Le Forum Catholique

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images/icones/tele.gif  ( 873381 )Abbé Loiseau: ''Prions Paul VI pour avoir un renouveau de l'Église'' par Chicoutimi (2019-08-25 06:27:12) 

Dans son sermon du 15 octobre 2018, à la paroisse St-François-de-Paule, l'abbé Fabrice Loiseau commente la canonisation du Pape Paul VI. La vidéo ci-bas mérite d'être écoutée entièrement. Je vous donne cependant la transcription de quelques passages intéressants de son sermon:


''Aujourd’hui à Rome a eu lieu un grand événement qui n’a pas été sans polémiques, sans difficultés, je dois vous l’avouer, et qui pour moi-même a été un combat spirituel avant d’essayer de comprendre ce qui se passe ce matin à Rome. Aujourd’hui est canonisé le Pape Paul VI. Le Pape Paul VI est déclaré saint et, vous le savez, la majorité des théologiens pensent que les canonisations sont infaillibles. Et le Pape Paul VI a vraiment eu… il y a vraiment eu des miracles grâce à son intercession. Pourquoi une hésitation, un combat spirituel, face à cet événement qui a eu lieu ce matin. Et depuis plusieurs mois j’essayais de comprendre ce qui se passait, car je dois vous avouer que ce n’est pas sans souffrances car nous avons eu 70 000 prêtres qui ont abandonnés le sacerdoce, c’est la crise la plus grave dans l’après 1965 (…).

Donc, j’avais tendance à l’attribuer aussi à la faiblesse d’un homme. (…) Ce combat intérieur je l’ai vécu en me disant ‘’mais nous sommes face à un scandale’’. (…) Comment cet homme peut-il être saint? Alors en regardant sa vie, en demandant aussi à l’Esprit Saint de m’éclairer, d’essayer de mieux comprendre ce qui pouvait se passer – car si le Seigneur accorde de vrais miracles, si l’Église dans son autorité le reconnaît comme saint – j’ai essayé de rechercher pour voir quel était ce combat qui pouvait se passer à l’intérieur de l’Église et je pense qu’avec l’histoire de Paul VI nous sommes confrontés au mystère de l’Église à la fois humaine et divine, à la fois sainte et avec des hommes pécheurs.

Oui, nous touchons de près, avec ce qui s’est passé dans les années 70’, à un véritable miracle, et je vais essayer de vous en faire la démonstration en peu de temps. Car, de fait, s’il y a eu autant de scandales et de perte de la foi, il y a eu aussi l’histoire d’un homme, soumis à la culture de son temps, à son histoire personnelle, à son tempérament intérieur et, on va voir, à chaque fois, au moment où tout risque d’exploser, la force surnaturelle d’un homme malade, chétif, lui-même de tendance libérale, agir avec une force absolument incroyable pour rétablir la vérité et empêcher que tout explose.

Nous sommes donc en face d’un combat intérieur, et je n’avais pas mesuré que cet homme dans sa tristesse et dans son combat était un véritable ascète qui va vivre la passion de l’Église avec un isolement que nous n’avons pas mesuré. (…)

Quelle réponse incroyable de la Providence qui nous montre aujourd’hui cet homme – Paul VI canonisé – qui est celui qui va répondre, dans toute l’histoire de l’Église, avec le plus de force pour le célibat sacerdotal. (…)

Cet homme en fin de compte a vécu une passion, avec son incapacité d’homme à réduire la crise, mais je crois qu’on jugera son histoire plus tard, surtout son gouvernement, ce qui est clair c’est que c’est un homme qui a aimé le Christ, qui a vécu une passion intérieure, et qui a offert sa vie pour que l’Église soit resplendissante. Eh bien, prions Paul VI pour que nous ayons, peut-être même à travers les erreurs de son gouvernement, que nous puissions avoir un renouveau de l’Église. Et lui qui a tellement tenu à la beauté de l’Église, à la fidélité du sacerdoce, à la vie de famille, à une fidélité à la foi, eh bien prions pour que son sacrifice puisse apporter des fruits.''





