Le Forum Catholique

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images/icones/neutre.gif  ( 873034 )Féminisme ou genderisme : on ne peut avoir le beurre et l'argent du beurre par Candidus (2019-08-19 06:14:57) 

Comment un homme transgenre parvient-il à la conclusion qu'il est une femme ? Ce ne peut être que sur la base de son ressenti, et cela signifie qu'il existerait des dispositions intérieures que seules les femmes peuvent partager.

Or, les progressistes qui défendent la théorie du genre affirment en même temps, conformément à la vulgate féministe, que le genre est une construction sociale et culturelle ; ils rejettent l'idée que les femmes se caractérisent par des sentiments, des préférences et un mode d'être particulier ; ils nient l'existence d'une sensibilité et d'une identité féminines objectives.

Si l'on soutient que le genre est une construction artificielle qui n'est fondée ni dans une réalité psychologique ni dans une réalité biologique, l'idée d'une identité féminine et masculine n'a effectivement aucun sens et il n'est pas possible de définir une femme par rapport à un homme ; on ne peut plus véritablement distinguer l'une de l'autre ; la féminité devient un concept fluide et abstrait, un vêtement dont n'importe quel homme peut se revêtir dans une démarche arbitraire et opportuniste : bénéficier d'une bourse ou d'une "discrimination positive", remporter une compétition sportive, par exemple.

Dans ce cas, que reste-t-il de l'affirmation d'un homme qu'il est une femme ? Autant que ce qu'il reste de l'affirmation de l'existence d'une nature féminine : RIEN.

Dans le passé, on disait d'un garçon qui jouait à la poupée qu'il était efféminé ; on pouvait soutenir qu'il n'y a rien de mal à cela ou on pouvait considérer que ce n'est pas féminin que de jouer avec une poupée. Maintenant, on dira que ce "garçon" est en fait une "fille". Si un garçon qui manifeste des caractéristiques féminines est une fille, alors ces caractéristiques féminines, ces "constructions" dénoncées par les féministes, acquièrent une prégnance qu'aucun conservateur ne pourrait leur donner.

Les progressistes qui se revendiquent à la fois du féminisme culturaliste (tout est culturel) et du genderisme, dénoncent les stéréotypes de genre mais en même temps ils les renforcent en faisant d'eux des marqueurs et des discriminants de la masculinité et de la féminité.

On ne peut avoir le beurre et l'argent du beurre : soit le genre est une réalité subjective, une construction culturelle, et dans ce cas s'affirmer homme ou femme n'a aucune pertinence particulière et ne peut donc pas faire l'objet d'une reconnaissance sociale ; soit il existe une identité, une nature féminine, et l'indifférenciation des rôles prônée par la doxa féministe s'en trouve ébranlée, voire réduite à une utopie.
images/icones/bravo.gif  ( 873042 )Merci cher Candide ! par Aigle (2019-08-19 12:37:25) 
[en réponse à 873034]

Votre démonstration est imparable !

Mais nos adversaires sont tres déterminés car ils sont assis sur la plus parfaite mauvaise foi. Leur vraie conviction repose en outre sur trois bases qui emportent tout :
- le refus de la Tradition, vue comme le support de la société bourgeoise capitaliste (ou néo féodale ) qu'il faut abattre par tous les moyens
- le refus de la Nature qui doit laisser place à la subjectivité absolue de l'individu (regardée comme une liberté)
- le refus de toute forme de hiérarchie (culturelle, esthétique, morale...) au nom d'un égalitarisme absolu.

De la même façon les migrants devraient logiquement être rejetés car ils sont imprégnés d'une philosophie traditionnelle (mais pas de notre tradition) et naturelle qui est fondamentalement conservatrice. Mais comme ils permettent de détruire notre culture et notre mise de vie ainsi que tout ce qui relève de la tradition occidentale, ils sont accueillis à bras ouvert.
images/icones/neutre.gif  ( 873221 )Oui mais non ! par Meneau (2019-08-22 14:19:54) 
[en réponse à 873034]

C'est vous qui êtes enfermé dans votre référentiel cisgenre binaire qui veut qu'une personne née avec des organes sexuels masculins porte des pantalons et joue aux petites voitures, et qu'une personne née avec des organes sexuels féminins porte des jupes et joue à la poupée.

