Le Forum Catholique

http://www.leforumcatholique.org/message.php?num=947648
images/icones/mitre4.png  ( 947648 )Les évêques de France prêts à un big bang de l’Église par Johanis (2022-06-16 10:10:10) 

C'est ce qu'affirme Jean-Marie Guénois après le vote de validation des propositions synodales des diocèses par les évêques français.

"Mariage des prêtres, ordination des femmes, révision de la liturgie… Leurs propositions de réforme sont aussi inédites que radicales.

Mariage des prêtres, femmes diacres ou prêtres, transparence dans les décisions paroissiales, révision de la liturgie… Les propositions issues des diocèses de France pour «le synode sur la synodalité», voulu par le pape, pourraient bouleverser l’ordre établi dans le sacerdoce des prêtres. «Une réelle reconnaissance» envers eux est pourtant soulignée. Elles ont été validées, mercredi à Lyon, par les évêques, puis transmises «telles quelles» à Rome, accompagnées d’une lettre qui les justifie et les met en perspective. Jamais l’Église de France n’avait voté et assumé un texte aussi radicalement réformateur, en particulier sur le sacerdoce."


L'apostasie en marche avec le soutien de l'épiscopat français !
Et pendant ce temps on stoppe l'action de Mgr Rey, c'est mogique.
images/icones/fleche3.gif  ( 947649 )Le Lien par Johanis (2022-06-16 10:13:47) 
[en réponse à 947648]

ici
images/icones/frFlag.gif  ( 947655 )Reponse plus officielle. par FilsDeMarie (2022-06-16 10:49:26) 
[en réponse à 947648]

A lire ici (et noter la mention du missel 1962 lors du paragraphe sur la liturgie).

images/icones/mitre4.png  ( 947662 )Non, il s'agit d'une nouvelle étape par Johanis (2022-06-16 11:27:26) 
[en réponse à 947655]

Non; ce dont parle JM Guénois est l'étape de "discernement" des évêques, et plus seulement de la collecte des propositions diocésaines. Cette fois c'est l'épiscopat qui s'engage. Cette étape est mentionnée dans le texte auquel vous renvoyez comme étape à venir, et c'était hier et avant-hier :
"Après avoir pris connaissance des synthèses de la consultation synodale dans les diocèses, puis de la collecte nationale, les évêques de France – accompagnés de leurs invités – auront à effectuer un travail de discernement en assemblée plénière à Lyon, les 14 et 15 juin 2022."
images/icones/1d.gif  ( 947674 )Des femmes trentenaires de la Mission de France ! par JVJ (2022-06-16 14:03:54) 
[en réponse à 947655]

J'aimerais voir cela !...

J'invite à envoyer dans chaque évêché un memo sur la boîte de Pandore.

150 000 pékins, cela fait donc le quart des pratiquants ?
Mais depuis quand les pratiquants ont des droits sur l'Eglise.

Ils répètent sans cesse que les laïcs n'ont pas de responsabilités ! Ils se f... de qui ? Les laïcs sont partout, responsables de la liturgie, lectures, PU, catéchismes, EAP, ADAP, réunions partout, ... La plupart des paroisses sont régies par les laïcs et le curé, un simple animateur ou presque, avec l'épée de Damoklès sur la tête.
Un curé ne peut pas imposer deux messes le dimanche, si l'EAP est contre. Un curé qui voudrait qu'on chante, comme l'exige le concile, le credo en latin, se verrait renvoyé dans les cordes.

Les évêques vivent où pour relayer cela ?
images/icones/2e.gif  ( 947669 )Une couche archéologique... par Pétrarque (2022-06-16 12:04:54) 
[en réponse à 947648]

...du progressisme le plus éculé, et qui ne représente, Dieu merci, qu'une partie de l'Eglise.

Le synode des Sonotones et des déambulateurs à la rescousse du Concile des couches Téna et des lits à croisillon...

Partie pourrie, vermoulue et -heureusement- condamnée à disparaître.
images/icones/tao.gif  ( 947675 )L'espérance de vie nous promet encore de longues décennies par JVJ (2022-06-16 14:06:47) 
[en réponse à 947669]

Cela fait trente ans que des amis prêtres me disent que ces générations vont mourir. Et elles sont toujours aux manettes.

Et dites-vous bien que de l'autre côté, ils en disaient autant de Jean-Paul II et Benoît XVI, des prêtres que nous connaissons.

