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images/icones/marie.gif  ( 887820 )15/02 Sts Faustin et Jovite, martyrs, Bienheureux Michel Sopocko confesseur de Sainte Faustine par ami de la Miséricorde (2020-02-15 08:44:38) 

De la Ste Vierge au samedi



Mémoire de Sts Faustin et Jovite, martyrs



15 février : Bienheureux Michel Sopocko :

Prêtre et Confesseur (de Sainte Faustine)


Michel Sopocko naquit à Vilnus le 1er novembre 1888.
Il faut ordonné prêtre en 1914 et docteur en théologie en 1934.
C'est en tant que confesseur de la Congrégation de Notre-Dame de la Miséricorde qu'il rencontre Soeur Faustine.

Au départ dubitatif sur les révélations reçus par elle, il devint convaincu de leur origine divine et s'engagea dans la propagation du culte de la Miséricorde Divine. Grâce à lui, le peintre Eugène Kazimirowski peignit la première icône de la Miséricorde divine du Christ. Après la mort de Soeur Faustine en 1938, il veilla à la propagation du culte de la Miséricorde Divine dans les formes voulues par Jésus malgré beaucoup d'épreuves et en particulier l'interdition de ce culte par Rome en 1958.

Il mourut le 15 février 1975. Béatifié le 28 septembre 2008 à Bialystock (Pologne).


Lettre de l’Abbé Sopocko à Sœur Faustine

Wilno, le 22 avril 1937

En réponse à votre lettre du 15 avril 1937, je vous informe que Monseigneur l’Archevêque ne donne pour l’instant aucune permission, les conditions appropriées n’étant réunies. Il m’a recommandé de vous écrire que si la volonté de Dieu se manifeste en tout cela, la Providence Divine fera apparaître les conditions requises et aucun obstacle ne saurait contrarier les desseins de Dieu. Alors, la permission aussi pourra être accordée.

Selon moi, il faut pour le moment prier afin que cette fête soit instituée. Je fais mon possible dans ce but et je vois déjà quelques résultats. Pour la fête de la Miséricorde Divine*, j’ai envoyé les articles dans trois quotidiens et un hebdomadaire de Wilno ; de plus j’ai placé un article à part dans la revue liturgique « Mysterium Christi », intitulé « L’idée de la Miséricorde Divine* dans la Liturgie », en y joignant la brochure publiée avec l’image.

L’agence Catholique de Presse a publié un compte rendu de cet article et elle a envoyé à tous les journaux de Pologne ainsi qu’aux journaux polonais à l’étranger une information intitulée « Pour l’institution d’une Fête de la Miséricorde Divine* ». C’est déjà un pas de fait pour réaliser le projet.

Mais il reste beaucoup à faire ; priez pour obtenir le secours de Dieu dans l’inspiration pour moi afin que je sache ce que je dois faire ensuite. […]

Extrait des « Lettres de Sainte Faustine » Editions Téqui 2007


Prière pour la canonisation du
Bienheureux Abbé Michel Sopocko
Directeur spirituel de Sainte-Faustine


Dieu Tout-Puissant, Tu désires toujours accueillir avec une Bonté paternelle ceux qui s'approchent de Toi avec contrition dans l'espérance de recevoir Ta Miséricorde.

Daigne entourer de la gloire des saints de l'Église le Bienheureux Michel Sopocko qui, par sa parole, ses actes et le témoignage de sa vie, proclamait au monde le mystère de Ton Insondable Miséricorde, révélé le plus pleinement dans Ton Fils Jésus-Christ qui vit et règne avec Toi pour les siècles des siècles. Amen.

Source: parousie.over-blog.fr
images/icones/marie.gif  ( 887821 )La Providence et la confiance en Dieu par Fr.Garrigou-Lagrange par ami de la Miséricorde (2020-02-15 08:45:29) 
[en réponse à 887820]

CHAPITRE IV
LA PROVIDENCE SELON L'ÉVANGILE

Les clairs-obscurs du plan providentiel


La largeur des voies de la Providence est leur extension à toutes les régions de l'univers, à toutes les âmes, à tous les secrets des cœurs. Leur longueur est leur extension à tous les temps depuis le jour de la création jusqu'à la fin du monde et à la vie éternelle des élus. Leur profondeur est la permission du mal parfois si grave, pour un bien supérieur que nous ne verrons clairement qu'au ciel. Leur hauteur est la sublimité de la gloire de Dieu et des élus, la splendeur du règne de Dieu définitivement établi dans les âmes.