Le transgenre, lui, ne voit aucun paradoxe à se revendiquer transgenre et à militer en même temps pour la déconstruction du genre : il se définit comme transgenre par rapport au carcan social qui lui est imposé dans ce référentiel, tel qu'il est aujourd'hui, parce que c'est le seul qui existe aujourd'hui. Mais ce système le gène effectivement car il se définit par rapport à la féminité et la masculinité. Et d'ailleurs ce référentiel binaire d'aujourd'hui est la cause du fleurissement des terminologies : transgenre, agenre, neutre, demigarçon, demifille, genderfluid, bigenre, intergenre, pangenre, 3ème genre, demi-agenre,...

Il se satisferait parfaitement d'un référentiel complètement agenré où effectivement il n'y aurait plus de définition de la féminité ou de la masculinité mais simplement des constructions sociales, et où il n'y aurait plus besoin de se définir par rapport à un référentiel binaire homme/femme. Dans ce référentiel, il se définirait alors comme quelqu'un ayant des organes sexuels d'un certain type (peu importe) aimant jouer à la poupée et aux cowboys et aux indiens, ayant la fibre maternelle et courant le 100m en moins de 9 secondes, toute référence à ce que vous vous appelez genre étant effacée.

Les deux vont de pair, oui, mais c'est justement parce que, dans le référentiel actuel, les deux vont de pair, qu'il lui faut déconstruire ce référentiel. Il n'y a donc pas de paradoxe, mais seulement de la logique.

Cordialement
Meneau

images/icones/neutre.gif  ( 873222 )"fibre maternelle" par Meneau (2019-08-22 14:26:34) 
[en réponse à 873221]

Encore l'influence de ce référentiel. Je ne peux m'en empêcher. Mais lui aurait évité cette terminologie évidemment.

Cordialement
Meneau
images/icones/1a.gif  ( 873225 )Aboutissement d'un célèbre choix bien/mal à l'Arbre du Paradis ? par Glycéra (2019-08-22 14:56:43) 
[en réponse à 873034]



Il a été offert à nos enfants, vers leurs 3 ans, un jeu (Nathan) d'apprentissage des "contraires".

Nous l'avons immédiatement mis au placard !
Pourquoi ?

Parce que l'ombre n'est pas le contraire de la lumière,
le chaud n'est pas le contraire du froid,
l'émission n'est pas le contraire de la réception,
le féminin n'est pas le contraire du masculin,
ni la droite contraire de la gauche,
ni le dessous contraire du mal,
ni le matin du soir,
ni pile de face,
ni le recto du verso, etc.


Enseigner cela c'est nourrir les guerres entre les parents, entre les anciens et la jeunesse, entre les races, etc.


Dieu est bi !
Il est paternellement maternel (St François de Sales)

Genèse : les mamelles et la matrice divines

DIctionnaire biblique


Nom hébreu de Dieu, contenant "mamelles"

and so on ...


Dieu nous demande de nous unir, de trouver notre unité. Unité intérieure, intrinsèque, de devenir Un à Son Image à sa ressemblance. Chacun est à la fois masculin ET féminin.

L'avancée dans le voyage terrestre, l'avancée en âge le montre si souvent : ainsi des grand-pères qui deviennent doux et tendres, qui osent leur douceur féminine, la laissent s'ex-primer. Parallèmenet le nombre de grand'mères dont la poigne stable se dévoile.

Opposer, déclarer antagoniste est meurtrier.
Surtout ne pas l'enseigner à nos enfants !
Sinon, ils ne peuv ent plus savori qui ils sont : ils refuseront, nieront, ou enfouieront cette richesse que Dieu a créée, nous demandant de la faire valoir, de la faire fructifier.

Porter du fruit demande une union, pas seulement extérieure (mariage), mais aussi intérieure (accomplissement individué).

