Le Forum Catholique

http://www.leforumcatholique.org/message.php?num=924106
images/icones/mitre4.png  ( 924106 )Le Cardinal Zen déplore Traditionis Custodes par Chicoutimi (2021-07-22 06:32:40) 

Traduction de la déclaration du Cardinal Zen - concernant Traditionis Custodes - publiée par New Liturgical Movement:

Pourquoi voient-ils un problème là où il n'y en a pas et ferment les yeux sur le problème dont ils sont également responsables ?

21/07/2021

''Les inquiétudes concernant un document très discuté «contre» la messe tridentine (voir mon blog du 12 juin 2021) se sont réalisées, et le coup n’a pas été moins sévère parce que prévu. Beaucoup de généralisations tendancieuses dans les documents blessent les coeurs de tant de bonnes personnes plus que prévu, qui n’ont jamais donné la moindre raison d’être soupçonnées de ne pas accepter la réforme liturgique du Concile, encore moins de ne pas accepter le Concile dans son ensemble. De plus, ces personnes demeurent des membres actifs dans leurs paroisses.

Personnellement, j'ai été amèrement surpris que la consultation «approfondie» ne m'atteigne pas, cardinal et ancien membre de la Congrégation pour le Culte divin et la Discipline des Sacrements. De plus, durant les années 2007-2009, j'étais évêque de Hong Kong, et donc responsable de la mise en œuvre de «Summorum Pontificum», et jusqu'à présent, un partisan bien connu du groupe.

N'ayant connu ni le questionnaire ni les réponses au questionnaire, je ne peux pas juger, mais je soupçonne seulement qu'il y a eu beaucoup de malentendus (voire de manipulations) dans le processus.

En lisant les deux documents, je constate (1) une incroyable facilité (ou tendance) à lier le désir d'utiliser le vetus ritus à la non-acceptation du ritus novus et (2) à associer la non-acceptation de la réforme liturgique (qui concerne souvent la manière dont elle a été menée avec ses nombreux abus graves) avec un rejet total et profond du Concile lui-même (pour les tenants de ce rejet, la diversité du rite de la messe n'est qu'un petit corollaire, à tel point que la concession sur le rite n'a pas dénoué le schisme).

Les autorités vaticanes devraient se demander (et peut-être même faire une enquête approfondie) pourquoi y a-t-il persistance et peut-être même une aggravation (récente) du deuxième phénomène.

Le problème n'est pas ''quel rite les gens préfèrent-ils?'', mais ''pourquoi ne vont-ils plus à la messe?'' Certaines enquêtes montrent que la moitié de la population chrétienne en Europe ne croit plus à la Présence Réelle de Jésus dans l'Eucharistie, ne croit plus à la vie éternelle! Certes, nous ne blâmons pas la réforme liturgique; mais nous voulons juste dire que le problème est beaucoup plus profond, nous ne pouvons donc pas éluder la question: ''La formation de la foi n'a-t-elle pas manqué? La grande œuvre du Concile n'a-t-elle pas été gâchée? La racine du mal n'est-elle pas cette attitude de croire que tout peut maintenant être changé? N'est-ce pas cette attitude de croire que ce Concile annule tous les précédents, et que le Concile de Trente est comme la saleté accumulée sur la fresque de la Chapelle Sixtine (comme le dit un «liturgiste» de notre diocèse)?''

Le Document ne voit évidemment pas seulement des perturbations dans l'exécution de Summorum Pontificum, mais considère l'existence même d'un rite parallèle comme un mal. Les paragraphes § 5 et § 6 des articles 3, 4 et 5 ne souhaitent-ils pas clairement la mort de ces groupes? Mais, même avec cela, les gentlemen anti-Ratzinger du Vatican ne peuvent-ils pas attendre patiemment que la messe tridentine meure avec Benoît XVI, au lieu d'humilier ainsi le vénérable pape émérite?''