images/icones/neutre.gif  ( 873382 )Et le renouveau était en la personne de Sa Sainteté Paul VI ? par Minger (2019-08-25 08:05:07) 
[en réponse à 873381]

Vraiment le début de l’après concile était un renouveau , sous Sa Sainteté Jean XXIII , beaucoup d’entre nous ont ressenti cela , y a pas de doute…
J’ai bien dit le début car la suite comme il est si bien dit , 70 000 prêtres qui ont abandonnés le sacerdoce, c’est la crise la plus grave dans l’après 1965...

Sans compter la désacralisation des rites…Ect.

Ajoutons les scandales de la banque vaticane sous ce pontificat et le suivant …
Car il est précisé :
"L'IOR voit le jour en 1942, alors que Pie XII redoutait la victoire des Alliés, explique Giancarlo Galli, historien de l'institut financier. Le pape a voulu doter l'Église d'un outil financier moderne avec un réseau international qui puisse survivre à l'arrivée des communistes en Italie.

Mais !
" Un message reçu cinq sur cinq par Paul Casimir Marcinkus. Un mètre quatre-vingt-dix, havane aux lèvres et whisky à portée de main, habile golfeur accompagné de jeunes secrétaires sexy, cet évêque américain est nommé patron de l'IOR en 1971 par Paul VI. Marcinkus rencontre alors le banquier sicilien, Michele Sindona. Ce dernier initie les cardinaux à l'ivresse des spéculations dans les paradis fiscaux. Jusqu'à ce que l'on découvre qu'il utilise la banque du Vatican pour recycler l'argent des revenus du trafic d'héroïne de Cosa Nostra.
Y a tout ça sous ce pontificat du renouveau …
Delà à accepter la sainteté , ne remontons pas à la vie dissolue de l’archevêque de Milan de 1954 à 1963 (plus important diocèse d’Italie).

Bon , sur ce sujet nous avons un exemple d’un grand saint qui avait une jeunesse dévolue , mais attention , une fois sa conversion faite , suite aux nombreuses prières de sa maman Monique devenue Sainte , il est devenu le grand Saint Augustin …

Alors dire : Eh bien, prions Paul VI pour que nous ayons, peut-être
"même à travers les erreurs de son gouvernement …"

Ajoutons pas peut être mais aussi à travers ses propres erreurs …



images/icones/1d.gif  ( 873388 )L’abbé fait-il de l’humour noir ? par vistemboir2 (2019-08-25 09:16:31) 
[en réponse à 873381]

Son excuse est sans doute sa jeunesse : il n’avait que 3 ans quand le nouvel ordo a été publié.
Personnellement, « pour avoir un (véritable) renouveau de l’Église », je préfère prier le saint curé d’Ars et saint Padre Pio...
images/icones/1b.gif  ( 873403 )Au contraire par Rothomagus (2019-08-25 14:39:28) 
[en réponse à 873388]

Il lutte contre les souverains poncifs !
images/icones/hein.gif  ( 873391 )Sur Paul VI : un Pape politique ? par Aigle (2019-08-25 10:00:08) 
[en réponse à 873381]

Je me suis toujours demandé si Saint Paul VI était un pur religieux comme il affectait de l'être. Je retiens en effet de la bio d Yves Chiron qu'il avait tout de même eu une certaine activité politique avant et pendant la guerre, à orientation plutôt anti fasciste. Et que son épiscopat à Milan était plutôt à tonalité anti communiste (la ex un succès très limité).

Et il n'était pas réputé pour ses travaux philosophiques ou théologiques : c'était avant tout un prélat de la curie romaine ...rien à voir avec des cardinaux Woytila ou Ratzinger !

Or comme Pape il a voulu effacer cette dimension politique et se présenter comme pasteur. D'où ma question : même en prenant l'habit du Berger, ne restait il pas fondamentalement ce qu'il était ? un diplomate habile à déguiser sa penser et à bâtir des compromis ambigus...