D'ailleurs, être bien marié, c'est avoir trouvé quelqu'un(e) qui est similaire, très image, très semblable, à notre intérieur, ainsi le cri d'Adam :
- Voila la chair de ma chair, l'os de mes os.
(Sous-entendu : je vois enfin, je vais pouvoir enfin, prendre soin et entendre parler mon âme que je ne sais pas voir puisqu'elle est cachée au-dedans de moi.)
Merci Seigneur de me donner cette aide, visible et douce ! Et forte !


Allez donc expliquer cela à qui ne jure que par ce qu'il pèse et mesure dans ses instruments si lourdauds que sont les matières et les lois qu'il fabrique de sa propre sauce (sans dieu hélas, donc pas des théo-ries, mais des sécheresses non irriguées d'Eau Vive divine).


Il y a du boulot pour remettre les cartes en place !

Glycéra
images/icones/neutre.gif  ( 873227 )Apprentissage des contraires par Meneau (2019-08-22 15:28:55) 
[en réponse à 873225]

Il me semble qu'il est important pour un enfant d'apprendre les contraires, comment deux choses s'opposent. Ne serait-ce que pour une question de richesse de vocabulaire. D'ailleurs la méthode Montessori que vous chérissez tant propose des activités en ce sens.

Haut / Bas, Jeune / Vieux, fermé / ouvert, chaud /froid, gros / maigre, grand / petit ,etc. C'est un élément qui s'apprend dans les premières années (vers 3 ans) justement.

Ca n'empêche pas d'enseigner aussi qu'en plus de chaud et froid, il y a aussi tiède.

Mais l'antonymie est un élément essentiel du langage. Et antonymie ne veut pas forcément dire conflit.

Cordialement
Meneau

images/icones/1b.gif  ( 873229 )Ne restez-vous pas au niveau apparent, superficiel des observations ? par Glycéra (2019-08-22 16:22:41) 
[en réponse à 873227]


Féminin et masculin ne sont pas contraires !

Ils sont deux aspects.
Leur unité n'est pas une mixture tiède, d'ailleurs Dieu la vomirait.

Une pièce de monnaie n'existe que parce que pile et face ne se disputent pas. Les contraires ne sont pas d'accord, mais en lutte.

Bolein uni = symbole
Bolein divisé = Diab(o)le.
C'est cela l'éthymologie de diabolique.

Dans l'acception actuelle du mot contraire, il y a de la lutte, de la séparation, ne la non-compatibilité. Le mot a perdu son idée de "contre, tout contre, donc tout proche en fait".

Froid est une caractéristique. Chaud en est une autre. On passe de l'un à l'autre en apportant l'opposé, au sens mathématique.

+1 et -1 sont des opposés, non des contraires.
Le contraire est très subjectif : celui qui donne son +1 fait un -1 dans sa poche, et le receveur acquiert un +1. Aller dans le sens contraire ne se réfère qu'au choix de marche de celui qui "change" de sens.

Il est important de bien faire voir à un enfant que les choses ne se combattent pas fondamentalement, mais qu'elles se complètent. A quoi sert l'ombre ? A bien distinguer où est la (zone de) lumière. A quoi sert la faute, bienheureuse ? A voir où est la miséricorde !

Je vois bien ce que vous exposez, mais je dis que c'est là une vue secondaire, superficielle, et non la vue complète de ce que Dieu désir, lui qui unit tout.

Par contre le Diable divise, et divise tout. Surtout les humaoines entre eux pour mieux les faire se diviser en eux-mêmes, les empêcher de trouver leur unité intrinsèque, celle que Dieu leur donne en les créant à son image.

Seigneur, qu'il est difficile dans une mentalité (mens = raison) si déformée par des siècles de parlottes déviées, sorties de la Vraie Voie, de savoir donner ceci à voir !

