Le Forum Catholique

Bonjour,

nouveau rebondissement dans l'affaire du livre sur le Celibat des Pretres.

Selon une source vaticane, le Pape émérite Benoit XVI nie avoir ecrit ce livre à 4 mains et avoir vu la couverture.

Il n'aurait fait voir que quelques notes.


Voici l'article en italien :
https://www.tgcom24.mediaset.it/cronaca/celibato-dei-sacerdoti-benedetto-xvi-nega-di-aver-scritto-un-libro-con-il-cardinale-sarah_13425821-202002a.shtml



Pardon, pour les accents.

Dans lequel on le voit dans le documentaire de la télévision bavaroise, Benoît XVI est désormais incapable d'écrire quoique ce soit.

Il ne fait pas de doute, par contre, qu'il est d'accord avec ce qui est écrit dans ce livre. L'éditeur a voulu faire un coup éditorial en mettant sa photo et son nom avec celui du cardinal africain sur la couverture. Mais ce coup va se retourner contre lui et la cause défendue et renforcer François et les partisans du mariage des prêtres.

où il produit des preuves de leur collaboration.

Cordialement
Meneau

ça, c'est de la dynamite!

Le cardinal publie trois lettres du Pape émérite sur son Facebook.

... que sur son compte Twitter

Cordialement
Meneau

je ne vois que le communiqué explicatif, mais je ne suis pas familier de twitter.

c'est la réponse du Cardinal Sarah dès hier soir sur son compte Twitter, cité par Meneau, avec la publication des premières preuves de la collaboration active du Pape Emérite.

Le Cardinal ajoute ce matin :

J’affirme solennellement que Benoît XVI savait que notre projet prendrait la forme d’un livre. Je peux dire que nous avons échangé plusieurs épreuves pour établir les corrections. Je publierai ce matin un communiqué plus détaillé pour rétablir la vérité. +RS

--
Accipiter

Ce n'est pas tout à fait la même chose.

Il est certain que le Cardinal a dû demander au Pape émérite de relire les épreuves du livre qu'il avait écrit et souhaitait publier. Peut-être Benoît XVI a-t-il fait telle ou telle remarque ou ajouté en marge à la main telle ou telle précision et qu'ils ont donc correspondu ; c'est tout.

Et il est clair aussi que ce n'est pas à François que le Cardinal allait demander de relire son texte.

Une chose est certaine en tout cas, le cardinal Sarah et le pape émérite sont sur ce sujet (et sans doute sur la plupart des autres) exactement sur la même longueur d'onde !

S'il ne s'agit probablement pas d'un livre à 4 mains, Benoît XVI écrivant explicitement que son état de santé ne lui permet plus d'écrire un livre théologique, il a quand même fourni de la matière (il est question notamment de 7 pages concernant l'un des chapitres), et il donne son accord pour la publication.

Cordialement
Meneau

ICI
Il est question de chapitres entiers de la main de Benoît XVI

Cordialement
Meneau

en effet que des notes écrites autrefois par le cardinal Ratzinger ou le Pape Benoît XVI ou le Pape émérite il y a quelques mois au plus tard, aient été placées dans ce livre avec l'accord du pape émérite et de son entourage.

Peut-être le pape émérite et/ou son entourage ne savai(en)t-il(s) simplement pas que l'éditeur présenterait le pape émérite comme le co-auteur du livre et le placerait avec sa photo sur la couverture.

De toute façon, cela ne doit pas être pour nous un problème. Nous savons que le Pape émérite et le cardinal Sarah pensent exactement la même chose sur le sujet et qu'ils sont en cela fidèles au Magistère de l'Eglise.

Le cardinal défend très longuement l'enseignement du Magistère de l'Eglise et la Tradition au sujet du célibat des prêtres dans son magnifique livre "le soir approche et déjà le jour baisse". Tout y est dit. Par exemple p. 102: "Quiconque oserait rompre et anéantir cet antique trésor, cet écrin de l'âme sacerdotale, en cherchant à séparer le sacerdoce du célibat, blesserait l'Eglise et le sacerdoce de Jésus pauvre, chaste et obéissant".
Mais depuis il y a eu ce triste synode dont on sent d'ailleurs dans ce livre qu'il le redoute. Alors, la nouveauté réside peut-être là dans le fait que le cardinal ait maintenant cherché le renfort puissant du pape émérite. Le coup allait obligatoirement porter beaucoup plus fort. Ses précédents écrits perçaient la coque au dessus de la ligne d'eau, là il démâte! Sa position insigne lui permet de connaître ce qui risque de "sortir" après ce calamiteux synode. A-t-il voulu avancer une pièce maitresse pour tenter de bloquer l'inqualifiable? Le pape émérite a-t-il voulu en quelque sorte adouber le digne successeur de sa pensée et un défenseur de l'enseignement de l'Eglise, tout en tentant lui-aussi de bloquer toute évolution reniant le Magistère constant?

ce que pense le Pape Benoît, c'est une chose, mais qu'il prenne la peine d'exprimer sa pensée, et pour cela de sortir de sa réserve et de s'exposer, avec le concours de ce cardinal, c'en est une autre avec me semble-t-il une toute autre portée.

Il n'est que de voir la hâte de "une source vaticane" à venir semer le trouble.

Le cardinal risque peut-être d'être licencié par le Papeà cause de se livre ?
A votre avis ?

et tout le monde saura à quoi s'en tenir quant au dossier Bergoglio.

Il est vrai qu'il en reste beaucoup à déciller.

Dans la version francaise du livre sont suivies de la signature de Benoît XIV et 94 (de mémoire, j'ai fait le calcul dans l'après midi) soit un peu plus des deux tiers, de celle du cardinal Sarah.

Combien de pages d'un livre faut il écrire pour être considéré comme co auteur?

mais le diktat du dictateur influencé par la nomenklatura en place.

Cordialement
Meneau

"Avec la collaboration" du Roi...

Cherchez l'erreur.

qu'ils ne vont pas faire leur loi dans l'Eglise catholique fondée par le Christ. Si un schisme se produit, ce sera de leur faute et ce sera eux qui partiront !

