Le Forum Catholique

https://www.hommenouveau.fr/3199/religion/exclu---covid-19-et-culte-chretien--br-une-lettre-du-cardinal-sarah.htm



Je ne crois pas que cette lettre ait déjà été signalée sur ce forum. Elle me semble sans ambiguïté, et je préfère cet entretien qui aura plus d'écho que "l'appel" des autres prélats.

Ce point qu'il rappelle est fondamental et nos évêques seraient bien inspirés... de s'en inspirer !

Une mentalité sécularisée considère les actes religieux comme des activités secondaires au service du bien-être des personnes, à l’instar des loisirs et des activités culturelles. Cette perspective est radicalement fausse. La louange et l’adoration sont objectivement dues à Dieu. Nous lui devons ce culte parce qu’il est notre Créateur et notre Sauveur. L’expression publique du culte catholique n’est pas une concession de l’État à la subjectivité des croyants. Elle est un droit objectif de Dieu. Elle est un droit inaliénable de chaque personne.

d'avoir signalé le texte !

En le lisant, en le ruminant, on ne peut que comprendre que le Cardinal n'ait pas pu signer l'autre texte...

Quel dommage que des malentendus tels se passent et soient rendus publics.
Bonne étude à vous

Glycéra

Tout est dit.

Voilà un cardinal de l'Eglise romaine "fort dans la foi".

Vatican II en veux-tu ? en voilà !
Ratzinger, Benoît XVI à la pelle.
S. Jean-Paul II, cité à égalité du pape François.

Hum hum…

Heureusement que le pape actuel n'est pas trop susceptible…

J'assiste parfois à des messes où la PU cite systématiquement l'anaphore "avec-le-pape-François" (alors que les précédents papes n'étaient jamais invoqués…), alors que cinq minutes avant, le prêtre ne cite que Benoît XVI, laissant penser qu'il n'y à rien à tirer de son successeur.
Ping-pong.

Je ne lis pas beaucoup cet excellent cardinal pour redresser de manière officielle les errances du culte divin dans l'application stricte de la forme ordinaire. Quelques heures avant de partir, Benoît XVI a donné un directoire ou je ne sais plus quoi sur l'habit ecclésiastique. Zéro écho dans le monde. Et combien d'évêques ont relayé ? C'est comme pour gérer une classe/un quartier atroce, le prof/le préfet préfère ne rien dire pour faire croire qu'il maîtrise le truc et ne pas afficher son impuissance.
1. Je sais que le texte du préfet ne servirait à rien face à l'anarchie et à l'anomie des Catholiques, mais cela aura le mérite de poser un jalon et de prouver qu'on n'y arrivera jamais.
2. Je sais que certains ici pensent, et je ne peux leur donner toujours tort, que tout était fichu par avance et que le ver était dans le fruit.
J'ai voulu acheter, avec bien du mal pour le trouver, un missel NOM pour une jeune fille soucieuse de suivre la messe… Un beau cadeau à la demande de l'intéressée, qui, sauf exceptions, a du mal à se repérer et souhaite lire.
Eh bien, j'informe ceux qui fréquentent uniquement le VOM, qu'il est bien plus difficile de s'y retrouver dans le NOM que dans le VOM. Le latin et les rubriques, les antiennes sont de la rigolade à côté d'une enfant qui cherche à se retrouver dans 99 % des messes NOM, tant du côté du prêtre que de tous les intervenants… Et il faudrait trouver aussi un paroissien (je rêve…) qui indique aussi pour tout le monde : ici, on s'assied, ici, on se tait, ici, à genoux, ici debout, ici on ne parle pas de ses intestins…

A quand un beau colloque sur la vacuité, le style atroce et la politisation centre-gauche des Prières universelles ? Les historiens de demain n'auront pas de sources pour garder le souvenir de ces anthologies de la bêtise et du truc qui fait plaisir à ceux qui le prononcent ?
Prions pour les gouvernants qu'ils (sic) partagent toujours plus les biens de ce monde et accueillent l'Autre avec la générosité dont ils savent faire preuve, avec-le-pape-François, prions.

Je voudrais les prendre par l'oreille et leur claquer le visage sur une feuille où seraient inscrits le taux d'imposition en France, le budget de l'Etat, l'aide médicale d'Etat et le taux de redistribution ! Mais comme on est nul en économie, surtout chez les catholiques...

Ce genre de texte est moins croustillant, car il n'est pas l'objet de pétitions groupusculaires.