Mais qui a vu en a un tel émerveillement que sa vie est toute apaisée : chaque crasse, chaque tuile, lui apparait comme un cadeau du Ciel, une clef de lecture de ce que Dieu fait, et de ce que Dieu lui donne pour se comprendre soi-même, et comprendre ses Voies. Relire Job, cet homme vertueux, parfait, mais qui n'avait pas vu que l'ombre, la tendresse intérieure, et les acceptations des manières divines portaient, même quand elles semblaient étranges car douloureuses.



Voici ce que je tentais de dire, ce qui ouvrira le coeur de l'homme à son Seigneur qui lui parle d'Unité à acquérir, ou à laisser faire en lui.

Bien à vous
Glycéra
images/icones/1a.gif  ( 873231 )-1 est le contraire de 1 par Luc de Montalte (2019-08-22 18:23:07) 
[en réponse à 873229]

Haut celui de bas, mentir celui de dire la vérité, etc.

Nommer c'est distinguer et non diviser. Le diable sépare, trompe (dia-ballein = calomnier, tromper, séparer), mais Dieu lui-même distingue.

Ce pourquoi je pense que Meneau a raison de souligner que c'est une étape importante pour un enfant que l'apprentissage des contraires.
images/icones/1v.gif  ( 873233 )Les antonymes ... par Glycéra (2019-08-22 18:52:56) 
[en réponse à 873231]


Les antonymes sont de deux sortes :
- les antagonistes, qui s'excluent quand on les cite ensemble : chaud/froid, élu/battu, né/foetus, droite/gauche,
- les complémentaires quand ils servent à distinguer des parties d'un tout : gauche/droite(dans l'espace décrit), nuit/jour(dans le cycle circadien), mâle/femelle (dans l'espèce fertile)
On parle même d'antonymie réciproque : père/fils, donneur/receveur / patron/ouvrier, maître/élève, etc.


L'amusant est qu'on peut retrouver ces couples dans les deux catégories, selon le point de vue du locuteur. Les politiques ont intérêt, pour se faire valoir, à les placer en position de combat, pour s'afficher, eux et leurs soutiens fidèles, vainqueurs, donc ayant droit aux trésors des privilèges du "pouvoir".



Avez-vous imaginé que je voulais supprimer cette notion d'antonymie de l'enseignement ?

Aussi ne disais-je pas qu'il est inutile d'apprendre ces mots, ces qualificatifs. Point du tout !

Je disais qu'il est malheureux, nocif, porteur de déviance de les appeler "contraires", et d'insister sur leur incompatibilité, porteuse de guerre ou d'hostilité suite d'incompatibilité, avant de montrer qu'ils sont deux faces d'une même unité.

Vous aurez moins de tensions dans la famille si masculin n'est pas contraire de féminin, mais s'il est complémentaire, et si la réunion des deux est porteurs de grâces, comme dans la Trinité où le Père et le Fils ne sont nullement contraires.



Il est meilleur d'enseigner d'abord et avant tout, que les choses sont unes, et que leurs parties vont ensemble. Ensuite seulement, on enseignera à nommer les parties. Dieu est Un, puis il crée et sépare. La création sort de l'Unité, et n'est pas le fruit de luttes entre les parties, ni même un assemblage collé des morceaux disséqués.


Voyez-vous où allait mon propos ?
Je l'espère.

Avec mes bonnes salutations
Glycéra



images/icones/1a.gif  ( 873236 )Antonyme par Luc de Montalte (2019-08-22 19:20:41) 
[en réponse à 873233]

Si vous voulez.

C'est-à-dire de sens contraire.


ANTONYME, subst. masc.

LING. ,,Terme de sens contraire à un autre terme (gr. antonymos) : grand par rapport à petit, sortir par rapport à entrer.`` (Mar. Lex. 1951).

(TLFi)

images/icones/neutre.gif  ( 873243 )Le problème... par Meneau (2019-08-22 21:54:45) 
[en réponse à 873233]

... outre le fait que je trouve un peu ridicule de jeter à la poubelle un jeu éducatif bien innocent sur l'apprentissage des contraires dans le langage (encore une fois, même Montessori fait passer les enfants par cette étape. Et puis bon... allez faire comprendre à un enfant que le glaçon et la flamme sont "avant tout unes, et que leurs parties vont ensemble" alors que l'expérience prouve qu'ils ne cohabitent pas ensemble...), le problème disais-je, c'est que vous intervenez ici dans une conversation au sujet de l'idéologie du genre.