Cardinal Joseph Zen

Source
images/icones/carnet.gif  ( 924107 )G. Weigel dénonce un Motu Proprio divisif, inutile et cruel par Chicoutimi (2021-07-22 06:59:49) 
[en réponse à 924106]

Traduction d'un article de Catholic News Agency:

George Weigel : le Motu Proprio du Pape François est "inutile" et "cruel"

21/07/2021

''Dans un essai publié sur First Things le mercredi 21 juillet, George Weigel a décrit le Motu Proprio Traditionis Custodes du Pape François comme étant «théologiquement incohérent, pastoralement conflictuel, inutile et cruel».

Weigel, biographe du pape Jean-Paul II et membre éminent du Centre d'éthique et de politique publique, commence son essai en établissant ses crédits Novus Ordo. "Je ne suis pas d'accord pour dire que le Missel romain promulgué par le pape Pie V en 1570 a enseveli le rite romain dans de l'ambre ecclésiastique."

De plus, «je pense que la suggestion de certains traditionalistes liturgiques selon lesquelles la survie du catholicisme exige la restauration des anciennes prières au pied de l'autel, des anciennes prières de l'offertoire et du dernier évangile est ridicule: c'est aussi de la même façon que je considère l'affirmation voulant que la constitution liturgique du Concile et sa mise en œuvre immédiate furent le résultat d'une cabale de francs-maçons, de communistes et de religieux homosexuels», explique Weigel.

Il décrit ensuite Traditionis Custodes comme «théologiquement incohérent, pastoralement diviseur, inutile, cruel – et un triste exemple de l'intimidation libérale qui est devenue trop familière à Rome récemment».

Weigel soutient que «dans de nombreuses paroisses américaines où la forme extraordinaire a été offerte, ainsi que la forme ordinaire plus courante, l'unité de l'Église n'a pas été altérée. Que certains partisans de la Forme extraordinaire se croient le seul reste fidèle d’une Église en décomposition est certainement vrai, et leur présence en ligne est tristement familière. Mais c'est une calomnie empiriquement insoutenable de suggérer, comme le fait Traditionis Custodes, que ce complexe de supériorité qui divise... est la nouvelle norme pour ceux qui souhaitent assister aux messes célébrées avec le Missel de 1962. Les jugements romains ne devraient pas être basés sur l'hystérie et les bouffonneries de la blogosphère catholique.''

Se plaignant de ce qu'il considère comme la «séquence autoritaire» du catholicisme progressiste, Weigel constate que «dans le pontificat actuel, cela a conduit à une notion extrême d'autorité papale qui pourrait faire rougir le pape Pie IX».

"Cela ne se passe pas bien dans l'Église mondiale, et ce fait aura un effet marqué sur la prochaine élection papale."

Source
images/icones/tao.gif  ( 924108 )Tim Stanley: ''François a peur du rite ancien et il attaque Benoît XVI'' par Chicoutimi (2021-07-22 07:18:36) 
[en réponse à 924106]

Un article publié par Benoît-et-moi:

Traditionis Custodes: une attaque contre l’héritage de Benoît XVI

François a peur du rite ancien et attaque Benoît


La Bussola s’entretient avec Tim Stanley, chroniqueur du Daily Telegraph.



22/07/2021

''Depuis 2007, il y a eu une croissance significative au Royaume-Uni de fidèles et de communautés célébrant avec le Missel de 1962, utilisant avec reconnaissance les facultés reconnues par Summorum Pontificum. La promulgation du motu proprio Traditionis Custodes a inévitablement provoqué des réactions dans l’opinion publique liée au catholicisme britannique. L’un des commentaires les plus populaires, repris et cité également en dehors de la Grande-Bretagne, a été écrit par Tim Stanley dans le prestigieux hebdomadaire The Spectator. Le journaliste anglais, grand chroniqueur du Daily Telegraph et collaborateur de CNN et de la BBC, a parlé de ''guerre impitoyable du Pape contre l’Ancien Rite'' à propos du nouveau motu proprio. La Nuova Bussola l’a interviewé.