Si les évêques faisaient un audit sur la formation des "catéchistes", des agents pastoraux et des diacres ?
Ben non. C'est comme la criminalité des clercs ou les évêques qui ont un enfant, la poussière doit rester sous le tapis.
images/icones/1y2.gif  ( 947683 )Meme chose en Irlande. par FilsDeMarie (2022-06-16 15:43:32) 
[en réponse à 947648]

A lire brièvement ici.
L'Eglise des boomers pour les boomers par les boomers. RIP.
images/icones/neutre.gif  ( 947690 )A propos des boomers par Roger (2022-06-16 16:43:08) 
[en réponse à 947683]

La Croix prend leur défense



https://www.la-croix.com/Debats/haine-boomers-pas-place-lEglise-2022-06-15-1201220171
images/icones/neutre.gif  ( 947691 )Sur le "boomer bashing" par FilsDeMarie (2022-06-16 16:48:44) 
[en réponse à 947690]

C'est une realite, un fait. Cette generation n'a RIEN fait de bien pour l'Eglise, n'a transmis aucune education religieuse a la generation suivante et continue ses ravages.
On reconnait un arbre a ses fruits.
images/icones/neutre.gif  ( 947695 )Oui et j ajoute par Roger (2022-06-16 17:30:04) 
[en réponse à 947691]

Que dans les années 70 et 80 on nous rebattait les oreilles pour expliquer que l Église devait écouter les jeunes.

Maintenant qu ils sont vieux, il faudrait ecouter ...les vieux !

Arrogance sans logique
images/icones/1b.gif  ( 947699 )Ce sont de vieux jeunes par Mandrier (2022-06-16 19:36:09) 
[en réponse à 947695]

Si hélas une logique implacable les vieux d'aujourd'hui sont ces mêmes jeunes d'hier qu'il fallait écouter. Bon le nombre est un peu réduit mais il a du gagner en qualité. En fait on écoute bien les jeunes, même si ce sont des vieux jeunes. Le pape n'a d'ailleurs de cesse de moquer ces jeunes catholiques qui sont vieux dans leur tête lui qui incarne l'indépassable jeunesse de l'Église, phare de la Nouvelle Pentecôte.
Il est habituel que la nouvelle génération considère que celles qui l'ont précédé ne comprenaient rien. Le problème c'est que la crise adolescente de cette génération ne finit jamais et les ados de 80 ans ont quelque chose d'un peu pathétique.
images/icones/bravo.gif  ( 947702 )Merci Mandrier par Roger (2022-06-16 20:10:00) 
[en réponse à 947699]

Pour nous, jeune désigne un âge ...
Pour d autres c est une opinion synonyme de progressiste ou de révolutionnaire. Nostalgie de Saint Just (patron des progressistes ???) ?
images/icones/2e.gif  ( 947686 )Bof ! par ptk (2022-06-16 16:18:07) 
[en réponse à 947648]

Les mêmes laïcs en responsabilité depuis soixante ans pondent les mêmes absurdités que pendant les soixante dernières années.

S'y ajoutent les courtisans du Très Saint-Père.

Et les évêques complètement faillis y ajoutent leur sceau épiscopal (si tant est que cela existe encore).

le programme est toujours le même d'un abandon du dogme et de la morale catholiques, de la destruction du sacerdoce et de la sacralisation du relativisme et de l'indifférentisme religieux.

Tout cela est saupoudré de bonne conscience, de misérabilisme et ventilé par l'esprit du temps.

Encore quelques années et il ne restera plus à ces barbares qu'à s'asseoir sur les débris d'un naufrage tant de fois prédit et qu'ils auront eux-mêmes provoqué.

Libera nos Domine !
images/icones/1i.gif  ( 947696 )Anecdote par Gereo (2022-06-16 18:32:00) 
[en réponse à 947648]

J'ai une collègue catho, ce qui est plutôt rare dans l'enseignement public, (quoique ce soit encore plus rare parfois dans le privé sous contrat...) la petite cinquantaine, on s'est croisé une fois à une messe qui rassemblait plusieurs paroisses, c'est comme ça d'ailleurs que j'ai su qu'elle était catho. Repas improvisé, je teste un peu quelle genre de catho elle est, très Jean Paul II, morale sexuelle, aucun problème, conservatrice bon teint. Discussion quelques années après sur un sujet religieux, je ne sais pas comment l'ordination des femmes est arrivée sur le tapis, et là elle était pour à 200%. J'ai eu beau lui expliquer que c'était impossible, que l’Église n'a pas reçu mandat pour cela, impossible, elle ne voyait pas le problème.

Moralité il y a certes les boomers, mais aussi la génération "Pierres vivantes" dont je suis, même si je n'ai pas eu heureusement à subir ce catéchisme. Et là, ça craint, parce que cette génération est loin d'être morte.
images/icones/neutre.gif  ( 947710 )Autre annecdote du jour... par Davidoff2 (2022-06-16 22:54:06) 
[en réponse à 947696]

Messe sur la place du village et procession dans la commune aujourd'hui. Le curé qui s'occupe de 3 villages était dans un autre, alors il a fallut improviser. Le diacre (80 ans), nous a trouvé un prêtre Maronite Libanais qui habite chez nous. Un très bon type, d'une cinquantaine d'année. Il fait bien la messe, très solennel, une belle procession avec toute une série de prières et de bénédictions avec le Saint Sacrement, et après la bénédiction finale, le diacre (un vrai boomer), prend le micro car il se sent obligé de dire : "Vous savez, c'est un prêtre maronite, et un prêtre marié". Tous les vieux dans la foule ont eu un réflexe pavlovien : "BRAVO", et applaudissements !