Désormais tout est très clair !

Cela fait un peu plus de publicité au livre, et cela va se retourner contre "la source vaticane"...
Votre dévoué Paterculus

Et puis qui croire ? Le cardinal Sarah, qui évidemment n'attendait qu'une occasion pour trahir son vénérable mentor, profiter de sa faiblesse et vendre de l'édition sur son dos en comptant que ça passerait sans heurt, ou ... "une source vaticane" ?


Hum ...

Des profondeurs de nos cœurs. Le secrétaire particulier du pape émérite assure que ce dernier ne veut pas être crédité comme co-auteur de l'ouvrage qui traite notamment du célibat des prêtres.

Le Figaro

Ce n'est plus un pavé dans la mare, mais une balle rebondissante...

Soit Benoît XVI est en ligne avec François, soit il considère que l'unité de l’Église est plus précieuse que le célibat sacerdotal. Y a-t-il une autre explication ?

de la ligne qu'il a toujours affirmé : Il n'y a qu'un pape, c'est François.

Tous ces rebondissements minent de toute façon l'autorité papale et l'unité de l'Eglise, déjà bien ébranlée par des scandales sans fin.

...miner l'autorité de l'Eglise relève de l'emploi à plein temps, pour ne pas dire du service commandé.

Le catalogue commence à épaissir : sorties répétées toutes plus imbéciles les unes que les autres, conférences de presse aéronautiques hors piste, improvisées à la grande gourmandise de journalistes comme chacun sait toujours soucieux de déontologie et d'exactitude, et d'une bienveillance proverbiale envers l'Eglise, dégommage méthodique de toutes les têtes trop tradies qui dépassent un tant soit peu, coudées franches données aux modernistes et autres amateurs de fétiches Arumbayas, clowneries irrépressibles place Saint-Pierre, agressivité incontinente avec les fidèles qui l'agacent etc...

La cause du revirement de Benoît XVI n'est pas à chercher ailleurs. Il a eu peur que l'irrascibilité et le caractère complètement incontrôlable de son successeur ne débouchent sur une catastrophe pire encore.

Il faut en tout cas remonter loin dans l'histoire de l'Eglise pour trouver trace d'un tel foutoir.

aussi se montrer colérique et taper sur des mains impies.



Cela me fait rire et me détend à chaque fois que je la regarde, cela vous tranquillisera peut-être aussi. La colère venant d'esprits doux est émouvante.
Cela dit le : "I'm not so informed" était une sacrée restriction mentale !

On ne peut décemment comparer les deux séquences.

Le cardinal Ratzinger n'est pas ici colérique, il est agacé et il tapotte une fois.

Il y a je crois une nuance par rapport au manque complet de retenue de l'actuel occupant du Saint Siège, qui tape fort, et deux fois.



Non, vraiment...

mais ça ne peut pas aller Religion papimaniaque car comme Mussolini le pape imaginaire de cette religion ha sempre raggione.
Pourquoi faut-il lui obéir ? Parce que nous devons obéir.

C'est un raisonnement circulaire absurde.

Plutôt que de regarder l'affreuse réalité en face, soit on fait l'autruche, soit on passe en papimanie.

Restons les yeux ouverts, les oreilles ouvertes et les pieds sur terre. L'évasion dans les chimères théologiques est une impasse.

Je n'y connais rien et c'est pour cela que j'étale cela comme une fine couche de confiture sur une tartine rôtie :

Bélier, 21 mars - 20 avril
Le natif du Bélier est impatient, courageux, impulsif. Il est souvent d'un tempérament dominateur et n'apprécie pas la contradiction. Ce signe est caractérisé par l'énergie et la force.

Le signe Bélier est dominé par l'influence de Mars, du Soleil et de Pluton. Mars représente l'action, l'initiative, le courage. Le Soleil symbolise la création, l'énergie vitale, l'autorité généreuse. Pluton représente la passion mais aussi la destruction.

En fait je confirme mes doutes sur cette pseudo science qui à l'époque de l'architecture gothique intéressait l'Eglise comme on peut le voir à la cathédrale de Chartres entre autres.

Pierre.

Date de naissance du Pape François.

Sagittaire ... étant du 12 du même mois nous sommes calmes en apparence trompeuse, mais quad l'occasion se présente ;-(

Les pires des soupes au lait, et presque violents !

Pierre.

tout est dans le titre. Le réchauffement climatique ?

ps. les scandales sont très loin d'être à leur fin car quiconque tente d'étouffer la vérité au bout du compte ne peut l'empêcher d'être révélée.

Communiqué du cardinal Sarah :

"Le 5 septembre dernier, après une visite au monastère Mater Ecclesiae où habite Benoît XVI, j'ai écrit au Pape émérite pour lui demander s'il était possible qu'il compose un texte sur le sacerdoce catholique, avec une attention particulière concernant le célibat. Je lui expliquais que moi-même j'avais commencé une réflexion dans la prière. J'ajoutais « J'imagine que vous penserez que des réflexions de votre part pourraient ne pas être opportunes à cause des polémiques qu'elles provoqueraient peut-être dans les journaux, mais je suis convaincu que toute l'Eglise a besoin de ce don, qui pourrait être publié à Noël ou au début de l'année 2020 ».

Le 20 septembre, le Pape émérite m'a remercié en m'écrivant que lui aussi, de son côté, avant même de recevoir ma lettre, avait débuté l'écriture d'un texte sur ce sujet, mais que ses forces ne lui permettaient plus de rédiger un texte théologique. Toutefois, ma lettre l'avait encouragé à reprendre ce long travail. Il ajoutait qu'il me le transmettrait quand la traduction en langue italienne serait achevée.