Justement, l'idéologie du genre, c'est la négation de l'altérité homme / femme. Or un homme n'est pas une femme, et une femme n'est pas un homme. En ce sens, on peut parler de contraires.

Lorsque vous parlez de la part de féminin dans un homme, vous la nommez bel et bien "part de ... féminin". Pourquoi donc ? Parce que les caractéristiques en question sont rencontrées plutôt ou en plus grande part chez les femmes. Et inversement.

Et lorsque chez quelques individus la part de féminin prend le dessus sur la part de masculin, en devient-il pour autant une femme ? C'est ce qu'on voudrait nous faire croire (en oubliant au passage les 99% d'hommes qui assument leur sexe).

Alors oui, il y a une part de féminin en chaque homme et une part de masculin en chaque femme. Et oui, une partie de tout cela est dûe à la culture (acquise). Mais pas au point qu'on puisse renier la part naturelle (innée) dûe au sexe biologique (les hormones, la conformation du cerveau, les caractéristiques physiologiques, etc, et donc les aptitudes spécifiques qui en découlent). Oui, l'homme et la femme sont complémentaires, mais ils sont surtout et avant tout différents. On n'a pas dans un couple un individu avec 75% de masculin et 25% de féminin, et l'autre avec 35% de masculin et 65% de féminin, ou plus, ou moins, si affinité, et en fonction du ressenti du moment. On a un homme et une femme, un père et une mère !

Un homme reste un homme et cet homme n'est pas une femme, même s'il est un peu efféminé, même s'il a appris la douceur en gâtant ses petits-enfants. Et il est essentiel dans le développement de l'enfant que celui-ci apprenne cette différence, cette altérité homme/femme, et qu'il construise ainsi son référentiel de l'identité sexuelle (et de genre).

Quand vous nous dites que chaud n'est pas le contraire de froid, on a l'impression que pour vous tout est plus ou moins tiède, en fonction de la proportion du mélange. Rapporté au concept père / mère dans un couple de parents, cela me semble apporter justement de l'eau au moulin de cette idéologie mortifère dont nous parlons.

Cordialement
Meneau



images/icones/1a.gif  ( 873247 )Vous inversez les causes et les conséquences ! par Glycéra (2019-08-22 22:35:30) 
[en réponse à 873243]



On dit femme parce qu'elle est vue (à première vue, celle de l'extérieur) comme manifestation terrestre féminine.

On ne dit pas qu'un homme est "féminin" parce qu'il ressemble à une femme, mais parce que sa part féminine est visible.

Dieu n'est ni femme ni homme, parce qu'il est les deux, et pas un tiède mélange qui ne serait ni l'un ni l'autre.

Tout être créé à l'image de Dieu pour Lui ressembler a la même unité. Mais, alors les êtres terrestres ?

Les Anges ne sont pas sexués, pourquoi ? Seraient-ils soupe tiède ? Bien sûr non ! Eux n'ont pas à procréer, pas à se rencontrer pour poursuivre l'aventure de la Création, "Fiat voluntas Dei", avec Dieu, et pour Lui qui désire nous voir devenir semblable à Lui, Lui qui est Père ET Mère.

Toute la Tradition le chante.



La mixture idiote des hommidés de maintenant n'a rien vu de cela, puisque l'invisible n'est pas premier ni primordial aux intelligences boîteuses de notre époque jouisseuse.

Je ne parle pas de leurs théories fumeuses, car parites de prémices stupides, irréalistes, contraires à la réalité.

Je dis que l'enseignement aux enfants ne doit pas partir de lutte contre des inepties, mais se foner sur la justesse des valeurs de Dieu.

Ce n'est pas en critiquant, en moquant, en dénigrant sans cesse la liturgie déformée, oubliée, sabotée qu'on rencontre (presque) partout depuis 50 ans que les néophytes ou les enfants acquièrent le goût du sacré des liturgies traditionnelles riches en symboles et en coeur à coeur bien basé en Dieu.