Le prêtre maronite n'était pas content, il a prit le micro des mains du diacre et a expliqué : "Non, chez nous les maronites et coptes orientaux rattachés à Rome, un prêtre n'a pas le droit de se marier ! Mais si l'Eglise en a le besoin, elle peut demander à des hommes mariés à la foi éprouvée, s'ils acceptent de se mettre au service de l'Eglise, et ensuite on peut accepter ou refuser. Mais si Dieu nous appelle au sacerdoce, on a pas le droit de se marier, vous comprenez ?"

J'ai dit assez fort à mon voisin : "De chien, le mariage est quand-même une institution formidable qui permet de partager à deux des problèmes qu'on aurait jamais eu si on était resté tout seul !"

Rires autour de moi, mais j'ai bien aimé que le maronite retoque le diacre comme ça, et très surpris du réflexe des fidèles à l'énoncé du prêtre marié : Comme si c'était le nec plus ultra !
images/icones/1d.gif  ( 947711 )Votre anecdote est drôle contrairement à la mienne par Gereo (2022-06-16 23:29:55) 
[en réponse à 947710]

Il vaut mieux en rire de toute façon, et grâce à vous j'ai appris un helvétisme que vous employez, je crois, pour la deuxième fois : " De chien...!". En français de France cela veut dire "nom d'un chien !" sans doute. Chez nous c'est la canicule (petit chien), rien ne sert de s'énerver, on se calme et on boit frais, titre abrégé d'un nanard des années 80.
images/icones/neutre.gif  ( 947698 )Moins de Mgr Rey, plus de Mgr.e.s Pedotti par Mandrier (2022-06-16 19:32:06) 
[en réponse à 947648]

Je croyais qu'on voulais faire de la qualité plus que de la quantité ? Les prêtresses seront-elles soumises aux brimades que Rome inflige aux jeunes futurs lévites. En tout cas cela devrait faire plaisir à certains
images/icones/fsspx.gif  ( 947727 )"synthèse de la phase diocésaine en France" (FSSPX) par Cristo (2022-06-17 09:34:26) 
[en réponse à 947648]

Synode sur la synodalité : synthèse de la phase diocésaine en France
17 JUIN, 2022
PROVENANCE: FSSPX.NEWS

Le 15 juin dernier, le évêques de France ont présenté la synthèse – ou la collecte comme ils l’appellent – des synthèses synodales diocésaines ou particulières, avant de la faire parvenir à Rome avec un bref document d’accompagnement, à la suite d’une réunion extraordinaire à Lyon.

Ce document regrette que le processus synodal n’ait pas atteint le « peuple de Dieu » dans sa diversité, notamment les jeunes générations. Constat qui est également celui d’autres pays comme l’Espagne.

La collecte précise que le processus synodal a mobilisé plus de 150.000 personnes en France, ce qui ne représente que 10% des catholiques pratiquants – à comparer au 215.000 personnes annoncées par le document espagnol.

Une Eglise plus fraternelle

C’est véritablement un leitmotiv : l’adjectif « fraternel » se retrouve neuf fois dans un document de moins de 12 pages. Et « écoute », dix-neuf fois.

Le premier point relevé par la collecte est l’importance de « se ressourcer dans la Parole de Dieu ». Ce qui peut être une bonne chose, mais malheureusement, le document reconnaît ailleurs un manque important de formation. Or, pour se former, ce n’est pas la Bible qu’il faut lire, mais le catéchisme. Certes, lire le saint Evangile est toujours enrichissant, si, et seulement si, le lecteur possède une formation première, sans quoi, l’erreur d’interprétation est inévitable.

Ce chapitre demande une meilleure formation à l’homilétique des prêtres. Mais « cela concernerait aussi toute personne laïque appelée à la prédication ». Il va bientôt être question de ces personnes.

Le deuxième chapitre demande de « donner des signes crédibles de la bonté de Dieu et de l’égale dignité des baptisés ». Ce qui se manifestera d’abord par la poursuite de l’expérience de la synodalité. Autrement dit, l’Eglise en état de synode.

Et la deuxième manifestation doit être d’avoir des « ministères au service de la rencontre de Dieu et des personnes ». Il s’agit surtout des prêtres, dont il est « régulièrement souhaité que le célibat soit laissé au libre choix de ceux-ci, de sorte que l’ordination sacerdotale et le mariage soient compatibles ».

Devant un telle proposition issue du « concile pastoral » hollandais, Paul VI réagit vivement. Mais que fera François qui a sollicité les fidèles en sachant parfaitement que ce serait une demande inévitable ?