En dehors de ses interventions dans la presse accueillante (pourquoi le cardinal n'a-t-il pas choisi La Croix qui l'aurait mis en page 10 ?), de livres et de sa présence régulière en France (notamment dans des lieux traditionnels ou très classiques), quel rôle joue le cardinal à la tête de son dicastère ? Il ne peut pas tout faire, mais je voudrais des signes aussi visibles que lorsque le cardinal Ratzinger a été placé à la Doctrine.

Avec tout le respect que j'ai pour l'HN (et je me réjouis pour ses abonnés), je ne sais combien de personnes liront le cardinal en France…

La base a été rappelée :

"Ainsi, chaque fois qu’un prêtre célèbre la messe ou la liturgie des heures, même s’il est seul, il offre le culte public et officiel de l’Église en union avec son Chef, le Christ et au nom du Corps tout entier. Il est nécessaire de rappeler cette vérité pour commencer. Elle nous permettra de mieux dissiper certaines erreurs".

Si nos curés (évidemment NOM) pouvaient demander, au nom de la santé, à certains laïcs de plus de 60 ans (surtout ceux qui se montrent) de rester encore un peu chez eux.
On verrait aussi par endroit que la relève n'existe pas et que le silence fait du bien.
A chaque messe, je me dis : "dans vingt ans, combien serons-nous ?". Dans les églises VOM, je me demande aussi si cette forme sera encore tolérée dans l'Eglise d'ici dix ans.

Eduquée surtout dans le NOM, j'ai reçu un missel NOM lors de ma première communion, un peu après 7 ans.

Quelques années plus tard, l'année de mes 9 ans je crois, mes parents nous ont emmenés pendant un an, mon frère cadet et moi, à la messe VOM de la paroisse bi du coin (Sainte-Odile à Paris). Il pensaient que nous devions connaître l'Eglise dans sa diversité, et je sais qu'ils ont envisagé de nous emmener à l'occasion à des messes de rites orientaux avant de renoncer du fait de leur méconnaissance de cette liturgie.

J'ai le souvenir d'avoir été absolument perdue dans le missel VOM prêté par mon père à ce moment-là, alors que je me repérais bien dans le missel NOM offert par ma grand-mère deux ans avant.

J'avais (j'ai toujours !) ce missel, le missel Hosanna des éditions Tardy. Il contient des indications pour les fidèles : "debout", "assis", mais pas à genoux, prenant sans doute acte de la pratique hélas majoritaire en France - en revanche, après la consécration du pain et du vin, il est écrit "on adore la présence du Christ". Certains passages de la liturgie sont donnés en bilingue latin-français (Kyrie en grec, Gloria, Credo, dialogues avant la préface, Sanctus, Agnus)

Ce missel contient aussi le texte des quatre évangiles et une brève présentation de l'histoire de l'Eglise par le prisme des saints. Je confesse avoir passé dans mon enfance des sermons entiers à lire les évangiles et cette histoire de l'Eglise !

Je ne sais s'il se trouve encore, ni s'il a été réédité avec les nouvelles traductions du lectionnaire (je m'abstiendrais cependant de faire une acquisition avant la publication de la nouvelle traduction du missel).

Ce missel ne se vend plus...

Un élément qui le rend fort pratique est le repérage de l'ordinaire par une bande colorée le long de la tranche. Ainsi c'est facile à trouver... Et la prière eucharistique qui se trouve dans la "suite" de l'ordinaire est celle qui est la plus usitée en pratique, la II.

Les puristes pourront regretter que ce ne soit pas le Canon romain, mais du point de vue de la praticité d'usage, c'est plus facile ainsi !

Je me souviens d'avoir regretté l'absence de cette bande colorée dans le missel VOM de mon père, qui était passablement usé et devait avoir un âge certain. Peut-être des éditions plus récentes ont-elles cet élément bien pratique !

placer un signet à la page "consécration"

et ne pas le déplacer.



Résultat double :

- l'emplacement des pages de l'ordinaire sont repérérables en regardant la tranche du missel ;

- l'enfant sait tout de suite si on se trouve avant ou après la consécration, donc si Dieu est là, sur l'autel, ou pas encore.


J'ai appliqué ceci avec nos enfants, en me souvenant de mes galères de petite fille dans les missels aux compositions variables (ordinaire au début, vers le début, au milieu, pas tout à fait au milieu etc.), ou dans les gros missels où je me perdais, et où les multiples images intercalées me perdaient encore plus.

Très vite adopté par nos petits enfants, dès leur plus jeune âge, avant même de savoir lire, tout fiers de "savoir où on en est".

Avec mes bonnes salutations
Glycéra