Tim Stanley, qui a peur de l’ancien rite romain? Summorum Pontificum est-il vraiment une menace pour l’héritage du Concile?

C’est François qui a peur de l’ancien rite romain, tout comme les libéraux purs et durs de l’Église, pour la plupart âgés de plus de soixante-dix ans, qui s’inquiètent de ce que Summorum Pontificum représente la ruine du Concile Vatican II. Mais ils ont tort : Summorum Pontificum a clairement indiqué que l’ancien et le nouveau rites font partie de la même tradition, et depuis 2007, la plupart des traditionalistes l’ont accepté. C’est le grand paradoxe de Traditiones Custodes : il a redéfini l’Ancien Rite comme une rébellion et l’a rendu à nouveau controversé, menaçant la division juste au moment où un semblant d’intégration avait été atteint.

À la lumière de Traditionis Custodes et de la lettre aux évêques qui l’accompagne, est-il encore possible de soutenir que le pontificat de François est en continuité avec celui de Benoît XVI ?

C’est ce que François a pris soin de suggérer : il a écrit que Benoît n’a jamais voulu que l’Ancien Rite soit une rébellion contre Vatican II, ce qu’il est devenu depuis, et que François serait donc – si vous voulez – en train de restaurer l’intégrité de Summorum Pontificum en rétablissant la discipline et l’unité. Mais, comme on dit en Angleterre, «pull the other one, it’s got bells on it» [Trouve quelque chose de plus convaincant, ndt] : personne ne croit que c’est vrai. Faire cela alors que Benoît XVI est encore en vie est largement interprété comme une attaque personnelle contre l’héritage de son pontificat.

Pensez-vous que l’image de François comme «pape de la miséricorde» aura des conséquences dans l’opinion publique ?

En dehors de l’Église, non : il s’agit d’une question interne et la plupart des non-catholiques, ainsi que de nombreux catholiques, ne la comprennent pas. À l’intérieur de l’Église, absolument oui. Il nous est maintenant impossible de vendre François au monde entier comme étant miséricordieux, car nous savons qu’il ne l’est pas. On a toujours dit qu’il avait un style dictatorial ; j’avais décidé de ne pas le croire. Maintenant je peux voir la vérité.

Dans les premières réactions au motu proprio, la majorité des évêques a renouvelé la faculté pour ceux qui célèbrent selon le Missel de 1962 de continuer à le faire. Beaucoup semblent avoir été décontenancés par le contenu du document, même un cardinal aussi peu conservateur que Wilton Gregory. Ce motu proprio peut-il être rattaché au schéma habituel des conservateurs contre les progressistes ou y a-t-il quelque chose d’autre, à votre avis?

Je peux vous dire qu’en Angleterre, la réaction commune des évêques a été «pourquoi a-t-il fait cela?». C’est un sacré casse-tête. En 2007, beaucoup d’entre eux n’aimaient pas Summorum; 14 ans plus tard, ils y sont totalement habitués et ne voient pas comment l’Ancien Rite peut faire du tort. Soudain, ils doivent sanctionner de bons prêtres, et ils savent que les séminaires sont pleins de jeunes hommes qui sont entrés en pensant qu’ils pourraient célébrer l’Ancien Rite et qui maintenant ne le peuvent peut-être pas. Les vocations sont en danger. Je me répète : Benoît a retiré l’aiguillon de l’Ancien Rite. François a encore injecté du poison dans le sang. Les évêques ont été pris au dépourvu : voilà pour la synodalité.

Le cardinal Gerhard Ludwig Müller a écrit : «Les dispositions de Traditionis Custodes sont disciplinaires, et non dogmatiques, et peuvent être modifiées à nouveau par n’importe quel futur pape». Pensez-vous que le nouveau pape aura le courage de faire marche arrière?

Oui. Je prédis que ce document sera corrigé très rapidement. Cela a créé un cauchemar bureaucratique et managérial. Le prochain pape sera probablement plus jeune, formé après les années 1960. Ce ne sera pas sa bataille. En outre, Traditiones Custodes contredit le principe tant vanté par François selon lequel l’Église doit être décentralisée: si c’est la direction que nous prenons, une correction s’impose, rapidement.