La troisième signe crédible concerne « l’égale dignité des baptisés ». La collecte explique que « sur la question de la place faite aux femmes dans l’Eglise, les synthèses perçoivent une urgence ainsi que d’innombrables blessures.

« Les blessures viennent des difficultés dans les relations avec les prêtres et les évêques, de la criante disproportion entre le nombre de femmes engagées dans l’Eglise et de femmes qui sont en situation de décider. Si le service des femmes est apprécié, leur voix paraît ignorée. Qu’elles contribuent effectivement aux multiples discernements des Eglises locales est l’objet d’une attente criante.

« C’est ici qu’une urgence est identifiée dans bien des synthèses. La manière dont les femmes sont traitées dans l’Eglise n’est pas ajustée à la mission de celle-ci, à une époque où l’égalité entre les hommes et les femmes est devenue une évidence commune. »

La conséquence qui en est tirée est spécialement la demande que les femmes puissent prononcer l’homélie, mais aussi qu’elles puissent être ordonnées au sacerdoce. Ce qui est strictement impossible, de droit divin…

Un quatrième signe crédible est demandé : la coresponsabilité entre clercs et laïcs. Ce qui veut dire à l’échelle des diocèses : la réclamation d’authentiques contre-pouvoirs – par exemple avec des conseils composés de baptisés élus ; l’existence d’une réelle subsidiarité, qui consiste à déléguer la prise de décisions ; enfin, que les laïcs appelés à des responsabilités se voient proposer une formation appropriée.

Enfin la liturgie apparaît aussi dans les signes crédibles à mettre en place. C’est encore l’occasion d’enfoncer le clou : « les mentions d’un profond désaccord avec le refus que des filles servent à l’autel ou que des femmes entrent dans le chœur pour un service liturgique sont si nombreuses, qu’on ne peut douter d’une réelle souffrance vécue et d’une attente pressante à ce sujet ».

Enfin le troisième chapitre s’intitule « Vivre en frères et sœurs dans le Christ ». Il se divise en « servir la fraternité » et « cultiver l’écoute et le dialogue ». C’est l’occasion de confondre la vraie fraternité, celle qui unit les membres du Christ, et une vague fraternité universelle, qui doit embrasser tout et tous.

Si la bienveillance et la charité du disciple du Christ doit lui faire aimer tout homme, cela ne veut pas dire que tous peuvent accéder librement aux sacrements. Or c’est bien la réclamation centrale du paragraphe :

Dans de nombreuses synthèses « résonne souvent la souffrance de ceux qui se sentent exclus des communautés et/ou des sacrements (personnes homosexuelles, divorcées et remariées, etc.), ainsi que de ceux qui sont témoins de telles exclusions. Selon un nombre élevé de synthèses, celles-ci constituent de sérieux contre-témoignage. »

Un big-bang… déjà réalisé

Le chroniqueur religieux du Figaro, commentant ce rapport, titre : « Les évêques de France prêts à un big-bang de l’Eglise ». Malheureusement, c’est encore en-deçà de la réalité. Cette synthèse manifeste surtout que le big-bang a déjà eu lieu.

Certes, il est assez clair que c’est la frange la plus progressiste des catholiques français qui a participé à ce processus synodal. Mais c’est précisément la minorité agissante, qui a du poids. Et cette partie ne sait tout simplement plus ce qu’est la religion catholique, qu’ils confondent avec un vague sentiment religieux. Pascendi l’a si bien dit et annoncé : nous y sommes.

Une deuxième conclusion est la similitude d’un certain nombre de demandes avec la révolution du Chemin synodal allemand. Et ce n’est pas étonnant, ce dernier avait deux ou trois longueurs d’avance, et il a balisé « l’écoute et le dialogue » dans le Synode universel.

Enfin, la troisième conclusion, c’est la responsabilité plus qu’écrasante du pape François. En fait, c’est à lui que revient entièrement le désordre déjà créé dans les esprits et qui, bientôt, se jouera sur le terrain. Lorsque ces résultats – véritables cahiers de doléance – ne seront que partiellement entérinés, ce qui sera déjà beaucoup trop, que feront les troupes déçues ? Elles déserteront.

La preuve en a déjà été apportée par le « concile pastoral » hollandais, véritable anticipation de ce Synode, avec pour résultat un désastre dont l’Eglise des Pays-Bas ne s’est toujours pas remise.