Donc, c'est en partant des familles saines, joyeuses, aimantes et écoutantes de chaque âme qu'on donne à goûter le climat d'unité des parents ; ces parents qui ont, quand ils sont Un (une seule chair = un seul corps et une seuls âme), permis à une âme de s'incarner dans un corps nouveau fait exprès pour elle.

Quand il grandit l'enfant prend conscience qu'ils sont deux, ces parents, et sait vite les reconnaître pour et par leurs différences, mais sans les séparer : car l'enfant ne sépare pas ce que Dieu a uni, à savoir qu'il est fruit des deux, et que critiquer l'un des deux revient à se nier lui-même constitutionnellement. Nul enfant ne le fait, avait d'être employé, on le voit hélas, comme balle de ping-pong par les parents qui se disputent en le mettant au centre du déchirement au foyer.



Je disais donc que ce n'est pas d'abord ridiculiser, dénoncer, séparer qui convient pour enseigner la vie aux enfants. Ni aux apprenants de tout âge.


L'humanité n'est pas, par Dieu, divisée en deux groupes antagonistes. elle est Une : Dieu a créé l'Homme, le FIls de l'Homme à savoir Jésus, Fils divin incarné. Pour ce faire, Il choisit Sa mère, en la sauvant avant tout, et il a mis un premier humain pour démarrer le processus. Je dis, en raccourci, que Dieu le Père a créé Jésus, cause finale de toute la Création, et non qu'il a fait Adam, puis réfléchit après.

Comme dit la légende de cette émouvante et belle double statue à Chartres : "En créant les oiseaux, Dieu avait Jésus dans sa pensée."

Je refuse d'inverser la logique quand je parle aux enfants : Unité d'abord, distinctions ensuite, et déviances le moins possible. Ce n'est pas en comptabilisant les styles de fautes qu'on apprend la vertu, ni en cataloguant les herbes nuisibles qu'on apprend les bons végétaux, mais en voyant et goûtant les fruits et en réfléchissant pour les obtenir.


Nous ne sommes pas séparés dans le but, mais ma méthode tente de trouver d'abord les fondements, les origines en Dieu, tel qu'Il a voulu nous créer, et nous aider à nous sauver.


Je ne sais si je suis plus claire.
Cela l'est, et très précis dans ma cervelle.
Mais de là à savoir trouver les mots à travers un écran qui empêche de vous voir réagir pour dialoguer plus finement... il y a de la peine à dire.

Bien à vous, en vosu remerciant de votre conversation
Glycéra
images/icones/neutre.gif  ( 873250 )Mais non par Meneau (2019-08-22 23:52:02) 
[en réponse à 873247]

Je comprends ce que vous dites, mais encore une fois je vous rappelle le contexte du fil : nous sommes face justement à "leurs théories fumeuses, car parites de prémices stupides, irréalistes, contraires à la réalité" comme vous dites.

Prenons le problème autrement :

Donc, c'est en partant des familles saines, joyeuses, aimantes et écoutantes de chaque âme qu'on donne à goûter le climat d'unité des parents ;


Que répondrez-vous à ce couple homosexuel qui vous dira que l'enfant pourra trouver cette même ambiance saine, joyeuse, aimante, écoutantet et unie au sein d'un couple homoparental ?

Et qu'il pourra tout aussi bien constater leurs différences en grandissant, quel que soit le sexe biologique de ces deux "parents" ?

Cordialement
Meneau

images/icones/1a.gif  ( 873260 )Dieu fait avec la nature qu'Il crée, et non contre, ni malgré ... par Glycéra (2019-08-23 10:07:24) 
[en réponse à 873250]


La caractéristique de constitution est là.
Les deux "protagonistes" savent qu'ils ne sont pas constitués selon leur comportement. Ils forcent la nature à changer de mode de vie.

J'ai parlé du climat du foyer. Il n'est pas le seul élément, évidemment.