Vous avez écrit : «La raison pour laquelle ce qu’a fait François est important est qu’un jour le type de libéralisme qu’il incarne viendra pour vous – pour la chose simple et douce que vous faisiez et qui ne dérangeait personne d’autre mais qui, par sa simple existence, était une menace existentielle pour le régime en place. Vous êtes le prochain». Je vous le demande : qui est le «prochain» auquel vous faites référence?

J’imagine que la Fraternité sacerdotale de Saint-Pierre sera très inquiète. François essaie de supprimer l’Ancien Rite en l’espace d’une génération – je n’exagère pas – et donc toute organisation qui se consacre à sa perpétuation est en difficulté. Mais mon commentaire doit être compris dans un sens plus large. Nous approchons à grand pas d’une période de conflit entre le libéralisme et la foi, où les personnes religieuses seront persécutées pour avoir cru des choses qui étaient à l’ordre du jour il y a 30 ans – sur la sexualité, le genre, l’avortement, etc. La tragédie du libéralisme est qu’il a gagné du pouvoir en promouvant la diversité, mais qu’il cherche maintenant à dicter comment nous devons vivre, ce que nous devons croire, et même comment nous devons professer notre foi.''

Source
images/icones/fleche2.gif  ( 924109 )Le Concile gâché ? par AVV-VVK (2021-07-22 07:56:36) 
[en réponse à 924106]

Dès que Vatican II avait été fini, des difficultés d' interprétation surgirent. P.ex. ARCHIVES
Le cardinal Felici critique à son tour le cardinal Suenens dans " l'Osservatore romano "
Par H.F.
Publié le 04 juillet 1969 à 00h00 - Mis à jour le 04 juillet 1969 à 00h00
Article réservé aux abonnés

Le pape, écrit le cardinal Felici, ancien secrétaire général du concile, dans l'Osservatore romano, " est vraiment admirable pour la sollicitude avec laquelle il applique les dispositions du concile. Mais c'est l'ensemble de l'Église qui doit en respecter la logique. En revanche, en invoquant une logique présumée du concile, et en vertu d'une collégialité que jamais le concile n'a entendue en ce sens, quelques-uns, non contents de critiquer l'œuvre du pape, semblent vouloir soumettre son activité de primat et de maître suprême de l'Église au contrôle ou à l'approbation des évêques. Parfois, même si on ne le dit pas expressément (car on tomberait alors dans un conciliarisme ouvert), on voudrait le faire comprendre de mille manières... Si la prudence veut que le pape consulte, dans les questions les plus graves, ses pairs dans l'épiscopat ou peut-être même qu'il reçoive leur consentement, ni les consultations, ni le consentement, ne sont strictement nécessaires pour la validité du magistère que le Christ lui a personnellement confié ".

Dans la seconde partie de son article, le cardinal Felici veut donner quelques exemples d'une conduite qu'il ne précise pas autrement : " Certains, dit-il, n'ont d'autre préoccupation que de tout critiquer chez leurs évêques, de tout contester. Le concile a dit que les grands séminaires étaient nécessaires pour la formation des clercs et a beaucoup recommandé les petits séminaires. Or, dit le cardinal, beaucoup de séminaires se forment ou ne fonctionnent pas selon les critères édictés par le concile. "

Bien que le cardinal Suenens ne soit pas cité, il est évident que c'est lui - même et l'interview qu'il a donnée aux Informations catholiques internationales qui sont ici à nouveau en cause. Durant le concile des propos similaires à ceux du primat de Belgique ont été souvent tenus sans qu'ils soulèvent autant d'émotion. La majorité des pères y apportaient leur adhésion, ainsi que le prouvaient les scrutins. En l'occurrence ce sont surtout les opposants à la position du primat de Belgique qui se manifestent, le cardinal Suenens se refusant à publier les lettres de félicitation qu'il a reçues en provenance de divers pays.