D'où ces propos alambiqués du style "le latin c'est génial....il nous faut hélas l'abandonner ... Pleurons ensemble " destinés à plaire à tous ?
images/icones/fleche2.gif  ( 873397 )Le pape a toujours raison, même quand il se contredit. par Scrutator Sapientiæ (2019-08-25 12:46:45) 
[en réponse à 873381]

Bonjour et bon dimanche, Chicoutimi.

Cette homélie me rappelle que, encore aujourd'hui, pour bon nombre de catholiques, globalement, le pape a toujours raison, même quand il se contredit, c'est-à-dire, notamment dans le cas de Paul VI, même quand il entretient en lui et autour de lui une contradiction dramatique

- entre ce qu'il dit et fait de plus éclairant, exigeant, orthodoxe, d'une manière officielle,

- et ce qu'il laisse dire et laisse faire de plus hétérodoxe, dans ce qu'il laisse amputer ou censurer et laisse déformer ou détruire, d'une manière effective.

Si je comprends bien,

- d'une part, Paul VI est le pape qui a indirectement fait en sorte que le Concile Vatican II ne condamne pas publiquement le communisme, mais il est aussi le pape qui a directement tiré parti d'une homélie pour le dénoncer discrètement...,

- d'autre part, Paul VI est le pape a qui l'on doit Mysterium fidei, Sacerdotalis caelibatus, sa Profession de foi, Humanae vitae, mais il est aussi le pape qui s'est spécialisé dans l'accompagnement déplorateur de l'absence ou du déficit de prise en compte, dans l'Eglise catholique, du contenu de chacun de ces quatre textes...

Un autre exemple me vient à l'esprit : c'est le même pape qui, successivement, a dit oui à Sacrosanctum concilium, puis oui au NOM, qui fonctionne par endroits au contournement ou au dépassement de Sacrosanctum concilium, et qui n'a dit ni NON à ceux qui ont réussi à déformer voire à détruire la liturgie catholique, ni OUI à ceux qui ont essayé de préserver et de transmettre la liturgie catholique...

Beaucoup ont dit : "Eh bien oui, mais, que voulez-vous, ce pape manquait d'énergie et de fermeté", mais le moins que l'on puisse dire est qu'il n'a pas manqué d'énergie, ni de fermeté, pour contrer et faire contrer ce que l'on n'appelait pas encore le catholicisme traditionnel...

Par ailleurs, je ne suis pas sûr du tout que l'abbé Fabrice Loiseau ait bien conscience de la nouvelle conception de la religion et de la nouvelle conception de la sainteté qui sont souvent à l'oeuvre, dans le cadre du néo-catholicisme post-conciliaire.

Bonne journée.

Scrutator.
images/icones/neutre.gif  ( 873406 )Roseau plutôt que chêne par Aigle (2019-08-25 15:34:35) 
[en réponse à 873397]

Cher Scrutator

Pour une fois je ne partage pas votre analyse.

Je pense plutôt que Paul VI n'a pas agi comme un confesseur héroïque de la Foi mais comme un politique : se croyant habile, il n'a rien lâché ou presque, sur le fond mais a été très flexible sur la forme, à commencer par la liturgie ...

Face à la déferlante post 68, il a préféré plié comme un roseau plutôt qu'être renversé comme le chêne de la fable !
images/icones/neutre.gif  ( 873416 )Exactement un Pape surtout politique que sa Sainteté Pie XII ne voulait pas élever en cardinal … par Minger (2019-08-25 18:42:11) 
[en réponse à 873406]

"il n'a rien lâché ou presque, sur le fond mais a été très flexible sur la forme, à commencer par la liturgie …"

Nb: Pour moi pas vraiment , sur le fond et la forme, c'était le début de la grande flexibilité soixante-huitarde …

Beaucoup avaient compris cela et surtout se sont dans ce vent de liberté , permis d'anticiper!


