qui sont prises ?...
Comment faire régner l'ordre (le vrai, le juste) à Marioupol ?
Der Kriminalrat Scheliha...
Je me souviens d'une histoire lue dans un cours d'allemand (ça remonte très, très loin... plusieurs décennies...
Un Kriminalrat, juge d'instruction, avait poursuivi un assassin pendant des années, peut-être de 1933 à 1945. Je ne sais plus s'il parvient à l'arrêter - peu importe : en 1945, il voit tous ces millions de morts injustes et criminelles- et lui a passé toutes ces années à poursuivre un seul crime.
Au-delà d'un certain degré de chaos, comment appliquer un loi ?
Avec discernement, plutôt au cas par cas : car la loi est par définition générale, et ne peut pas s'appliquer, voire exister, quand il n'y a plus que des cas particuliers.
Quand les situations sont l'inverse de ce qui est prévu.
Par exemple, pour les mariages.
Le schéma du mariage à l'église est, ou plutôt était, normalement : des fiancés (qui ont été baptisés et catéchisés) demandent à se marier. Ils savent de quoi il s'agit, on peut les marier assez vite.
Aujourd'hui, on reçoit des dossiers de mariage où c'est totalement l'inverse :
"Nous vivons en couple depuis 10 ans, nous avons 4 enfants, nous voudrions couronner notre amour et notre vie de couple par un mariage à l'église, pour que ce soit un acte fort face à nos familles et nos amis..." (situation typique).
Ils sont baptisés ? Mais ils n'ont jamais été catéchisés, n'ont pas fait leur première communion, ni reçu la Confirmation (bien que ce soit en principe obligatoire avant le mariage, "sauf inconvénient grave") Et encore, souvent l'un des deux n'est pas baptisé. Et on demande une dispense.
Il est vrai qu'il faut invoquer un motif pour obtenir une "dispense de disparité de culte".
Mais le formulaire indique des exemples de motifs... :
"risque de mariage seulement civil" : c'est sûr, si on ne les autorise pas à se marier à l'église, il vont se marier seulement à la mairie !...
Bon, mais ne faisons pas de mauvais esprit (*) : il s'agit de donner l'occasion au prêtre d'attirer l'attention des futurs sur le caractère un peu délicat de leur mariage.
Faute de temps, je poursuivrai dès que j'aurai un moment.
(*) je suis tenu par un devoir de réserve et de loyauté vis-à-vis de mes supérieurs.
( 948082 )
Je suis assez d'accord par Justin Petipeu (2022-06-22 20:48:27)
[en réponse à 947999]
A combien de mariages mondains et pourtant tout-à-fait valides ai-je assisté ?
Les mariés, de notoriété publique, ne pratiquant pas et se fichant comme d'une guigne de la religion, mais comme papa était président de ceci ou de cela et la plus grosse situation du pays, n'est-ce pas...
Bref, la médiocrité de la préparation et l'indulgence (excessive) du clergé fait qu'aujourd'hui, tout ce petit monde a le beau rôle en réclamant la nullité qu'on lui octroie à la même vitesse que Mme Lagarde imprime de la monnaie. Je pense qu'il faut serrer la vis ; sur les mariages comme sur les baptêmes, d'ailleurs.
( 948030 )
Lisez le Code par Paterculus (2022-06-21 22:52:22)
[en réponse à 947968]
Je vous recommande la lecture des
canons 1108 et suivants, peut-être y trouverez-vous une échappatoire.
Je pense surtout au c. 1116.
Can. 1116 - § 1. S'il n'est pas possible d'avoir ou d'aller trouver sans grave inconvénient un assistant compétent selon le droit, les personnes qui veulent contracter un vrai mariage peuvent le contracter validement et licitement devant les seuls témoins:
1 en cas de danger de mort;
2 en dehors du danger de mort, pourvu qu'avec prudence il soit prévu que cette situation durera un mois.
§ 2. Dans les deux cas, si un autre prêtre ou diacre peut être présent, il doit être appelé et être présent avec les témoins à la célébration du mariage restant sauve la validité du mariage devant les seuls témoins.
Mais n'étant pas canoniste je ne saurais vous affirmer que la situation dont vous parlez est un grave inconvénient.
L'assistant compétent selon le droit est l'évêque du diocèse, le curé de la paroisse de résidence d'au moins un des fiancés, ou quelqu'un de désigné par ce curé.
Autre précision : c.1108 § 2. Par assistant au mariage, on entend seulement la personne qui, étant présente, demande la manifestation du consentement des contractants, et la reçoit au nom de l'Église.
Je n'ai pas le temps de développer et de toute façon, encore une fois, je ne suis pas canoniste.
Maintenant je me demande si en louant depuis un mois un studio dans la paroisse d'un autre diocèse, vos amis ne pourraient pas être considérés comme y résidant et s'adresser au curé de cette paroisse - bien sûr s'ils le connaissent avant.
Bon courage à eux !
Votre dévoué Paterculus
( 948048 )
Merci par Lenormand (2022-06-22 09:23:52)
[en réponse à 948030]
à tous de vos bons conseils. Peut-être que l'intrigue se dénouera.