Source: Le Monde
Le problème (non seulement sur le plan liturgique), me semble, est la vraie réception du concile.
Un Küng, un théologien "progressiste", avait-il mal interprêté le concile ? Et des cas semblables (donc aussi le cardinal belge)
Le concile comme laissez-passer...
images/icones/fleche2.gif  ( 924238 )En un sens, oui, mais par ceux qui l'ont fait. par Scrutator Sapientiæ (2021-07-23 15:19:07) 
[en réponse à 924109]

Bonjour AVV-VVK,

En un sens, oui, le Concile Vatican II a été gâché, mais il l'a été par ceux qui l'ont fait : il n'y a pas eu de "grand remplacement" de l'ensemble des cardinaux, des évêques et des théologiens qui ont oeuvré, à l'intérieur du processus et des structures du Concile, ni de "grand remplacement" des "intuitions prophétiques" de bon nombre d'entre eux, dans la nuit du mercredi 8 au jeudi 9 décembre 1965...

Quant aux difficultés d'interprétation, et aux risques que l'interprétation anti-tridentiniste "hard" l'emporte sur l'interprétation anti-tridentiniste "soft", c'est dès le début de la troisième session du Concile que ceux-ci et celles-là ont commencé à faire leur apparition...

... ce qui n'a pas été sans conséquences sur le mode de rédaction de certains textes du Concile, dans lesquels on a accepté que certaines expressions, plus conservatrices que rénovatrices, ou plus traditionnelles que transformatrices, ou encore plus orthodoxes qu'irénistes, bénéficient de "penalties de compensation".

Bonne journée.

Scrutator.
images/icones/neutre.gif  ( 924110 )Il faut remonter à la cause par lumineux (2021-07-22 08:09:15) 
[en réponse à 924106]

Comme la cardinal Sarah et quelques autres, le cardinal Zen voit bien le mal qui s'accumule dans l'Eglise.
Un regret : il ne veut pas encore remettre en cause l'origine et la cause de ce mal : le concile Vatican II.
Il faudrait lui remettre le livre "Chistus Vincit" de Mgr Schneider qui a bien analysé les déviations du concile.
On juge l'arbre à ces fruits et curieusement c'est bien depuis le concile Vatican II qu'on assiste à un désastre dans l'Eglise (chute des vocations, perte de la foi ...)
Comme le disait cardinal Suenens qui lui malheureusement s'en réjouissait « Vatican II, c'est 1789 dans l'Église »
images/icones/hum2.gif  ( 924117 )Un exemple parmi autant par AVV-VVK (2021-07-22 10:10:36) 
[en réponse à 924110]

Elles se réfèreront au Vatican II, mais auquel passage ?? Aucune importance. Ne compte que l' esprit.
P.S. Néanmoins elles, des supérieures générales, sont reçues officiellement. Quelle farce !
Ici
Source: International Union Superiors General
images/icones/neutre.gif  ( 924111 )Tant que les cardinaux par Eti Lène (2021-07-22 08:45:07) 
[en réponse à 924106]

Ne voudront pas reconnaître que c'est le Concile Vatican II qui est le problème et ce qui s'en est suivi, ça va être compliqué d'avancer.

La vision de St Jean Bosco voyant un homme en blanc fuyant Rome et engendrant les cadavres des clercs évêques et cardinaux, était-elle seulement allégorique, et faudra-t-il que le bon Dieu le permette pour qu'enfin ils ouvrent les yeux ? Il ne faut pas oublier que le bon Dieu a la possibilité faire périr tout l'univers en même pas un instant, mais c'est sa charité et notre avocate la sainte Vierge qui l'en empêchent.

Mais à un moment il va falloir choisir et revenir à la simplicité des textes, qui devraient ne pas faire peur.