Le 12 octobre, pendant le synode des évêques sur l'Amazonie, le Pape émérite me remettait sous pli confidentiel un long texte, fruit de son travail des mois écoulés. En constatant l'ampleur de cet écrit, tant sur le fond que sur la forme, j'ai immédiatement considéré qu'il ne serait pas possible de le proposer à un journal ou à une revue, eu égard à son volume et à sa qualité. J'ai donc immédiatement proposé au Pape émérite la parution d'un livre qui serait un immense bien pour l'Eglise, intégrant son propre texte et le mien. A la suite des divers échanges en vue de l'élaboration du livre, j'ai finalement envoyé, le 19 novembre, un manuscrit complet au Pape émérite comportant, comme nous l'avions décidé d'un commun accord, la couverture, une introduction et une conclusion communes, le texte de Benoît XVI et mon propre texte. Le 25 novembre, le Pape émérite exprimait sa grande satisfaction concernant les textes rédigés en commun, et il ajoutait ceci « Pour ma part. je suis d'accord pour que le texte soit publié dans la forme que vous avez prévue ».

Le 3 décembre, je me suis rendu au monastère Mater Ecclesiae pour remercier une nouvelle fois le Pape émérite de m'accorder une si grande confiance. Je lui ai expliqué que notre livre serait imprimé pendant les vacances de Noël, qu'il paraîtrait le mercredi 15 janvier et que, par conséquent, je viendrai lui apporter l'ouvrage début janvier au retour d'un voyage dans mon pays natal.

La polémique qui vise depuis plusieurs heures à me salir en insinuant que Benoît XVI n'était pas informé de la parution du livre Des profondeurs de nos cœurs, est profondément abjecte. Je pardonne sincèrement à tous ceux qui me calomnient ou qui veulent m'opposer au Pape François. Mon attachement à Benoît XVI reste intact et mon obéissance filiale au Pape François absolue."


Le cardinal Sarah a publié dès hier la photographie des lettres que Benoit XVI lui a adressées le 20 septembre, le12 octobre et le 25 novembre.

Il vient d’ajouter :

"Considérant les polémiques qu’a provoquées la parution de l’ouvrage Des profondeurs de nos cœurs, il est décidé que l’auteur du livre sera pour les publications à venir : Card Sarah, avec la contribution de Benoît XVI. En revanche, le texte complet demeure absolument inchangé. +RS"

Inchangé, c'est-à-dire avec le texte de Benoît XVI, signé Benoît XVI.

Cardinal Sarah : Je confirme que j’ai pu parler ce matin avec Mgr Georg Gänswein. Ce communiqué reste ma seule et unique version du déroulement des faits. J’ai également eu une conversation avec la direction de Fayard pour mettre en place les demandes spécifiques de Mgr Gänswein.

Fayard doit s'arracher les cheveux à un jour de la sortie du livre.

de retirer son nom ? Malentendu ? Il est bien évident que la bonne foi de Benoît XVI ne saurait être remise en doute.

et il y a ce qu'on lui fait dire.

Comme peut-être sœur Lucie à une autre époque.

C'est déjà assez dur à suivre !

il suffit de diffuser une fausse déclaration en l'attribuant à qui l'on veut

mais c'était pour rire. La déclaration émane de Mgr Gänswein, je le vois mal a priori tromper la confiance de Benoît XVI, ce n'est pas l'hypothèse, disons, la plus évidente.

la source est assez sûre

tout en ne partageant pas publiquement son opinion théologique supposée sur le célibat sacerdotal, ce qui est contradictoire dans les intentions.

Pour éviter la complotite aiguë, j'ajoute, qu'à ma connaissance, personne ne l'a contraint à écrire ce livre avec le cardinal Sarah, et que personne ne l'oblige maintenant à ne plus en revendiquer la co-paternité pour des raisons qui paraissent évidentes.

C'est ainsi aujourd'hui, souvent pape varie... De quoi détourner de toute velleité de "papimanie" comme dirait un liseur.

Contrairement à ce qui a été affirmé.
On précisera juste"card Sarah, avec la collaboration de Benoir XVI"

entre co-écrit par Benoît XVI, et écrit en collaboration avec Benoît XVI. Cela devient byzantin. La corédemption de Marie à côté c'est du gâteau théologique.

de coller les étiquettes "Ecrit en collaboration avec le pape émérite"
Mais oui bien sûr !

tout en précisant que c'est en collaboration avec lui et même si Benoît XVI n'est pas coauteur, même apparaissant sur la couverture du livre, c'est une bombe ! Il devra réduire le nom de Benoît XVI sans le faire disparaître. J'imagine l'utilisation du logiciel ou des instruments numériques. Et vive le "flyer" qui viendra !

Même si le terme est faux! Il est probable que certains distributeurs ont déjà reçu les livres avec la couverture "interdite" et le mettront en rayon tout de suite. Du coup, ces exemplaires deviendront des objets de collection…

J'ai vu le livre ce midi sur le bureau d'un libraire.

Ce n'est plus Des profondeurs de nos coeurs qui sied maintenant, mais "de mon coeur, en collaboration avec" !
Ne tapez pas, j'ai mis les lunettes.

assimilée à la religion papimaniaque de Geroo et de quelques autres.

Kasper était silencieux sous les pontifes précédents ?
Martini sj ne publiait pas des horreurs urbi et orbi ?
James Martin a été expulsé de la SJ ?
Joseph Moingt etc.

Soyons sérieux svp.

Hitler croyait que les Jésuites étaient tous obéissants ac cadaver parce qu'il ignorait tout de la vraie histoire de cette compagnie.

à ne surtout pas confondre avec le magistère pétrinien, sous peine de papolâtrie, ou pire, de papimanie, péché mortel par excellence, piège de l'insensé !

Ecoutez-moi, dans l’Église vous ne trouverez qu'une "soi-disant unité" et qu'un "soit-disant" pape ! Ne vous l'ai-je pas démontré ?

Vous vous attendiez à quoi ? Au corps mystique du Christ ???

Voyons, soyons sérieux.

Puisqu'on vous le dit, le tombeau est vide, n'y courez pas ! Restons plutôt entre nous, bien groupés, les yeux décillés.

NON

Il est ressuscité et Il règne éternellement sur Son Eglise - même si tous ne lui sont pas encore acquis.

