Le Forum Catholique

http://www.leforumcatholique.org/message.php?num=879595
images/icones/bulle.gif  ( 879595 )Un "mariage" homo célébré dans une église catholique. par FilsDeMarie (2019-11-15 19:18:26) 

Deux femmes ont célébré leur union dans une église d'Autriche avec la bénédiction du père Michael Kopp, ont révélé un site Polonais, GloriaTV et Lifesitenews.

Cette abomination a eu lieu dans le diocèse de Graz-Seckau, en Autriche. Le diocèse a confirmé que le prêtre a présidé une sorte de célébration d'action de grâce - sans pour autant, assure le porte parole du diocèse, être le sacrement du mariage catholique en lui même.

Le diocèse justifie cet acte en citant Amoris Laetitia du Pape François.

Les photos parlent d'elles mêmes.


images/icones/flagD.gif  ( 879607 )le décalage avec le prêtre et le décor rococo par Luc Perrin (2019-11-15 19:58:23) 
[en réponse à 879595]

est saisissant.

On pourrait se croire dans une église traditionnelle et oups on a une bénédiction néo-catholique. Il manque la Pachamama tout de même, c'est un prêtre un peu rétrograde, il ne s'est pas encore embarqué sur l'Amazone.

Des prêtres m'ont assuré qu'en terre germanique (Suisse et Autriche incluses), il est courant de rester dans la Tradition pour le décor et la vêture mais de promouvoir toutes les hérésies imaginables quant au contenu.

L'habit germanique ne fait pas nécessairement le moine, beaucoup moins qu'en zone latine.
images/icones/find.gif  ( 879613 )Le décalage entre le décor et les idées promues par Jean-Paul PARFU (2019-11-15 20:34:07) 
[en réponse à 879607]

est effectivement central.

En Allemagne, en Autriche, en Suisse, on vit très bien dans des décors de rêve, on est bien bourgeois, les prêtres ont de gros traitements, on bénéficie à plein de siècles de civilisation, de respect de la loi naturelle, d'enracinement, de grâces, et :

1) on joue aux super-progressistes ;

2) on moque et on combat tout ce qui a fait ce dont on profite (on scie la branche sur laquelle on est assis, on "gifle sa grand-mère", comme le dit souvent Zemmour) ;

3) et on empêche ceux qui ne bénéficient pas de ses trésors, et qui souhaiteraient en bénéficier, de les avoir, de pouvoir en profiter.
images/icones/neutre.gif  ( 879624 )Ah, voilà enfin faite par pacem tuam da nobis, Domine (2019-11-15 22:53:05) 
[en réponse à 879607]

la distinction entre la Suisse romande et la Suisse alémanique que vous négligiez dans vos autres interventions. La situation de l'Église est tout à fait différente dans ces deux régions du pays. La Suisse allemande peut être proche, voire très proche, de l'Église allemande (mais, même là, il faudrait tenir compte d'importantes variations); la Suisse romande, elle, est orthodoxe dans sa liturgie et sa doctrine: merci, Mgr Morerod.
On ne peut parler de l'Église en Suisse comme d'une Église homogène: l'hétérogénéité y est extrême entre un diocèse comme celui du Valais ou du diocèse LGF (Lausanne/Genève/Fribourg) et la partie zurichoise du diocèse de Coire. Le rappeler, c'est vraiment le minimum. Ce qui vaut «en terre germanique (Suisse [allemande] et Autriche)» ne vaut pas “en terre romande”!
Cordialement.
Pacem tuam da nobis, Domine
images/icones/fleche2.gif  ( 879664 )oui avec beaucoup de nuances par Luc Perrin (2019-11-16 11:51:29) 
[en réponse à 879624]

Jurassien de famille, et un peu cultivé, je suis très au fait de la diversité suisse. Toutefois la Suisse francophone qui est certes dans un moindre état de dégradation est minoritaire si mes informations sont bonnes. Ce n'est pas elle qui a donné le ton de la Conférence épiscopale.
Mgr Morerod n'est pas à l'abri des entités ecclésiales publiques.
Le déclin des vocations n'a pas épargné la Suisse francophone et italophone comme la sécularisation de la société. Genève comme ville pieuse ? Fribourg est dans un meilleur état mais l'influence de la Suisse germanique pèse sur tous les cantons.
Il y a 19 cantons sur 26 avec majorité ou exclusivité germanophone et deux autres ont une forte minorité (ex. Fribourg).