Comme Dieu emploie la miséricorde avec la justice, et non contre la justice. C'est la même dimension.


Que répondrai-je à des personnes qui veulent "faire comme si" ? que "comme" n'est pas la réalité. S'atteler à deux amis à une oeuvre humanitaire (prendre soin d'un enfant perdu) n'est pas égal à unir ce que Dieu a prévu.

Mais si ces personnes nient Dieu, et nient leur relation à Lui, nient être mieux quand elles font ce que Dieu a mis en elles ? Alors aucune logique n'est possible en sapant la base. Tout au plus pourrais-je aider le gamin pris là-dedans ... et les gamins de notre famille à comprendre ce qui se passe pour cet enfant mal embarqué pour comprendre la vie.

Mais les voies de Dieu ne sont-elles pas impénétrables aux petites cervelles de l'homme ? A nous de montrer que la vie en Dieu est la meilleure part !

Cherchiez-vous des moyens d'entamer la conversation avec des gens qui
ont fait ce choix de "liberté" qui consiste à renverser ce que Dieu a fait ?


Je bénis le Ciel de m'épargner ce genre de soucis, qui me rongeraient l'âme pour de longues nuits ...

Et je prie pour ceux qui ne voient pas clairement les situations. Comme au temps de la légalisation de l'avortement. On ne peut faire voir un âne aveugle... ou porteur de masque noir, fut-il étiqueté Dior ou Rousseau.


Avec mes bonnes salutations
Glycéra


PS Je pensais à ceci ce matin : comment Jésus élèverait-il la question ? Lui n'a pas jaugé Marie-Madeleine à sa vie passée, mais loué l'amour qui lui fit acquérir le parfum à Lui offrir ; Lui qui n'a pas enquetté sur la culpabilité de la femme adultère, mais renvoyé la remarque au coeur des accusateurs avec "Dieu a unit". Je vous laisse cette piste de monter au niveau efficace, au seul efficace.

images/icones/1n.gif  ( 873254 )Non ! par Luc de Montalte (2019-08-23 01:41:37) 
[en réponse à 873247]


Dieu le Père a créé Jésus, cause finale de toute la Création, et non qu'il a fait Adam, puis réfléchit après



Je suppose que vous vous êtes ici laissée emporter par le flux de vos pensées ! Genitum non factum, engendré non pas créé ! Sinon cela revient à nier sa divinité.

De même, c'est bien le péché originel qui nous a valu le Sauveur. Donc je ne vois pas ce que vous voulez dire au sujet des "réflexions" de Dieu.

Quant au reste, voyez la Genèse : Dieu crée et distingue : la lumière de l'obscurité, la mer de la terre, etc. Et de même une femme n'est pas un homme, vos considérations psychologisantes sur les qualités "féminines" ou "masculines" n'y changent rien et c'est en fait très simple.
images/icones/1b.gif  ( 873263 )Précision des mots ... par Glycéra (2019-08-23 10:20:45) 
[en réponse à 873254]

Ne dit-on pas que le Père a engendré, et que le corps de Jésus vient de la Création (Marie est créée) ?

Si les mots ont été vite écrits, et je vous prie de m'excuser d'avoir fait comprendre de travers, vous ne doutez cependant pas que je crois dans les tripes de mon âme, les mots du Credo. Je serais bien gênée d'avoir donné à penser le contraire !

Vous savez aussi que si la faute conduit au besoin de salut, donc au Sauveur, elle n'est qu'un aspect de l'Incarnation.

Combien de pères de l'Eglise disent que même sans cette faute, Dieu se serait incarné : Il serait venu marcher parmi les hommes. Dans la joie parfaite du Paradis où aurait vécu les hommes.

Je maintiens, et garde avec la conviction que je mets dans le Credo, que Dieu a fait la Création pour et par son Fils à qui il a tout offert, pour nous à qui il désire faire connaître la même joie (selon notre mesure).


