Le Forum Catholique

http://www.leforumcatholique.org/message.php?num=895524
images/icones/sacrecoeur.gif  ( 895524 )(re) Présentation et communiqué par Info Renaissance Catholique (2020-05-15 15:22:15) 

Chers intervenants et lecteurs du Forum catholique,

Une présentation de Renaissance catholique ne s’impose pas, je crois ; si oui , le mieux est de vous rendre sur le site de l’association ou de relire l’intervention de Jean Pierre MAUGENDRE archives sans doutes detruites mais il reste la présentation

Celui qui est derrière le clavier n’est qu’un membre « simple » de cette association, intervenant sur le FC, à qui la mission de répercuter les lettres de RC sur le FC a été demandée ; (également si vous avez des demandes quant à notre association , elles seront retransmises à nos responsables via cette adresse "info renaissance catholique")
Grâce à Xavier, qu’il soit à nouveau remercié, cette adresse a été possible.

J’espère que ces INFOS vous aideront dans la formation nécessaire à tous baptisés afin de mieux connaitre, aimer, comprendre La Religion et d’analyser les évènements politiques, économiques, sociétaux à la lumière du Magistère et de la vérité Catholique.
Pour une véritable renaissance du règne du Christ Roi.


Communiqué de RC :


Référé-liberté contre le décret interdisant le culte public

Le décret du gouvernement prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l'épidémie de coronavirus est paru ce jour 11 mai.
En son article 8, il ordonne : "Les établissements de culte sont autorisés à rester ouverts. Tout rassemblement ou réunion en leur sein est interdit".
Face à cette atteinte gravissime à la liberté de culte quatre sociétés religieuses de droit pontifical (Fraternité Saint Pierre, Institut du Christ-Roi Souverain Prêtre, Institut du Bon Pasteur et Fraternité Saint Vincent Ferrier) ont déposé le jour même un référé-liberté devant le Conseil d'État.
L'association Renaissance Catholique apporte, par le communiqué ci-dessous, son soutien à ce référé auquel s'applique de manière particulièrement pertinente la formule selon laquelle il est déposé "pour la gloire de Dieu et le salut des âmes".

Communiqué

Jeudi 7 mai, le Premier ministre a confirmé le déconfinement de la population française et des activités au 11 mai prochain.
Le culte public reste pourtant interdit.
Cette interdiction porte gravement atteinte à la liberté de culte, liberté à valeur constitutionnelle. Elle constitue en outre une ingérence manifeste de l’Etat qui, alors que les églises sont ouvertes, s’immisce illégalement dans l’exercice du culte au mépris de la laïcité.
Le 11 mai, la population sera déconfinée et pourra circuler à nouveau librement sur la voie publique. Les écoles primaires, les bibliothèques, médiathèques et de nombreux musées vont rouvrir. Pourtant, l’exercice du culte public restera interdit tout comme la possibilité d’enterrer dignement nos morts.
Les citoyens français, laïcs et pasteurs que nous sommes ne peuvent se résoudre à des mesures violant à ce point leurs droits fondamentaux.
C’est pourquoi nous nous associons sans réserve au recours qui est déposé par les quatre instituts religieux mentionnés ci-après, auprès du Conseil d’État, contre le décret qui vient de paraître formalisant ces annonces des 28 avril et 7 mai, afin que le juge des référés fasse cesser ces atteintes gravement illégales à la liberté fondamentale du culte.
Pour la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre, l’abbé Benoît Paul-Joseph, Supérieur du District de France
Pour l’Institut du Bon Pasteur, l’abbé Philippe Laguérie, Fondateur et Supérieur général émérite
Pour l’Institut du Christ-Roi-Souverain-Prêtre, le Chanoine Louis Valadier, Provincial de France
Pour la Fraternité Saint-Vincent Ferrier, le Très Révérend Père Louis-Marie de Blignières, Fondateur et Prieur
Avec le soutien de :
• Dom Louis-Marie, Père Abbé du monastère Sainte-Madeleine du Barroux
• Père Marc, Prieur du monastère Sainte-Marie de La Garde
• Jean de Tauriers, Président de l’association Notre-Dame de Chrétienté
• Jean-Pierre Maugendre, Président de l’association Renaissance Catholique
• Guillaume Jourdain de Thieulloy, Directeur de publication du Salon Beige
• Philippe Maxence, Rédacteur en chef de L’Homme Nouveau






le site de RC


Merci à tous et à bientôt.
" Et que Dieu qui est Père, fils et Saint Esprit nous garde"