Et François fait la volonté du Seigneur ! Amen !

ce Gereo
on va s'amuser
puis se lasser
et s'énerver

Tout est dans le titre

sur le FC.

c'est une maladie du catholicisme ancienne puisque Rabelais l'a diagnostiquée au XVIe siècle.

Je ne sais pas comment les adeptes pratiquent la passion oecuménique du Pape régnant car, pour le coup, pour les protestants et les Orientaux, la papimanie est perçue comme une abomination. Ce qu'elle est d'ailleurs du simple point de vue catholique et une insulte permanente à l'intelligence commune.

D'où le recours à l'insinuation (sédévacantistes, "imposteur") et à l'invective de la part des sectateurs. BK nous a déjà tout fait et il y en eu d'autres célèbres si bien que Geroo quand il ressert les mêmes plats a peu de chance de nous ouvrir l'appétit. C'était immangeable sous les Pontifes précédents, cela reste indigeste sous le Pontife régnant. Avoir changé la couleur de l'assiette ne change rien à la pitance servie.

Extrait du chapitre 48 du Quart-Livre :

" A la veue du Pape jamais n’avions proficté: a ceste heure de par tous les Diables nous profitera comme je voy. Allors descendismez en terre & venoient au davant de nous comme en procession tout le peuple du pays, homes, femmes, petitz enfans. Nos quatre estatz leurs dirent a haulte voix.
Ilz le ont veu. Ilz le ont veu. Ilz le ont veu.
A ceste proclamation tout le peuple se agenoilloit davant nous, levans les mains joinctes au ciel & cryans. O, gens heureux.
O bien heureux. & dura ce crys plus d’un quart d’heure."


Tous les chapitres sont d'une actualité brûlante et d'une magnifique qualité littéraire bien sûr.

nb. Homenaz est l'évêque des habitants de l'île de Papimanie qui gouverne avec les "uranopètes décrétales"...

Merci Monsieur pour cette référence littéraire! c'est parfaitement approprié...c'est une œuvre au programme des concours de l'ENS ^^ Il n'est rien de mieux que l'érudition de nos auteurs pour prendre un peu de distance avec la folie ambiante papolâtre et papimane. Des siècles plus tard, Rabelais est une source rafraichissante sans pareil pour l'esprit: sa distance ironique avec la papauté et le magistère nous sont un exemple d'impertinence à la française.

Le Figaro joue le jeu des progressistes , ivres de rage, en faisan une présentation tendancieuse de la chose.

Les vrais Tradis, comme la réaction sait pertinemment que le Figaro a toujours œuvré dans le sens voulu par l'establishment .En réalité :

…. Ganswein a déclaré que le chapitre dans la partie principale du livre est, cependant, "100% Benoît"….

…. Ganswein a déclaré que Benoît avait écrit le texte sur le célibat sacerdotal inclus dans le livre au cours de l'été 2019, qu'il l'avait librement remis au cardinal Sarah à sa demande et qu'il savait qu'il figurerait dans un livre. Il a déclaré que le pape émérite n'était pas informé du plan de la forme et de la disposition réelles, selon KNA.
Sarah, préfète de la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements, bureau de liturgie du Vatican, a envoyé un tweet en début d'après-midi à Rome le 14 janvier disant que les prochaines éditions du livre le citeraient seul comme auteur avec une contribution de Benoît XVI , "Cependant, le texte intégral reste absolument inchangé."

"C'était un malentendu - sans remettre en question les bonnes intentions du cardinal Sarah", a déclaré Ganswein.

Dans le livre, Benoît et Sarah soutiennent que le célibat sacerdotal n'est pas simplement une caractéristique facultative de la vie de l'Église aujourd'hui, mais une nécessité ontologique pour le sacerdoce.

CNA

Cela ôterait toute sa portée magistérielle ( magistère ordinaire du pape-émérite en tant qu'évêque et pape), sa portée, son poids au livre. Ce livre va passer à la trappe, une fois son plus illustre auteur effacé. On était habitué au verbe vibrant du cardinal Sarah, mais la parole de Benoît XVI est plus précieuse encore, car plus rare, et plus éminente en dignité. S'il renie la paternité de ses écrits, quelle misère!

Je me permets de rappeler que le mot "auteur" vient du latin, auctor, auctoritas, ce qui signifie autorité. L'auteur est donc celui qui a autorité et influence sur son texte, et par son texte sur son lectorat. En bref, Benoît XVI entend ne pas faire œuvre d'autorité.



Ce livre qui a été écrit pour les prêtres risque de les décevoir: ses auteurs ont cédé à la menace progressiste et les "polémiques" façon tweeter. C'est méprisable à souhait.

C'est indigne. On trompe le peuple chrétien, on fait des concessions au camp d'en face, sous prétexte de ne pas contredire le pape François. Benoît XVI a-t-il fait vœu de ne pas le contredire, et de le considérer comme le Verbe incréé?

Il s'agit tout de même de la défense du sacerdoce catholique!!! est-il concevable que Benoît XVI s'efface ainsi? le cardinal qu'il a été ne doit-il pas accepter d'aller jusqu'à verser son sang si nécessaire pour défendre la foi catholique reçue des Apôtres?

J'espère qu'une réaction catholique, laïque et sacerdotale émergera. C'est insupportable que les progressistes aient toujours le dernier mot.

ont souvent l'avantage car malheureusement dans l'ADN des conservateurs ou des réactionnaires se loge un gène terrible qui les paralyse : le respect excessif de l'autorité, une pulsion bourgeoise du qu'en-dira-t-on ?

Célibat sacerdotal : Benoît XVI n’a pas cosigné le livre du card. Sarah
Démenti de son secrétaire Mgr Ganswein

JANVIER 14, 2020 14:52ANNE KURIANBENOÎT XVI, ROME
Benoît XVI n’est pas le co-auteur du livre Des profondeurs de nos cœurs signé par le cardinal Robert Sarah en défense du célibat sacerdotal. Il a « pris ses distances de la paternité de ce livre » dont la teneur a fait couler beaucoup d’encre, déclare son secrétaire particulier Mgr Georg Gänswein à la veille de sa publication (le 15 janvier 2020 en français).