(Sources : eglise.catholique.fr/Le Figaro – FSSPX.Actualités)


https://fsspx.news/fr/news-events/news/synode-sur-la-synodalite-synthese-de-la-phase-diocesaine-en-france-74400
images/icones/neutre.gif  ( 947753 )Texte d'accompagnement des Evêques : l'aveu de la faillite de la transmission de la foi par Cathether (2022-06-17 17:44:53) 
[en réponse à 947648]

"Nous avons aussi à nous demander pourquoi certaines richesses spirituelles chrétiennes sont soit ignorées soit dévalorisées, par exemple, l’eucharistie en tant que sacrifice de Jésus, les sacrements, la vie consacrée, le célibat des prêtres, le diaconat.
Nous constatons également que la famille comme lieu d’apprentissage de la fraternité n’est pas évoquée."

bref, tout ce auquel nous sommes attachés, et qui constitue pour une large part, le coeur de la foi.


ici

Messeigneurs, encore un effort de lucidité
images/icones/nounours.gif  ( 947754 )Où est le peuple ? par Goupillon (2022-06-17 17:45:01) 
[en réponse à 947648]

Je me demande dans quelle mesure ces propositions « issues des diocèses » reflètent réellement les préoccupations des fidèles.

La majorité des fidèles (les catholiques assidus) est-elle préoccupée par le « mariage » des prêtres, la prétendue « ordination » des femmes, l'intégration des « personnes homosexuelles » ou divorcées « remariées », la modification de la liturgie, etc. ?

Quand j'écoute les fidèles des paroisses diocésaines, je n'entends pas ce genre de discours, quelque peu daté d'ailleurs.

Ces propositions sont complètement déconnectées de la réalité : on dirait un tract gauchiste, fort éloigné des attentes du peuple de Dieu.

L'épiscopat d'occupation est en France une sorte de syndicat qui escamote systématiquement les intérêts et les aspirations des travailleurs de la vigne du Seigneur.

Il suffirait pour s'en convaincre de soumettre ce texte à tous les séminaristes de France et de Navarre et leur demander s'ils adhèrent à ce texte.

Combien d'entre eux le rejetteraient d'après vous ?

Si je dis au moins 80%, serait-ce une exagération ?

Cette fuite en avant témoigne précisément d'une panique : les ultra-progressistes ont le pouvoir mais ils sont en perte de vitesse, et ont besoin d'accélérer la démolition de l'Église avant leur faillite annoncée.

Ce torchon qui revendique des vieilles lunes n'exprime absolument pas les attentes ni les désirs de la plupart des fidèles, lesquels devraient s'organiser pour manifester publiquement leur désaccord fondamental avec cet épiscopat dont on peut se demander s'il a toujours la foi et s'il est toujours en communion avec l'Église universelle.
images/icones/fleche2.gif  ( 947835 )Une immaturité qui n'est pas le fait d'une seule génération. par Scrutator Sapientiæ (2022-06-19 11:01:24) 
[en réponse à 947648]

Bonjour Johanis,

En ce qu'elles explicitent, favorisent, implémentent et légitiment une accentuation de la décatholicisation que nous subissons depuis à présent soixante ans, ces synthèses diocésaines ne sont pas des synthèses, mais des symptômes, des symptômes d'une maladie : l'immaturité, hier "conciliaire", c'est-à-dire pseudo-conciliaire, compte tenu des éclairages et des exigences présents dans Ad gentes, Dei verbum, Lumen gentium, Sacrosancto concilium, et aujourd'hui "évangélique", ou plutôt pseudo-évangélique, compte tenu du mode de raisonnement et du type de comportement prescrits par les nombreux "panneaux indicateurs" présents dans le Nouveau Testament.

A partir de là, on est en droit de se poser cette question : sommes-nous bien sûrs que les symptômes dont il est question ici découlent d'une seule génération de "fidèles", entre guillemets, puisque l'on est aussi en droit de se demander à quoi, à quelles références structurantes et tonifiantes faisant autorité, ces catholiques sont "fidèles" ?

N'y a-t'il pas eu réception et transmission de toute une ambiance par au moins deux générations de catholiques, la génération Vatican II et la génération Jean-Paul II, ce qui ne veut évidemment pas dire que ce pape a été l'inspirateur de toute cette ambiance, émancipatrice ad intra et unificatrice ad extra ?

Enfin, à la fin de votre texte, vous évoquez une attitude "mogique", et vous avez raison : l'inclusivisme, développé dans ces domaines (dont ceux propres à la liturgie et aux sacrements) et de cette manière, plus convivialiste, connaturelle et partenariale que contemplative, surnaturelle et théologale, est à la fois logiquement excluant et magiquement inclusif.

C'est "mogique".

Bon dimanche.