"Que celui qui est injuste soit encore injuste, que celui qui est souillé se souille encore; et que le juste pratique encore la justice, et que celui qui est saint se sanctifie encore.…Voici, je viens bientôt, et ma rétribution est avec moi, pour rendre à chacun selon ses œuvres. Je suis l'alpha et l'oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin.…Heureux ceux qui lavent leurs vêtements dans le sang de l'Agneau, afin d'avoir droit à l'arbre de vie, et d'entrer par les portes dans la cité!…Dehors les chiens, les empoisonneurs, les impudiques, les meurtriers, les idolâtres, et quiconque aime et pratique le mensonge! Moi, Jésus, j'ai envoyé mon ange pour vous rendre témoignage de ces choses dans les Eglises. Je suis la racine et la race de David, l'étoîle brillante du matin. L'Esprit et l'épouse disent : Viens. Que celui qui entend dise : Viens. Que celui qui a soif vienne; et que celui qui vient reçoive gratuitement l'eau de la vie (...) Et si quelqu'un retranche quelque parole du livre de cette prophétie, Dieu lui retranchera sa part du livre de vie, et de la cite sainte, et de ce qui est écrit dans ce livre." Apocalypse XXII
images/icones/fleche2.gif  ( 924267 )Il faudrait pouvoir remédier à deux "logiques d'appareil". par Scrutator Sapientiæ (2021-07-23 17:26:10) 
[en réponse à 924111]

Rebonjour à Eti Lène,

Voici les deux "logiques d'appareil", d'appareil ecclésial, auxquelles il faudrait pouvoir remédier :

- d'une part, le mode actuel de détection et de formation des futurs prêtres,

- d'autre part, le mode actuel de promotion et de sélection des futurs évêques.

A mon avis, c'est non seulement à cause d'un effet de surplomb idéologique, mais aussi à cause de ces deux "logiques d'appareil" que nous en sommes là où nous en sommes, indépendamment, ou presque, du degré de lucidité personnelle de tel ou tel clerc sur les fondements, le contenu et les débouchés de la "crise de l'Eglise".

Pendant que j'y pense, je fais aussi allusion à la conception dominante de la solidarité intra-épiscopale inter-générationnelle, pour le dire en ces termes.

Nous sommes en présence d'évêques qui n'admettront jamais, facilement et massivement, qu'ils sont les continuateurs d'autres évêques qui, en leur temps, dans les années 1960-1970, ont été trompés et se sont trompés, avant de tromper les laics et les prêtres.

Le fait qu'ils en soient les continuateurs ne signifie pas qu'ils en sont les imitateurs, mais signifie que, notamment pour des raisons chronologiques et institutionnelles, ils en sont objectivement les continuateurs.

Bonne journée.

Scrutator.
images/icones/tele.gif  ( 924116 )L'avis de Jean Pierre Maugendre par Info Renaissance Catholique (2021-07-22 09:54:18) 
[en réponse à 924106]

chers amis, ne souhaitant pas ouvrir un nouveau fil, je depose ici l'entretien avec Jean Pierre que je vous invite à écouter, tant la sagesse des propos est réconfortante.

I C I

et là :



I R C
images/icones/bravo.gif  ( 924118 )Entretien très intéressant ! par Jean-Paul PARFU (2021-07-22 10:30:28) 
[en réponse à 924116]

Très bonnes questions de Martial Bild et très bonnes réponses de Jean-Pierre Maugendre.
images/icones/nounours.gif  ( 924124 )François le Méchant par Goupillon (2021-07-22 13:48:33) 
[en réponse à 924116]

Jean-Pierre Maugendre a bien résumé la nature du règne tyrannique du pape : la méchanceté.

C'est un pape méchant.

Comme nous l'avons tous observé, car cela saute aux yeux, le texte du motu proprio et la lettre qui l'accompagne se caractérisent par une agressivité et une hostilité inédites.

Un pape méchant et traître, tout miel avec les ennemis de l'Église, tout fiel avec les fidèles.
images/icones/bravo.gif  ( 924230 )Merci Éminence par Roger (2021-07-23 13:50:14) 
[en réponse à 924106]

Un grand merci au cardinal Zen pour son analyse précise et riche.