Le pape émérite, précise Mgr Gänswein à l’agence autrichienne Kathpress, a demandé que l’éditeur (Fayard) supprime son nom et sa photo de la couverture du livre, et que sa signature soit enlevée également de l’introduction et des conclusions, auxquelles il n’a « pas collaboré ». En revanche, le texte contenu dans l’ouvrage est de lui. Il a été écrit à l’été 2019 – avant le synode sur l’Amazonie qui a soulevé la question de l’ordination d’hommes mariés – et mis à disposition du cardinal Sarah.


Ainsi le pape émérite « savait que le texte devait apparaître dans un livre », sans en connaître le programme éditorial et sans signer aucun droit avec Fayard. Pour Mgr Gänswein, il s’agit d’un « malentendu », « sans remettre en cause la bonne foi du cardinal Sarah ».

Le préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements a publié un tweet confirmant cette demande de Benoît XVI : « Considérant les polémiques qu’a provoquées la parution de l’ouvrage Des profondeurs de nos cœurs, il est décidé que l’auteur du livre sera pour les publications à venir : Card Sarah, avec la contribution de Benoît XVI. En revanche, le texte complet demeure absolument inchangé. »

Le cardinal Sarah a également publié trois lettres d’une correspondance avec le pape émérite, apportant des détails sur sa contribution. Dans la première, datée du 20 septembre 2019, Benoît XVI confie qu’il a « commencé à écrire quelques réflexions sur le sacerdoce » mais que, sentant ses forces faiblir, il a interrompu son travail.

Il annonce qu’il reprend la plume après la demande « inattendue » du préfet concernant « un texte sur le sacerdoce, avec une attention particulière au célibat ». « Je vous laisse le soin de voir si ces notes dont je sens fortement l’insuffisance, ajoute-t-il, peuvent avoir quelque utilité. »

Le pape émérite a ensuite transmis son texte le 12 octobre 2019. Puis le 25 novembre, il écrit à nouveau en remerciant le cardinal : « J’ai été profondément touché par la façon dont vous avez compris mes intentions ultimes. J’avais écrit sept pages d’éclairage méthodologique sur mon texte et je suis heureux de dire que vous avez su dire l’essentiel en une demi-page. »

Benoît XVI autorise alors à publier son texte, vraisemblablement sans savoir que son nom serait indiqué en co-auteur de l’ouvrage.
Le feuilleton continue.

Mgr Ganswein a reconnu que «le pape émérite savait que le cardinal préparait un livre et il lui a envoyé un texte sur la prêtrise l'autorisant à l'utiliser comme il le souhaitait». Mais contrairement à la déclaration du cardinal Sarah, il a affirmé que Benoît «n'avait pas approuver un projet pour un livre co-écrit, et il n'avait pas vu ou autorisé la couverture. "

"C'est un malentendu qui ne soulève pas de questions sur la bonne foi du cardinal Sarah", a déclaré l'archevêque Ganswein.

L'incohérence entre la déclaration officielle du cardinal Sarah et les commentaires de l'archevêque Gänswein à l'ANSA concerne essentiellement la question de savoir si Benoît a co-écrit le livre, approuvé le texte dans son intégralité (y compris l'introduction et la conclusion) et vu la couverture.

À la suite de la déclaration de Gänswein à l’ANSA, le cardinal Sarah a maintenu sa déclaration officielle, tweetant: «Je confirme que j’ai pu parler ce matin avec l’archevêque Georg Gänswein. Ce communiqué reste ma seule et unique version du cours des événements. J'ai également eu une conversation avec la direction de Fayard pour mettre en œuvre les demandes spécifiques de l'archevêque Gänswein. »

source

A trois heures d'intervalle :

"Le secrétaire particulier du pape émérite assure avoir contacté les éditeurs du livre qui traite notamment du célibat des prêtres «en les priant de retirer le nom de Benoît XVI comme co-auteur du livre, et de retirer aussi sa signature de l'introduction et des conclusions»."

https://www.lefigaro.fr/actualite-france/benoit-xvi-demande-le-retrait-de-son-nom-du-livre-des-profondeurs-de-nos-coeurs-20200114

"Or son secrétaire particulier confirme qu’il a bien rédigé sa propre contribution et que son nom restera bien sur la couverture."

https://www.lefigaro.fr/actualite-france/polemique-autour-du-livre-de-benoit-xvi-le-pape-emerite-a-bien-ecrit-cet-ouvrage-avec-le-cardinal-sarah-20200114

Pas très clair aussi du côté de Mgr Gänswein, à moins que l'AFP ait mal rapporté ses propos, ce qui n'est pas impossible. Le deuxième article de J-M Guénois est en accès restreint, peut-être qu'un liseur abonné peut nous expliquer ce qui y est dit en substance pour lever cette contradiction.

Avec François, c'est d'un confus aussi !

Il se peut que la Pravda-Figaro ait rédigé son premier article sur une dépêche approximative (le mot est faible) l'AFP-Pravda… une vieille pratique de part et d'autre.

L’authenticité du texte de Benoit XVI ne peut en aucun cas être mise en doute.

Le texte de Benoît XVI est 100% de sa main.

Introduction et conclusion de la main du cardinal Sarah, relues et approuvées par Benoît XVI.

Mention sera notée: «rédigé par le cardinal Sarah, lue et approuvée par le pape Benoît XVI».

Pour la couverture du livre elle devra indiquer: «Cardinal Robert Sarah, avec la collaboration de Benoît XVI». Et non pas «Cardinal Sarah» seulement, avec le retrait du nom de Benoît XVI.

vous êtes abonné à la Pravda ? Que vont dire les gens ?
Enfin cela éclaircit le futur emballage et contenu du livre pour les futurs acheteurs. Ils vont pas s'embêter chez Fayard !