I R C
images/icones/bravo.gif  ( 895528 )Bienvenue à Info Renaissance catholique ! par Jean-Paul PARFU (2020-05-15 17:40:41) 
[en réponse à 895524]

C'est une très bonne nouvelle que "Renaissance catholique" intervienne sur le Forum !
images/icones/info2.gif  ( 895530 )Un déconfinement à géométrie variable par Info Renaissance Catholique (2020-05-15 18:41:05) 
[en réponse à 895528]

Je n'ouvre pas exceptionnellement un nouveau fil pour le dernier communiqué de Renaissance catholique de ce jour, ce sera évidement le cas pour les prochains communiqués, mais en l'espèce ce serait superfétatoire:

I R C

Communiqué :

Un déconfinement à géométrie variable

Le couperet est tombé. Raide comme l’injustice ! L’article 8 § III du décret 2020-45 du 11 mai prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l’épidémie de Covid 19 est parfaitement clair : « Les établissements de culte sont autorisés à rester ouverts. Tout rassemblement ou réunion en leur sein est interdit ». Cet article est repris, in extenso, dans le décret 2020-548 art 10 § III du même jour avec cependant un article 27 qui prévoit que : « Le préfet peut interdire tout rassemblement ou réunion au sein des établissements de culte à l’exception des cérémonies funéraires ». S’il « peut interdire » c’est que l’interdiction n’est pas systématique. L’intention de réprimer perdure, avec cependant deux décrets différents le même jour sur le même sujet et en prime une contradiction entre deux articles du même décret. Tout cela n’est pas très sérieux.

Le dispositif antérieur interdisait les rassemblements de plus de 5 personnes. Le dispositif nouveau interdit les rassemblements de plus de 10 personnes dans les lieux publics ou ouverts au public, y compris par conséquent dans les lieux de culte : on passe de 5 à 10 personnes ! Dans bien des diocèses le culte public avait été tout simplement suspendu. Assez paradoxalement, le dispositif législatif reste confus et une forme de discrimination se poursuit vis-à-vis des cultes alors que l’heure est au déconfinement avec la réouverture des commerces, transports, etc. L’épiscopat français est sous le choc. Depuis des lustres il pensait que sa culture du compromis sur les questions morales lui permettrait au moins de préserver la liberté du culte. Il n’en est rien. Immédiatement l’AGRIF de Bernard Antony et quatre instituts religieux de droit pontifical (Fraternité Saint Pierre, Institut du Bon Pasteur, Institut du Christ-Roi et Fraternité saint Vincent ferrier) ont déposé un référé-liberté devant le Conseil d’Etat pour atteinte à la liberté de culte. Avant eux Civitas et le PCD de Jean-Frédéric Poisson avaient également déposé un référé-liberté. A ce jour la Conférence des Evêques de France ne semble pas avoir entamé de démarche juridique. Et surtout, elle s’est bien gardée de faire valoir, tant auprès des pouvoirs publics qu’auprès des fidèles, le principe sacré de la liberté de l’Eglise.