La Providence est ainsi manifeste dans les lignes générales du plan qu'elle suit, mais ses voies les plus hautes restent mystérieuses pour nous. Peu à peu, cependant, comme le dit le Psaume CXI, 4 : « La lumière se lève dans les ténèbres pour les hommes droits : Exortum est in tenebris lumen rectis ». Nous pouvons comprendre chaque jour un peu mieux la parole d'Isaïe, IX, 1 : « Le peuple qui marchait dans les ténèbres verra une grande lumière, et sur ceux qui habitaient les ombres de la mort la lumière resplendira ».

Et si nous sommes fidèles, nous apprenons chaque jour un peu plus à nous abandonner à cette divine Providence, qui dirige nos pas dans la voie de la paix, ad dirigendos pedes nostros in viam pacis, comme il est dit dans le Cantique Benedictus (Luc, I, 79).

L'abandon à la volonté divine est ainsi une des formes les plus belles de l'espérance unie à la charité ou à l'amour de Dieu. C'est même l'exercice éminent des trois vertus théologales, car il y a dans le parfait abandon à la Providence un grand esprit de foi, de confiance et d'amour de Dieu. Et lorsque cet abandon, loin de nous porter, comme les quiétistes, à nous croiser les bras sans rien faire, s'unit à la pratique humble et généreuse du devoir quotidien, c'est une des voies les plus sûres pour arriver à l'union divine, et pour conserver cette union an milieu des plus grandes épreuves.

Après avoir fait chaque jour ce qui est en notre pouvoir pour accomplir la volonté de Dieu, nous pouvons et nous devons nous abandonner à Lui pour tout le reste ; nous trouverons ainsi la paix, dans l'épreuve même. Nous verrons que Dieu se fait le guide des âmes qui s'abandonnent ainsi entièrement à lui, en continuant à pratiquer quotidiennement leurs devoirs, et il les conduit même d'autant plus sûrement, disent les saints, qu'il semble les aveugler davantage, en les faisant avancer dans leur ascension, là, dit saint Jean de la Croix, où il n'y a plus de chemin tracé d'avance, là où seul le Saint-Esprit peut diriger par ses divines inspirations.

CHAPITRE V
LA PROVIDENCE ET LA PRIÈRE


Lorsqu'on pense à l'infaillibilité de la prescience divine et à l'immutabilité des décrets providentiels, il n'est pas rare qu'une difficulté se présente à l'esprit : si la Providence infaillible est universelle et s'étend à tous les temps, si elle a tout prévu, quelle peut être l'utilité de la prière ? Comment nos supplications pourraient-elles éclairer Dieu et lui faire changer ses desseins, à lui qui a dit : « Ego sum Dominus, et non mutor - Je suis le Seigneur et ne change point ».

Faut-il conclure que la prière ne peut rien, qu'il est trop tard, que, si nous prions, aussi bien que si nous ne prions pas, ce qui devait arriver arrivera ?

L'Évangile dit au contraire : « Demandez et vous recevrez ». En réalité, cette objection, souvent formulée par les incrédules, en particulier par les Déistes du XVIIIe et du XIXe siècle, vient d'une erreur sur la cause première de l'efficacité de la prière et sur le but auquel elle est ordonnée. La solution de cette objection va nous montrer les rapports très intimes de la prière avec la Providence : 1° elle se fonde sur elle, 2° elle la reconnaît pratiquement, 3° elle coopère à son action.

Nous parlons parfois, comme si la prière était une force qui aurait son premier principe en nous, et par laquelle nous essayerions d'incliner la volonté de Dieu, par manière de persuasion. Et alors notre esprit se heurte à la difficulté que nous venons de formuler : personne ne peut éclairer Dieu, ni lui faire changer ses desseins.

Source : Livres-mystiques.com

Que Jésus Miséricordieux vous bénisse
ami de la Miséricorde