Deux pas en avant, trois en arrière. C'est lui le premier fossoyeur de la Tradition. Cela me rappelle les négociations avec la FSSPX.

Avec lui, il n'y a que de faux espoirs et des demi-mesures brouillonnes. Et dire que certains le tiennent encore pour le seul vrai Pape...

Pauvre Cardinal Sarah abandonnė au milieu de la bataille.

que votre commentaire n'est pas totalement faux. Avec Benoît XVI, régnant, on peut pas dire, sauf pour Summorum Pontificum et le traitement de l'affaire Maciel, qu'on n'ait vu un gouvernement d'une main ferme.

Je pense que si le Cardinal Sarah était, par miracle, élu pape on aurait le même style de gouvernement.

Sans aller jusqu'à utiliser des expressions aussi rudes que les vôtres, j'ai quelque peu le même sentiment. Je l'écris avec d'autant plus de tristesse et d'embarras qu'à titre personnel je dois énormément à Benoît XVI (mais même sur ce point je commence à me demander s'il n'y a pas eu un malentendu - quoiqu'un très heureux malentendu).

Au-delà même du gouvernement, erratique et inexistant, des nominations douteuses, de la faiblesse constante, de cette manière de s'excuser à chaque fois qu'il semblait défier l'opinion dominante (on vient peut-être d'en avoir un nouvel exemple), du fantôme qu'a été la réforme de la réforme, il me semble parfois qu'il y a également méprise sur l'apport doctrinal ou intellectuel de Benoît XVI (même si la comparaison avec celui du pape actuel est évidemment à l'avantage de l'émérite). Rétrospectivement, j'ai l'impression qu'on s'est souvent extasié sur des platitudes et des lieux communs.

Tout cela est infiniment triste. Je plains le cardinal Sarah.

Peregrinus

Sur une question aussi fondamentale, se réfugier derrière le Cardinal... Cela ressemble, toute proportion gardée, au reniement de Saint Pierre.

A l'évidence le Cardinal Sarah a écrit, si pas sous la dictée de Benoit XVI, du moins avec l'intention de ne pas trahir sa pensée. Il a donc fait office de "nègre", sans mauvais jeu de mots, et Benoit XVI ne l'a nullement détrompé.

Seulement voilà, il faut un peu de courage pour faire un grand hommme.

Certains progressistes furieux contre le livre ont voulu nous faire croire que Benoît XVI avait été manipulé a priori par, au choix, le Cal Sarah, ses proches, les conservateurs, etc

En fait, à la lecture de toute cette affaire et des preuves produites par le Cal Sarah, on a plutôt l'impression que Benoît XVI et le Cal Sarah ont été manipulés (ou enjoints) a posteriori de faire cette modification dans la présentation du livre.

La manipulation n'est pas forcément où on voudrait nous faire croire.

Cordialement
Meneau

Sur le pape émérite, son entourage et au final sur le cardinal Sarah.

Après avoir fait croire que le cardinal Sarah mentait et suite à la contre-attaque de ce dernier, François a fait pression sur Mgr Gänswein qui a fait pression sur le cardinal Sarah

Si c'est vrai, cela montre, une fois de plus, la capacité du camp conservateur à plier, à reculer. Ces gens-là ne sont pas aguerris.

C'est que ni le pape émérite et son entourage ni le cardinal Sarah ne semblent avoir anticipé cette situation, alors que la réaction de François à un tel ouvrage était très previsible.

Ce qui est frappant dans le camp conservateur c'est son indécrottable naïveté. Mgr VIGANO, lui, avait anticipé les coups et avait su distillé savamment les informations.

... tout ce qui s'est passé aujourd'hui autour de cette publication, en terme de chaos communicationnel, n'avait pas été voulu par la Providence, pour faire une extraordinaire publicité à ce livre ?

François est beaucoup plus malin et rusé que Benoît XVI.

Qui aujourd'hui va écouter Benoît XVI?

Au niveau médiatique c'était pas terrible et François va profiter de cette force.

A savoir beaucoup de catholiques dans L'Eglise Conciliaire sont pour le mariage des prêtres.

un peu le vertige. Mais c'est bien analysé, pour ce l'on en sait !

Mais quelque chose me dit que cette pression, ces fourberies, vont se retourner contre "il furbo", et nous offrir un effet Streisand anthologique.

Pour cette maison d’édition, Benoît XVI est bien le coauteur.

Ils maintiennent la couverture telle qu’ils l’avaient reçue des éditions Fayard.

C'est bien fait pour tout le monde. C'est tout ce que méritent notre vénéré pape émérite, son secrétaire et le Vatican.

Pauvre cardinal Sarah...

C'est bien fait pour tout le monde. C'est tout ce que méritent notre vénéré pape émérite, son secrétaire et le Vatican.

Pauvre cardinal Sarah...

Massimo Faggioli aura tweeté 945 fois en 48 heures

J’avoue ne pas savoir comment il fait. Dans cette affaire de « cosigné, pas cosigné », il aura tweeté 945 fois en 48 heures. Pour ma part, je suis aussi pris dans des tâches professionnelles qui m’empêchent de faire comme lui.

Pour rappel, Massimo Faggioli est un défenseur acharné de François et un violent calomniateur sur Twitter.

Car c'est bien ce dont il s'agit. Si Benoit XVI n'a plus le courage d'assumer il n'a qu'à se rétracter au lieu de se cacher derrière le Cardinal Sarah!