Mais ! le 21 juin 1963, le Cardinal Montini, contre lequel Padre Pio et le Cardinal Ottaviani avaient mis en garde , fut élu Pape…


images/icones/neutre.gif  ( 873438 )Sur votre dernier paragraphe par Leopardi (2019-08-25 22:38:43) 
[en réponse à 873416]

Vos sources svp. Merci.
images/icones/neutre.gif  ( 873458 )Au sujet de Padre Pio ? par Minger (2019-08-26 06:44:20) 
[en réponse à 873438]

Effectivement il y a des sons de cloches différents , mais faut remonter le fil dans le contexte de soupçons sur le cardinal :
Un certain abbé fut placé sous la direction des cardinaux Alfredo Ottaviani, préfet du Saint-Office, Pietro Parente et Pietro Palazzini.
Ces hommes d’Eglise de grande intégrité morale devaient communiquer de nombreux secrets à cet abbé remplissant la fonction d’agent de renseignement contre les loges…
Padre Pio et le Cardinal Ottaviani avaient mis en garde contre le cardinal en question , qui au passage était considéré rouge certes en couleur mais surtout en politique !
Mais il y a la version officielle qui est plus dans le pouvoir des prédilections de Padre Pio sur l’avènement des papes …
Et là effectivement , pour ce qui concerne Paul VI :
Quelques années avant l'élection du cardinal Montini, le commandeur Alberto Galletti, de Milan, avait demandé à Padre Pio une bénédiction pour son archevêque le cardinal Montini.
Padre Pio lui dit : "Non pas une, mais un flot de bénédictions ! " Il ajouta : "Mais toi, dis à l'Archevêque qu'après celui-ci, ce sera lui, le pape. As-tu compris ? Tu dois le lui dire parce qu'il doit se préparer".
Nb : beaucoup de bénédictions prières , c’était sans doute nécessaire au vu , de la vie « DISSOLUE » du cardinal , c’est pas un mystère que de le dire !
Pour le Pape Jean-Paul II
Karol Wojtyla était venu en pèlerinage en 1947 à San Giovanni Rotonda alors qu'il était un jeune prêtre polonais. Il se confessa à Padre Pio qui lui avait prédit qu'il deviendrait un grand pape.
Pour le Pape Jean XXIII
Le cardinal-patriarche Roncalli fit une visite en 1956 à Padre Pio qui lui prédit qu'il deviendrait Pape.
À la mort de Pie XII, le nouveau pape élu, Jean XXIII, se rappelant les paroles de Padre Pio lui envoya un télégramme avec sa bénédiction.
Pour le Pape Pie XII :
Padre Pio aimait beaucoup Pie XII et priait beaucoup pour lui.

Pour moi le pouvoir de prédilection c’est connaître sans être décideur , ce n’est pas le pouvoir de nomination d’ici-bas , que l’on lie parfois avec le Ciel !

images/icones/neutre.gif  ( 873463 )Juste un correctif plus adapté... par Minger (2019-08-26 08:48:34) 
[en réponse à 873458]

Pouvoir de prédiction connaître sans être décideur qui est différent de prédilection …


Pour Saint Padre Pio ...
images/icones/fleche2.gif  ( 873747 )Paul VI a entendu imposer une confusion entre faiblesse et bonté. par Scrutator Sapientiæ (2019-08-31 09:54:51) 
[en réponse à 873406]

Bonjour Aigle,

(Je précise que, ci-dessous, je ne prends appui sur aucune preuve, sur aucune source, même si, évidemment, j'ai lu quelques biographies relatives à Paul VI, et que je prends donc le risque de me tromper.)

1. Certes, la crise que le catholicisme inflige à lui-même, au moins depuis 1945, est avant tout une crise dans le domaine de la foi des clercs, et n'est pas avant tout une crise dans celui des moeurs du clergé, mais il me semble vraiment que cette crise découle aussi de la prise en compte et de la mise en oeuvre, notamment dans l'Eglise catholique, d'une confusion tragique entre la faiblesse et la bonté.