Scrutator.
images/icones/mitre4.png  ( 947836 )Symptôme d'infidélité par Johanis (2022-06-19 11:45:00) 
[en réponse à 947835]

Bonjour Scrutator Sapientiae,

je suis d'accord avec vous que ces synthèses sont des symptômes, symptômes d'infidélités mais d'abord symptôme de la trahison de la nature de l'Eglise. Le fait qu'on ait voulu constituer de telles synthèses des desiderata de tous ceux qui voulaient participer, est un premier symptome fondamental de l'ecclésiologie en vigueur sous ce pontificat ; n'importe qui, même non catholique était invité ! Car non seulement la pensée ordinaire des catholiques déterminée par les critères les plus humains, mais la pensée de tout groupe est d'après cette fausse théologie lieu de révélation. Plus que le résultat de ces consultations, c'est le fait de les avoir organisées qui est le plus significatif. Dans leurs commentaires les évêques soulignent que nombre de prêtres ne comprennent par cette démarche (à si juste titre !), que des aspects fondamentaux de la foi et de la vie chrétienne sont complètement ignorés. Du point de vue de la qualité du contenu théologal, il n'y a pas de différence avec n'importe quel sondage organisé sur le rapport des personnes à l'Eglise. Mais là on prétend que ça va fournir un éclairage pour des réformes de l'Eglise !

Quant aux évêques ils sont piégés et manipulés, car en fait ce jeu du synode est à mon avis pervers, mais ils ne peuvent pas refuser d'entrer dans ce jeu et d'être complice sans manifester une opposition à la volonté de François.

Ce que l'on appelait la génération Jean-Paul II n'appelait pas du tout à ce big-bang de l'Eglise ; par contre il s'agit bien des aspirations progressistes généralisées dans l'après concile, libérées et exacerbées par le chef actuel de l'Eglise ; ces inspirations certes ont été transmises à une partie des générations suivantes, mais ont tellement montré leur stérilité.

La volonté de transformation de l'Eglise selon la nouvelle pseudo-ecclésiologie explique une grande partie des paroles et des actes de François. C'est pourquoi je disais que c'est par une même logique que ces synthèses sont mises en avant et que Mgr Rey est persécuté.
Cordialement
images/icones/mitre4.png  ( 947840 )Eclaircissements de JM Guénois par Johanis (2022-06-19 15:13:21) 
[en réponse à 947648]

Sur le site de famille chrétienne, le compte rendu de Jean-Marie Guénois titré "Les évêques de France prêts à un big bang de l’Église" était critiqué; car était-il dit les évêques ont transmis les propositions de la « synthèse » synodale, mais de l'ont pas approuvé.
Jean-Marie Guénois explique cet imbroglio dans un nouvel article (Au cœur de l’imbroglio de la réforme proposée par les évêques de France).
Il explique : "L’organisation avait prévu de soumettre au vote épiscopal le texte explosif de la «collecte». Si tous les évêques ont reconnu que ces remontées synodales des paroisses étaient un «bon portrait de la pensée dominante d’une génération âgée de catholiques», certains ont fait remarquer que le voter reviendrait à l’approuver. Ce qui était impossible, pour certains évêques, en raison de la nature des propositions. Un compromis a été aussitôt trouvé. On leur a simplement demandé de voter sur «le fait de transmettre ce texte au Vatican» et non sur le texte lui-même. Vote massif sur… une évidence puisque l’assemblée était réunie dans ce but.
...Intrigué par le fait que la conférence de presse publique du 15 juin avait été trop discrète sur la question pourtant centrale du vote ou non des évêques sur le texte de la «collecte», Le Figaro a interrogé, après cette conférence de presse, à trois reprises dont une écrite, la direction de l’épiscopat qui lui a confirmé à chaque fois que «le texte de la collecte avait été voté» par les évêques. C’est sur la base de ces affirmations de source officielle, que Le Figaro a écrit, dans son édition papier du 16 juin, que les évêques «avaient voté ces propositions». Ce qui s’est révélé inexact, mais qui a été le fruit d’une certaine «confusion» quant aux statuts des documents synodaux de cette assemblée, constate une source proche de ce dossier."
Quoiqu'il en soit, dans cette entreprise synodale les évêques sont piégés et manipulés, car ils ont à mettre en œuvre un processus pervers, inspiré de la fausse ecclésiologie régnante sous ce pontificat, à savoir que la pensée des groupes humains, quelles que soient leurs croyances d'ailleurs,serait un lieu de la révélation divine, que l'église devait donc recevoir comme tel. Et dans ce synode, non seulement il ne s'agit pas d'avoir pour référence la révélation confiée à l'Eglise et gardée par elle, transmise par la tradition, mais d'élaborer démocratiquement des textes selon la pensée humaine ordinaire des contemporains quels qu'ils soient, et il était précisé qu'il fallait écouter même les plus éloignés de la foi de l'Eglise. Le contenu théologal des textes qui résultent ne diffèrent donc pas du contenu de n'importe quel résultat de sondage sur ce que pensent les gens de l'Eglise.
Le processus est perverti à la source, et c'est pourquoi les évêques en premier lieu sont piégés et manipulés ; il est exigé d'eux qu'ils y coopèrent, et s'ils ne le font pas il encourent les foudres redoutables de François. Ainsi de toute façon il leur est demandé non seulement de couvrir ce processus dans chacun de leur diocèse, mais ensuite collectivement de donner leur caution en transmettant la synthèse à Rome.
Tout cela est un grand pas dans l'enfoncement de l'Eglise dans la confusion doctrinale caractéristique de ce pontificat.
NB : on peut saluer le courage de l'archevêque du Liechtenstein qui a refusé de lancer le processus synodal dans son diocèse.
images/icones/neutre.gif  ( 947842 )Le piège est pourtant évitable ! par Meneau (2022-06-19 16:47:42) 
[en réponse à 947840]

Je vous rejoins parfaitement dans vos deux interventions de ce jour concernant le "synode". Je mets d'ailleurs "synode" entre guillemets, car un synode par définition c'est avant tout une assemblée d'évêques, successeurs des apôtres, et non pas un rassemblement démocratique de fidèles et de non fidèles.