Très intéressant article de Jean-Marie Guénois

Extraits:

(...)
Quelles conséquences?
L’édition française, déjà imprimée, sortira telle quelle ce mercredi. Mais le secrétaire particulier du pape Benoît XVI, Mgr Georg Gänswein, a confirmé au Figaro que deux éléments devront être modifiés pour la seconde édition et pour les éditions étrangères. La couverture ne devra plus mettre sur le même plan les deux auteurs mais stipulera: «Cardinal Sarah avec la contribution de Benoît XVI». À ce sujet, des informations fausses ont également circulé mardi, affirmant que le nom de Benoît XVI serait «retiré» de la couverture. Ce que Mgr Gänswein a démenti, par écrit, mardi après-midi au Figaro. Deuxième modification: l’introduction et la conclusion de l’ouvrage ne pourront pas être cosignées comme dans la première édition mais figurera cette précision: «Rédigé par le cardinal Sarah, lu et approuvé par Benoît XVI». « C’est pour ne pas laisser penser, a précisé Mgr Gänswein au Figaro, qu’il s’agirait d’un livre écrit à quatre mains alors que Benoît XVI a apporté sa simple contribution.»

saint Célestin V priez pour nous tous.
saint Michel Archange chassez les épais nuages des fumées de Satan qui étouffent l'Église du Christ.

tout simplement ceux qui ont fait démissionner Benoit XVI ont réitéré leurs menaces et il a nouveau cède .dommage qu’aucun cardinal ne défende le cardinal Sarah
Zemour Sarah même traitement...

avec dans le rôle du sheriff Will Kane, le cardinal Sarah, se retrouvant seul face à l'ennemi du fait de la lâcheté de tous.

à la situation présente. La Seconde Pornocratie a tout verrouillé depuis longtemps et bien avant 2013.

Un livre co-signé ou pas ne changera rien au déluge médiatique qui veut nous faire croire que
a) la pédophilie et l'homosexualité de trop de clercs seraient la conséquence du célibat
b) que le mariage des prêtres et des évêques et cardinaux remplirait les séminaires et les églises par magie
c) que c'est "moderne" donc bon par essence et que l'Église doit suivre non son Epoux le Christ mais les volontés du prince de ce monde en tout et pour tout.
La Croix, Le Monde, France Inter, France Info, RTL, Europe 1, New York Times, CNN, ABC, NBC, MSNBC, AFP, Reuters, AP etc.

Alors ce beau livre face à cela ... c'est purement symbolique pour la défense des deux auteurs au jour du Jugement : et toi Robert m'as-tu abandonné ? Et toi Joseph-Benoît m'as-tu renié quand le coq libéral a chanté trois ou trois mille fois ?
Ils pourront répondre non Seigneur nous ne t'avons pas renié.

Je ne crois pas à cette histoire de Conclave dans les prochains mois mais est-ce que ceux qui y pensent ne cherchent pas à flinguer le cardinal Sarah d'avance ?

il existe des évêques, loin des sphères romaines (Non, je ne parle pas des évêques "tradis")

Votre suggestion signifie quoi ?

"Benoît XVI en dessous Cardinal Robert Sarah, Des profondeurs de nos coeurs" avec les photos des auteurs.

Un exemplaire rare pour plus tard ?

Raison de plus pour le garder précieusement !

Pierre.

...d'être lu ?
Est-il vraiment intéressant ?
Parce que j'ai tellement de livres à lire et tellement peu de temps que j'hésite beaucoup à en acheter !

Merci !

C'est à mon avis un livre important, que j'ai qualifié de "nécessaire" sur mon blog. Il se trouve que c'est un sujet qui ne m'intéressait pas du tout, parce que j'ai été pendant près de 30 ans assidu à la liturgie de l'Eglise melkite (où de nombreux prêtres sont mariés) et que je connais un prêtre de l'Eglise grecque-catholique croate, où tous les prêtres séculiers sont mariés.

Mais le texte de Benoît XVI est d'une extraordinaire profondeur et fait comprendre en quoi le célibat sacerdotal est infiniment plus qu'une "discipline", et qu'il se trouve en fait déjà dans le sacerdoce de l'Ancienne Alliance. J'avoue que j'ai complètement changé d'avis sur la question.

Et le texte du cardinal Sarah est très beau aussi, dans sa chaleureuse ferveur.

Et en plus je vois une contradiction avec la pratique dans l'église, en effet, si le célibat est ontologique au sacerdoce comme le genre masculin l'est, c'est qu'il ne devrait pas avoir d'exception pour ordonner des hommes mariés. Ainsi l'ordination de certains anciens Anglicans ou Luthérien mariés serait une erreur, et même la reconnaissance dans l'église romaine de prêtre Maronites et autres prêtre du rite orientale qui sont mariés serait aussi une erreur...

Ça dépend ce qu'on entend par ce mot. Il n'y en a gère que 49.999 autres. Pour le moment.

J'avais espéré. Oui, je l'avais espéré. Les nouvelles qui se sont succédées au seuil de la publication du livre m'ont fait penser (et espérer) que les environnements autour de J.Ratzinger, sa petite cour, et le cardinal téméraire, l'avaient conduit à souscrire à des textes d'autres personnes, de faux textes, textes improvisés. Non. Il y a ces textes dans le livre, mais ce ne sont pas les siens. Au lieu de cela, le sien, ce qui ressort au centre du livre et qui constitue le seul cadre, est le sien: le style, l'argument, l'audace et la finesse sont les siens, indubitables.

Mais c'est précisément le drame. Dans ce texte, certainement aussi marqué par la faiblesse de l'âge et la fragilité du corps, cependant, une "théorie de la prêtrise" apparaît avec une clarté inchangée qui, construite indirectement pour défendre la centralité du célibat, définit en fait une vision de l'Écriture, de la liturgie et de la de l'Église qui est argumentée sans la moindre référence aux grandes constitutions du Concile Vatican II. Tout le raisonnement, dans tous ses passages, se déroule avec les outils conceptuels et les expériences déjà disponibles dans les années 1950: comme si le temps s'était arrêté et comme si le Concile n'avait jamais été là. Mais commençons par le début.

La réforme liturgique rendue facultative: "Summorum Pontificum" (2007)

Les choses m'avaient paru commencées dans le même sens dès 2007. En juillet de la même année, en fait, en lisant le texte du Motu Proprio Summorum Pontificum, j'avais déjà pensé que ce document, qui prétendait «réhabiliter» soudain toute la liturgie préconciliaire, n'aurait pu être conçue que dans une vision «suspendue» de l'histoire. En fait, elle pouvait être acceptée par une Église qui, recommençant à célébrer avec les rites précédant la réforme liturgique, ne pouvait plus saisir, de cette réforme, tout le besoin et l'autorité. En effet, la réforme liturgique est la "première" réforme issue de Vatican II, justifiée précisément par une nouvelle compréhension de l'Église et du sacerdoce.