Dieu distingue, évidemment, mais Dieu n'emplit pas les choses de lutte. Ou alors il nierait l'unité de la vie : expiration et inspiration sont mouvements distincts, mais unis dans la respiration. En Dieu elle n'est pas répétition, quantitative, dénombrable : elle se nomme Spiration, car elle Une, elle est Amour.

De même en chacune de ses créatures porteuse de la conscience que Dieu lui donne. A nous d'atteindre, d'exercer ce travail d'unité, de faire porter fruit à la graine que nous sommes et que nous devenons peu à peu, si nous écoutons la Voie que Dieu propose.



PS Il ne s'agit pas de "qualités" féminines ou masculines : cela aussi reste à l'écume (morale/psychologique/biologique/physique) des âmes.



images/icones/hum2.gif  ( 873376 )Précision des mots par Luc de Montalte (2019-08-24 22:52:36) 
[en réponse à 873263]

Encore une fois, les mots ont un sens. Sinon plus personne ne se comprend et c'est la confusion, rien à voir avec l'unité.

C'est d'ailleurs si vous me le permettez assez régulier dans vos messages ce qui les rend parfois un peu déroutants : il y a quelques mois encore au sujet du jansénisme, puis au sujet de la physique quantique, maintenant au sujet de la différence à faire entre créer et engendrer, etc.

D'où l'importance de bien... distinguer ! Et donc l'importance d'apprendre cela aux enfants.

Pour le reste, je ne crois pas avoir de gros désaccords avec vos positions telles que je les comprends.
images/icones/1f.gif  ( 873232 )De même par Luc de Montalte (2019-08-22 18:51:31) 
[en réponse à 873225]

Unifier ce n'est pas confondre. Refuser d'opposer des contraires, de distinguer des concepts, c'est dans l'esprit du siècle, mais c'est tout aussi voire bien plus dangereux que de les exacerber.

Pour reprendre vos exemples : un vieillard n'est pas un nourrisson, un homme n'est pas une femme, un Africain n'est pas un Européen.

De même, comprendre un phénomène, fût-ce à l'aide d'instruments "lourdauds", c'est d'abord bien le définir, le considérer (θεάω, considérer est la bonne étymologie de théorie).
images/icones/neutre.gif  ( 873234 )Un homme vit, change, progresse, et reste un en lui-même par Glycéra (2019-08-22 19:02:43) 
[en réponse à 873232]



Le nourrisson devient vieillard.
Les deux sont des aspects très contingents, et temporaires d'un même être.

Ils ne sont pas contraires quand on regarde l'unité de l'être.

Un mâle l'est par sa constitution génétique. Il n'est pas un être complet s'il refuse sa féminité intérieure : son âme est féminine devant Dieu, qui pour lui faire porter fruit va la pénétrer. La femme porte une force de vie et la construit en elle, en procréant. Elle a une force mâle en son âme, qui est son esprit, reflet de celui de Dieu.

Nier ces composantes complémentaires serait mutiler l'être que Dieu a créé pour son Unité. Ainsi peut-on lire "Au Ciel, il n'y aura plus homme ni femme" car chacun sera en possession de tout son être, accompli, arbre fructueux, après son passage dans le verger terrestre.

Si les féministes avaient su cela, si les machos avaient écouté les saints qui l'ont enseigné, nous n'en serions pas là...

Avec des si...

Bien à vous
Glycéra


PS : définir = dire où est la limite = discerner, et non disséquer les pièces.
images/icones/neutre.gif  ( 873235 )Oui par Luc de Montalte (2019-08-22 19:18:14) 
[en réponse à 873234]

Mais distinguer n'est pas opposer.

Quant aux féministes, elles n'ont que faire de la complémentarité homme-femme : tous leurs efforts sont dévolus à singer les hommes, ces modèles abhorrés.
images/icones/neutre.gif  ( 873230 )Tout royaume divisé contre lui-même va à sa perte par Regnum Galliae (2019-08-22 18:17:06) 
[en réponse à 873034]

Merci pour votre démonstration !

Dans un autre domaine, vous avez les écologistes qui veulent réduire les émissions de CO2 mais qui continuent à refuser le nucléaire.