Même s'il est bon qu'un évêque écoute parfois ce que pensent ses brebis, toutes ses brebis, ce sont les successeurs des apôtres qui sont les gardiens de la doctrine et de la Foi et non pas le peuple de Dieu qui définit la Loi.

Le piège serait cependant évitable, si les évêques voulaient s'en donner la peine : il suffirait de rédiger une note d'accompagnement, une synthèse critique et doctrinale qui évalue les propositions au regard du dépôt de la Foi en évacuant en particulier ce qui est de droit divin impossible et en rappelant la saine doctrine, au lieu de transmettre "tels quels" à Rome les errements des fidèles qu'ils ont eux-même oublié de former correctement.

Cordialement
Meneau

images/icones/fleche2.gif  ( 947859 )Existe-t'il un référentiel régulateur de la foi des évêques d'aujourd'hui ? par Scrutator Sapientiæ (2022-06-20 06:47:58) 
[en réponse à 947842]

Bonjour Meneau,

Pour qu'un épiscopat soit en mesure de critiquer ou de recadrer des revendications synodalistes à la lumière d'un référentiel magistériel régulateur, notamment dans les domaines de l'ecclésiologie et de l'anthropologie, encore faut-il que cet épiscopat accepte que ce référentiel régulateur (le Catéchisme de l'Eglise catholique ?) fasse autorité en lui et en chacun de ses membres, quitte à ce que le même référentiel soit utilisé pour contrer la démagogie synodale.

Or, le moins que l'on puisse dire est qu'il y a un doute légitime sur l'aptitude et l'aspiration des évêques à utiliser le Catéchisme de l'Eglise catholique, ainsi que d'autres documents, avec un état d'esprit placé sous le signe du recadrage et de la résistance face à la vraie - fausse vox populi dont il est question ici.

Bonne journée.

Scrutator.
images/icones/neutre.gif  ( 947870 )D'accord, mais par Meneau (2022-06-20 11:46:44) 
[en réponse à 947859]

dans ce cas, il ne faut pas parler de "piège". Les évêques se piègent eux-mêmes.

Cordialement
Meneau
images/icones/fleche3.gif  ( 947853 )L'Église conciliaire veut-elle vraiment devenir par Vexilla Galliae (2022-06-19 23:08:59) 
[en réponse à 947648]

une seconde Église anglicane ?

https://fsspx.news/fr/news-events/news/anglicanisme-derriere-le-jubile-le-chant-du-cygne-74225

Depuis quelques années, il y a plus de catholiques que d'anglicans en Angleterre, n'est-ce pas un comble ?!

images/icones/fleche2.gif  ( 947858 )Le plus impressionnant, c'est la surenchère programmatique par Scrutator Sapientiæ (2022-06-20 06:29:28) 
[en réponse à 947648]

Bonjour Johanis,

Le plus impressionnant, depuis la fin des années 1920 ou le début des années 1930, c'est la surenchère programmatique néo-catholique.

En effet, nous sommes en présence de clercs, au sens large, qui ont désiré, puis obtenu, respectivement et successivement,

- un certaine forme de nouvelle philosophie chrétienne, avec, notamment, Maritain et Mounier,

- un certain type de nouvelle théologie catholique, avec, notamment, Balthasar, Chenu, Congar, de Lubac, Rahner, Teilhard,

- un avant-Concile globalement réfractaire aux enseignements de Pie XII, après 1945 et plus encore après 1950,

- un Concile globalement libéral, dans l'acception philosophico-théologique de cette notion, dans ses textes les plus innovants,

- un après-Concile qui a été bien plus marxisant et / ou teilhardien que montinien,

- une ecclésiologie et un dialogue oecuménistes interconfessionnellement corrects,

- une pneumatologie et un dialogue inclusivistes interreligieusement corrects,

- une anthropologie et une politologie inclusivistes interconvictionnellement corrects.

Chacun de ces éléments a été désiré puis obtenu, mais il faut croire qu'aucun de ces éléments n'a été jugé suffisamment "disruptif", par ses partisans, et il faut croire, également, que cette surenchère est susceptible de s'auto-alimenter, puis de s'auto-détricoter, du haut vers le bas, de la dernière à la prochaine étape en date, jusqu'a ce que l'extrême mise à mal, sinon la mise à mort de l'Eglise, s'ensuive.