NNSS Morerod et Huonder (jusqu'en mai 2019) font ce qu'ils peuvent mais la Suisse catholique est plus reflétée par les autres évêques, me semble-t-il.
images/icones/neutre.gif  ( 879708 )Quand les choses vont mal, voire très mal, par pacem tuam da nobis, Domine (2019-11-16 16:35:41) 
[en réponse à 879664]

n'est-il pas primordial, en quelque communauté que ce soit (famille, institution, nation, Église), de conserver la lucidité du regard, de voir ce qui est malade, mais également ce qui est sain, pour pouvoir transmettre à la communauté un diagnostic exact de sa situation, c'est-à-dire un diagnostic qui, sans cacher en rien les atteintes du mal, pointe également les éléments sains d'où peut partir la guérison?
Plusieurs fois, en lisant vos messages où la Suisse est mentionnée (je ne suis pas allé les rechercher, paresse oblige…), j'ai été heurté par votre jugement à l'emporte-pièce et beaucoup trop général où bon et mauvais se trouvent confondus, où – bien plutôt – le mal offusque et occulte le bien. J'ai réagi par sentiment de justice envers nos clergés (prêtres et évêques) valaisan, fribourgeois et genevois, mais également par sentiment de correction pour vos liseurs – n'y voyez, je vous en prie, nulle prétention ni hauteur ou arrogance: ils doivent simplement être aussi informés que, dans l'obscurité des temps, les îlots de lumière existent qui sont autant de motifs d'espérance.
Quand vous affirmez que «la Suisse francophone […] est certes dans un moindre état de dégradation», je trouve le terme de ‘dégradation’ parfaitement inadéquat pour décrire la réalité que je constate en semaine ou le dimanche – je fréquente huit paroisses genevoises et, du fait de mes relations familiales, participe également plusieurs fois par année à des messes en Valais et à Fribourg: je n'ai assisté nulle part à des liturgies (homélies comprises) qui mériteraient le qualificatif de «dégradées» et vos liseurs doivent en être informés. Il faut pouvoir dire ce qui est motif d'espérance et d'encouragement, j'espère que vous en conviendrez: la dépression n'est tout de même pas un remède!
A la Toussaint, j'étais à Sion, au cimetière, et je peux vous dire que les paroles de Mgr Lovey étaient fortes, justes, profondes et faisaient oublier aux présents la pluie qui tombait.
Ceci dit, je reconnais tout à fait la justesse et la pertinence de votre remarque, à savoir que, dans les prises de position publiques de l'Église, c'est la voix de la Suisse alémanique qui domine et prime. C'est précisément pour cette raison qu'il est important, quand l'on traite d'un pays aussi divers (linguistiquement, culturellement, économiquement) que la Suisse, de faire l'effort de mentionner les situations fort différentes de ses trois (quatre si vous tenez à la précision constitutionnelle…) régions linguistiques. Encore une fois, c'est une question de justice, une question de lucidité, une question d'espérance.
Cordialement.
Pacem tuam da nobis, Domine
images/icones/2b.gif  ( 879648 )Action de grâce ? par Thierry (2019-11-16 10:02:45) 
[en réponse à 879595]

Pour remercier Dieu de quoi?

Le fait est qu'il s'agit d'une parodie de mariage où le prêtre porte la chasuble comme pour célébrer la messe et que les deux demoiselles sont bel et bien déguisées l'une en mariée et l'autre en marié.
images/icones/fleche3.gif  ( 879668 )Processus en marche ... par Johanis (2019-11-16 12:04:12) 
[en réponse à 879595]

Tout Bergoglien comprend que François attend qu'on fasse avancer les processus (en rapport avec son pseudo-principe de la supériorité du temps sur l'espace, cf Evangelii Gaudium) ; il a lancé le processus de déconstruction de la morale catholique avec Amoris Laetitia.
Ici donc l'évêque de ce diocèse à travers son porte parole, se référant explicitement à Amoris Laetitia, participe à l'avancement du processus de reconnaissance de la bonté morale de l'homosexualité, et de sa pleine reconnaissance par l'Eglise. Il n'est pas exclu qu'il y ait au terme du processus un quasi-"mariage" sacramentel homosexuel.
On peut prédire qu'il n'y aura pas de mise au point du Vatican pour dire qu'Amoris Laetitia serait invoqué à tort, et pour condamner cette pratique de la bénédiction solennelle et officielle des couples homosexuels. Tout cela au grand mépris de la Parole de Dieu, de toute la Tradition et de la simple morale naturelle.
La situation de l'Eglise devient extrêmement critique sous ce pontificat.
images/icones/photo.gif  ( 879714 )Le même prêtre et son propre cabaret par AVV-VVK (2019-11-16 17:07:15) 
[en réponse à 879595]

"auf der Bühne" Ici