J'ai la conviction que Paul VI a entendu imposer, tout d'abord en douceur, une confusion entre la faiblesse et la bonté, au contact de la nouvelle conception de la liberté religieuse, de la nouvelle conception des religions non chrétiennes, de la nouvelle conception des confessions chrétiennes non catholiques, de la nouvelle conception de l'homme et du monde contemporains, et de la nouvelle conception de la liturgie et de la pastorale, chacune de ces nouvelles conceptions étant apparue en amont du début du Concile.

Et j'ai aussi la conviction que l'imposition à l'Eglise de cette confusion a été perçue, par bien des catholiques libéraux infiniment plus libéraux que lui, comme une "divine surprise", génératrice d'une occasion à exploiter, pour aller infiniment plus loin que lui, dans une direction qui, dès 1965, n'a plus été "montinienne".

Or, à partir de 1965, Paul VI semble s'être dit que l'archi-libéralisme, aussi destructeur soit-il, était moins illégitime que l'anti-libéralisme de ceux que l'on n'appelait pas encore les catholiques traditionnels, ou semble s'être dit que le discours officiel, qui consistait à renvoyer dos-à-dos les intégristes et les progressistes, pouvait très bien faire bon ménage avec une pratique effective qui consistait, elle, à recadrer le moins possible les progressistes, et à sanctionner le plus possible les intégristes.

2. En outre, je suis peut-être injuste, mais enfin il me semble ce qui suit :

- d'une part, Paul VI l'a voulu, "son" Concile libéral (ce qui ne veut bien sûr pas dire que Vatican II est un Concile avant tout ou seulement libéral),

- d'autre part, il l'a voulu, avec d'autres, dès la première session du Concile, et il l'a eu,

- enfin, même s'il n'a pas voulu les conséquences du Concile qu'il a eu, il a bien eu les conséquences du Concile qu'il a voulu, en ce que le Concile, en tant qu'événement, a donné naissance à toute une dynamique, certes irrespectueuse à l'égard du contenu de plusieurs textes du Concile, mais non indépendante vis-à-vis du même Concile, en tant qu'événement générateur de cette dynamique.

3. Par ailleurs, Paul VI était un diplomate (Jean XXIII aussi...) et non un philosophe ni un théologien, mais ce n'était pas un ignorant ni un inconscient, en présence d'experts et de Pères, présents au Concile,

- qui n'étaient pas d'accord entre eux, même quand ils étaient dans le même camp, anti-thomiste ou anti-tridentin,

et

- au contact desquels la recherche de l'unanimité la plus grande possible s'est traduite par la rédaction de documents du Concile porteur de certaines ambiguïtés ou de certaines équivoques.

4. Dans cet ordre d'idées, Paul VI a piloté, ou a fait piloter

- un Concile dépourvu de condamnations officielles ad extra,

mais aussi

- un après-Concile qui a été promoteur de condamnations effectives ad intra : la condamnation de bien des caractères essentiels, ou de bien des paramètres fondamentaux, constitutifs du catholicisme ante-conciliaire, sur le plan dogmatique comme sur le plan liturgique.

5. C'est donc, en un sens, la moindre des choses que les uns et les autres, les conservateurs, les traditionnels, les modernistes rénovateurs et les progressistes transformateurs, aient presque tous compris la même chose, les uns pour la dénoncer ou la déplorer, les autres pour l'accepter voire l'approuver, au contact d'un après-Concile qui a donné, aux uns et aux autres, l'impression, non infondée, que "l'Eglise du Concile" engrangeait des résultats, dans une seule direction, celle de son éloignement croissant à l'égard de l'Eglise d'avant le Concile, et ce dans presque tous les domaines.

6. Et c'est aussi, pour cette raison, la moindre des choses que son pontificat se soit transformé en un véritable "chemin de croix".

Bonne journée.

Scrutator.