Des règles de déconfinement diverses

En prévision du déconfinement annoncé pour le 11 mai chaque évêque avait édicté, dans son diocèse, les règles à appliquer pour régir la vie liturgique de l’Eglise locale à partir de cette date. L’orientation générale était donnée par un texte du conseil permanent de la CEF, suite à une visio conférence, le 6 mai : « Concernant la pratique cultuelle les évêques du Conseil permanent rappellent qu’à ce jour, les cérémonies religieuses publiques ne sont pas autorisées jusqu’au 2 juin. Après discussion, il leur semble utile de rappeler aux évêques ce qui a été dit lundi : il serait peu sage d’autoriser explicitement que des messes soient célébrées, même avec moins de 10 personnes ou de faire la promotion tacite des messes à domicile ou encore de système de distribution de la communion. Tout acte public dans ce sens pourrait freiner les ouvertures gouvernementales et nuire à tous. »

Certains ont fait de ce texte une application stricte avec interdiction de célébration de la messe en public dans les églises ou chez les particuliers afin d’éviter une « privatisation de l’eucharistie ou du favoritisme », report des baptêmes et des mariages, interdiction de distribuer la communion sauf aux malades (Versailles, Vannes, Rouen, Moulins, Rennes). D’autres évêques, au contraire, incitent à donner la communion aux personnes présentes dans les églises (Saint-Brieuc, Bayonne). Certains mêmes incitent à aller porter la communion aux gens chez eux (Limoges). Des diocèses sont plus volontaristes comme celui de Saint-Etienne. Mgr Bataille invite à célébrer la messe dans les églises ou chez des particuliers pour des groupes de moins de 10 personnes. Il propose de reprendre les baptêmes et les mariages dès le 11 mai en respectant les critères légaux du nombre d’assistants. ! L’évêque de Grenoble va en ce sens, de même, si on lit entre les lignes, celui de Toulon. A contrario le diocèse de Rouen suggère de repousser les mariages… d’un an ! De nombreux évêques semblent surtout inquiets des conséquences juridiques ou pénales d’un éventuel supposé laxisme : « Toute découverte d’un nouveau cas de Covid-19 entraine une enquête pour savoir dans quelles circonstances le virus a été contracté. Si cette enquête permettait de remonter à un rassemblement organisé en contravention aux décisions légales et administratives en vigueur, les organisateurs engageraient leur responsabilité civile et pénale », écrit l’un d’eux. Là-contre, Mgr Pascal Rolland, évêque de Belley-Ars s’est élevé contre « l’épidémie de la peur » et a rappelé que « l’église n’est pas un lieu de risque, mais un lieu de salut » pendant que Mgr Ginoux, évêque de Montauban, faisant clairement référence à la période de l’Occupation, s’insurgeait : « L’Eglise Catholique a toujours rappelé le droit de la personne humaine à pratiquer sa religion. Empêcher d’exercer ce droit est une atteinte aux droits humains fondamentaux qui pourrait entrainer d’autres dérives etc. »

Tous les évêques, unanimement, dénoncent les mesures gouvernementales qu’ils considèrent comme une atteinte à la liberté de culte. Certains (Rouen) louent les qualités du dialogue avec les pouvoirs publics pendant que d’autres se font plus discrets sur le sujet, employant même le terme d’inquiétude (Saint-Etienne). Ces réactions de natures différentes si elles sont, bien sûr, liées à des tempéraments et à des situations diverses - la Creuse n’est pas le Val-de-Marne- semblent également liées à des théologies sacramentelles, disons diverses. Dans un entretien au bimensuel catholique l’Homme Nouveau, Mgr Lebrun, archevêque de Rouen appelle à « se « détendre » par rapport à cette pratique des sacrements ». N’y a-t-il pas un risque qu’à force de tout détendre rien ne tienne plus debout ?

Certains prêtres sont moins « détendus » et font part à leurs ouailles de leur souffrance, voire de leur colère. Citons un curé du diocèse de Créteil : « En ce jour, mes larmes coulent et mon cœur est terriblement triste : je viens de recevoir, (…) au nom de notre évêque, l’interdiction formelle de célébrer la messe en présence de fidèles et d’administrer le sacrement de l’Eucharistie même en dehors de la messe (sauf aux malades) et ce jusqu’à nouvel ordre. L’Eglise et tout particulièrement notre diocèse se soumet donc inconditionnellement, aux consignes du gouvernement et va même plus loin (…) Celui qui est venu donner la Vie éternelle serait-il dangereux ? Alors que les temples de la consommation et du bien-être corporel seront dès lundi ouverts au public. Comment ne pas voir là une machination diabolique. Le cardinal Müller, qui a été durant de nombreuses années préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi (…) disait en début de semaine qu’aucune autorité n’a le droit d’interdire l’accès à l’Eucharistie ».