Compte tenu du fait que chacun a eu la possibilité de prendre la mesure des conséquences de la mise en oeuvre de cette surenchère, depuis bientôt un siècle, il faut croire que nous sommes en presence d'un engrenage particulièrement puissant, et qu'il est possible que l'étape actuelle, périphériste ad extra et synodaliste ad intra, ne soit pas la dernière étape, mais soit seulement l'avant-dernière étape, jusqu'au pilotage, par la hiérarchie épiscopale, de là liquidation "évangélique" de l'institution ecclésiale.

Comment se fait-il qu'il ne se soit trouvé personne, par exemple à la mort de Paul VI, pour dire : "Stop ! Jusqu'ici, mais pas plus loin" ?

Bonne journée.

Scrutator.
images/icones/mitre4.png  ( 947860 )Fuite en avant dans une reddition à la modernité par Johanis (2022-06-20 08:21:23) 
[en réponse à 947858]

Je pense qu'il s'agit d'une reddition à la modernité faute d'une critique radicale de cette modernité qui s'est construite contre (pour piéger) la révélation chrétienne ; l'attaque par les principes de la modernité est très puissante, la résistance contre elle suppose grande foi et intelligence. La conviction affirmée de François (qui est une explication de ses dérives), selon laquelle l'Église à plus de deux siècles de retard, est caractéristique de cette reddition à la modernité. Au lieu d'une résistance éclairée on a comme vous le souligner une fuite en avant pour sceller un compromis qui satisfasse l'esprit de la modernité.
Cordialement
images/icones/mitre4.png  ( 947914 )Mgr Wintzer : c'est l'Eglise catholique en france qui a parlé ! par Johanis (2022-06-20 17:59:26) 
[en réponse à 947648]

On n'arrête plus le délire :
- la parole des cathos auto-référés remplace la parole de Dieu
- les évêques ont authentifié la synthése des groupes synodaux comme parole de l'église en France.
- la synodalité de vatican II, a oublié que l'évêque ne pouvait parler qu'en dépendance des chrétiens de son diocèse,
etc.

Interview dans la croix
"Mgr Wintzer : « Il ne s’agissait pas, pour les évêques, d’édulcorer ce qui s’était exprimé » sur la synodalité...
Tous ont perçu que la parole de l’Église catholique en France, c’était cette collecte. Il convenait donc que la parole des évêques accompagne et serve cette collecte, qu’elle la reçoive.

Une parole d’évêques est une parole qui se fait d’abord avec leur Église : chacune ne peut qu’y gagner en pertinence et en force

Considérant ce qui a vécu avec un regard théologique, on peut y déceler une manière nouvelle, à mon avis plus riche, de vivre la collégialité épiscopale. À Lyon, celle-ci s’est vécue non seulement comme un lien entre les évêques mais comme une communion des Églises et de leurs pasteurs
Laurent Villemin interrogeait la collégialité telle qu’elle fut présentée par Vatican II, y décelant une limite. « ...un déficit qui affecte la collégialité telle qu’elle a été définie au concile Vatican II. Il peut se résumer dans la disjonction entre collégialité épiscopale et communion des Églises.
Il formule alors cet appel : « Une véritable synodalité épiscopale n’a de sens que sur le fond et en lien avec une véritable communion des Églises qui s’accompagne inévitablement de décisions visibles et concrètes ».
chaque évêque comme leur ensemble se sont vécus et compris comme totalement parties prenantes de leur Église diocésaine et de la voix de l’Église de France exprimée dans la « collecte ».

images/icones/1v.gif  ( 948091 )Des accents zemouriens - lien vers le texte de la conférence par Paterculus (2022-06-22 22:05:28) 
[en réponse à 947648]

On trouve le texte sur le site de la CEF, pardon si cela a déjà été mis dans ce fil, je n'ai pas le temps de tout lire.


Le parti "Reconquête" a-t-il infiltré le processus synodal ? Voyez ceci : les prêtres étrangers doivent s'intégrer !

beaucoup de synthèses évoquent ouvertement de graves inquiétudes pour l’équilibre et la santé des prêtres, ou les difficultés pour que des prêtres venus d’autres cultures réussissent à trouver leur place dans l’Église telle qu’elle existe en France.

.

Bon, tout cela c'est de la subversion. On fait dire par le peuple ce dont on a besoin pour dire "ce n'est pas nous qui le demandons, c'est la volonté du peuple". Mais ledit peuple a été conditionné depuis des décennies par des révolutionnaires hostiles au Magistère.
On ne devrait pas accorder dans une telle démarche la parole à des non-catholiques, et ceux qui veulent l'ordination des femmes ne sont pas catholiques, puisqu'ils n'adhèrent pas à la doctrine catholique.


Votre dévoué Paterculus