Si, à un moment donné, près de 50 ans après le Conseil, une disposition prétendait rétablir précisément les rites que le Conseil lui-même avait demandé de changer, alors le doute a surgi que cette décision signifiait non seulement de "restaurer" le vetus ordo , mais aussi l'ancienne église cléricale et l'ancien sacerdoce exclusif. Ces mots de circonstance, qui affirmaient que la réforme liturgique était absolument confirmée dans un document qui la niait, ont retenti aujourd'hui, dans de nombreux passages du livre de Ratzinger-Sarah, où nous parlons d '"obéissance filiale" alors que nous ne voulons qu'entraver lourdement le père. Mais lorsque deux évêques parlent comme Pinocchio, l'autorité est déjà diminuée.

Le silence du Concile dans le texte de Ratzinger sur le sacerdoce

Beaucoup ont déjà noté que l'insistance - caricaturale chez Sarah, plus insidieuse chez Ratzinger - sur la qualité «ontologique» du célibat pour le sacerdoce contraste ouvertement avec un texte conciliaire tel que Presbyterorum ordinis 16. Mais si ce n'était que pour cela, ce serait encore peu quoi, même si le fait qu'un cardinal préfet de la Congrégation du culte et un évêque émérite de Rome ne mentionnent jamais le texte le plus faisant autorité sur le "célibat" en parlant du sujet devrait déjà être préoccupant.

Mais la principale préoccupation est que, en parlant de célibat, le sacerdoce est décrit, l'exégèse biblique est proposée, le sens du culte est décrit, l'espace ecclésial est configuré. Et dans tout cela, nous procédons "comme si le Concile n'avait jamais été célébré". Une herméneutique biblique tout à fait arbitraire est proposée, prétendant ne pas prendre en compte les résultats de décennies d'études sur la signification de la relation entre sacrifice et sacerdoce, comme si Dei Verbum n'avait jamais parlé. Nous procédons à une identification de la "relation avec le Christ" comme s'il s'agissait du "presbytéral spécifique" et non du "baptême commun", comme si Lumen gentiumn'avait-il pas relu l'expérience ecclésiale avant tout comme «communion du peuple de Dieu», comme «corps du Christ», comme «temple de l'esprit». Nous raisonnons sur l'acte d'adoration comme si l'action rituelle était une affaire pour vous, entre le prêtre et le Christ, et n'impliquait pas à l'origine l'assemblée assemblée, étant caractérisée par cette "participation active" que le Sacrosanctum Concilium place au centre de la dynamique rituelle.

Bref, le livre, non pas tant dans les paroles flagrantes du cardinal Sarah que dans les expressions les plus étudiées du théologien Ratzinger, apparaît comme la conséquence finale d'un "dispositif de blocage", d'un "enlèvement" et d'une négation. Le Concile Vatican II, dans le livre, n'est mentionné qu'une seule fois, mais, comme toujours dans le dernier Ratzinger, seulement comme une source de préoccupation. Pour reprendre les métaphores qu'il a utilisées le 12 octobre 2012, depuis la fenêtre de la place Saint-Pierre: le Concile était associé, contrairement à la "nouvelle Pentecôte", au "péché originel", aux "mauvaises herbes", au "vent contraire" , au "mauvais poisson". Dans ce texte également, le Conseil n'est pas là. Il est silencieux. En effet, il est explicitement et sensationnellement nié. Le célibat ontologique est le fils d'un sacerdoce clérical qui génère la liturgie antique et l'église tridentine.

Pères et fils, nostalgie et prophétie

Qui n'a pas compris, ou ne veut pas comprendre, a parlé de "tempête dans un verre d'eau": qu'est-ce qui est étrange s'il y a une discussion sur le célibat dans l'Église? Comme toujours, les positions peuvent être diversifiées, même sur un thème délicat comme le célibat. Mais si vous utilisez un thème marginal, le rendant si central, que de la définition du célibat vient une vision du sacerdoce, du culte et de l'Église qui nie tout ce que le Concile Vatican II a affirmé et ferme tout ce que le Concile a ouvert il est alors clair qu'il faut limiter cette nostalgie agressive: la négation systématique du Concile doit être évitée ouvertement et avec autorité.

Un père peut être tellement scandalisé par son fils qu'il va même jusqu'à le répudier. Ainsi, il me semble être dit de J. Ratzinger, qui a honte de son fils "Vatican2" - parce que le Concile est et reste son fils - qu'il n'en parle plus. En fait, il fait tout pour le nier et le brouiller. Mais le Conseil, malgré cette répudiation, était à son tour un père et a engendré de nombreux enfants. Parmi lesquels il y a aussi Jorge Mario Bergoglio. Che del Concilio est un fils heureux, heureux et souriant. Ainsi, entre les deux papes, la relation n'est pas directe. Entre les deux se trouve le Concile Vatican II. Dont Benedetto était un père plein de remords, tandis que Francesco est un fils plein d'enthousiasme.

Nous respectons bien sûr les biographies: la relation de paternité n'est jamais linéaire. Mais l'Église doit marcher. Le sacerdoce commun des fidèles, la liturgie assistée et célébrée par l'assemblée, l'Église comme peuple de Dieu sont l'irréversibilité de l'Esprit. La nostalgie n'a jamais été capable d'enseigner. La prophétie, cependant, est vivante et ne peut pas être arrêtée. Elle peut encore moins être arrêtée par l'ostentation hypocrite d'une fausse obéissance des enfants au père, quand il ne s'agit que de pères qui ne veulent à aucun prix reconnaître leur fils et leur petit-fils: c'est-à-dire le Conseil de nature pastorale et le pape qui vient du fin du monde. Ayant clairement exprimé cette volonté viscérale de répudier le Concile Vatican II...suiteici