Revenir à l’essentiel

De nombreuses déclarations épiscopales célèbrent la messe comme « temps de répit et de paix », interpellent sur « l’aujourd’hui de Dieu », invitent à « célébrer la vie », à réciter le chapelet et à applaudir les soignants à 20h le soir. Il y a, cependant, un mot en cinq lettres qui ne semble être apparu nulle part et qui pourtant est sans doute, ultimement la clé de tout cela : CROIX. Que l’on se préoccupe des gestes barrières, du marquage des places assises, de la régulation des flux et du gel hydroalcoolique pourquoi pas. Mais est-ce l’essentiel ? Beaucoup se réjouissent de la solidarité et de la créativité des communautés chrétiennes manifestées en ces temps d’épreuve. Très bien. Mais le plus important ne serait-il pas de rappeler que ces épreuves ont certainement un sens dans le plan de Dieu ? Que la suppression du culte public au-delà du dommage porté à la vie sociale et communautaire est aussi, et peut-être surtout, une atteinte au culte légitimement dû à Dieu. Cet aspect théologique semble avoir été bien absent des débats sur la liberté de culte. Cet « oubli » nous en dit, sans doute, plus que de longs discours sur la théologie de la messe aujourd’hui vécue et transmise dans bien des diocèses.

Jean-Pierre Maugendre




images/icones/hein.gif  ( 895535 )Quid de la prochaine Université d'Été ? par vistemboir2 (2020-05-15 19:07:31) 
[en réponse à 895524]

Est-elle maintenue, reportée ou annulée ? D'avance merci pour votre réponse.
images/icones/fleche2.gif  ( 895537 )Université d'été par Info Renaissance Catholique (2020-05-15 19:25:45) 
[en réponse à 895535]

Pour l'instant : le tract est là

mais j'ai transmis votre question à Monsieur Maugendre qui ne manquera pas de répondre, souhaitons qu'elle ait lieu ! ( et qu'elle ne soit pas victime de nos dirigeants ainsi que le Puy du Fou )

I R C
images/icones/fleche2.gif  ( 895549 )Université d'été - réponse de Jean Pierre Maugendre- par Info Renaissance Catholique (2020-05-15 21:12:35) 
[en réponse à 895537]

réponse de Jean Pierre Maugendre :

"Malheureusement le sanctuaire de Notre-Dame de Montligeon n'est pas en mesure de savoir dans quelles conditions il pourra accueillir du public le 14 juillet prochain.
Nous ne sommes, de plus, pas certains que le public potentiel, aura la tête à ce type de rencontres au sortir du confinement.
Nous avons donc dû remettre cet événement à l'année prochaine.
Ceux qui le souhaitent pourront profiter du week-end du 14 juillet pour lire les Actes de notre 19 éme Université d'été qui viennent de paraître. cf tract joint et disponible sur le site.
"


ici

I R C
images/icones/livre.gif  ( 895553 )Et on peut même avoir L’Identité Nationale par Emmanuel (2020-05-15 22:05:25) 
[en réponse à 895549]

Et l'acheter en ligne ici

images/icones/coeurbrise.gif  ( 895554 )Ici c'est non ? .... Ici, c'est oui ! par Glycéra (2020-05-15 22:12:19) 
[en réponse à 895524]


Votre raccourci est saisissant ...

Envie de pleurer ...







Logique ?

Discrimination ?

Seigneur, donnez-nous la force de (nous) bouger !


(sur l'air de Seigneur, je crois,
mais augmente en moi la Foi !)